« Je ne suis plus personne » (Finish)

❝ Nobody L. Phantom ❞

❝ Je ne suis plus personne ❞

❝ Identité❞

NOM : Phantom
PRÉNOM(S) : Nobody, Lilith
ÂGE : 32 ans
SEXE : féminin
CLAN : Zodiac
NATIONALITÉ : Américaine
ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle
BATTLE : Surveille la Battle (prof de français)
ARME : /

❝ Hors RP ❞

SURNOM : Akai Tsuki
ÂGE : 15 ans
DOUBLE COMPTE ? : Crimson
AVATAR : Yukari Yakumo / Touhou
COMMENT TU ES ARRIVÉ ICI : Admin ~
UN MOT POUR LE FORUM : Bouah ~
CODE : Auto-validée

« Je ne suis plus personne » (Finish) 226731Yukari

❝ Physique ❞

Les premiers rayons de soleil firent leur apparition, réveillant une forme féminine encore endormie, elle ouvrit les yeux, deux yeux prunes vif d’une lueur vide, elle lâcha un soupir et s’étala sur son matelas, laissant apparaître entièrement son visage, une peau pâle, faisant parfaitement ressortir ses yeux semblable à la couleur du raisin, deux énormes cernes régnant sous ces derniers, un nez tout ce qu’il y a de plus mignon et une bouche pulpeuse trop souvent désirées à son goût.
Elle se leva, laissant tomber sa chevelure d’or le long de son dos, soyeuse, entretenue, une crinière blonde lui encadrant son doux visage pour finir leur course le long de ses reins. Et sous cette épaisse masse de cheveux, elle nous dévoile son corps nu, une « déesse » d’après les hommes, des courbes à en faire rougir de jalousie la plupart des Leo, une poitrine voluptueuse, une peau blanche semblable à de la porcelaine, elle s’avança vers son miroir, posant un regard dessus, « encore une gueule de bois » se dit-elle en passant une main sur son visage de porcelaine, il faudrait vraiment qu’elle calme l’alcool.

Nobody lâcha un soupir, elle savait qu’elle dégoûtait beaucoup d’autres adultes avec cette « sale gueule », pourtant elle était belle, environnant le un mètre soixante-neuf pour un poids devant environner les cinquante-cinq kilogrammes, ni trop grosse, ni trop maigre, fine comme il le faut pour garder ses formes là où il faut, et bien visible par-dessus le marché. Ses membres eux étaient fins, tout aussi blanc que son visage, ses mains fines aux ongles vernis, ses jambes sans aucune égratignures, non vraiment, Nobody avait tout pour plaire ...

Son style vestimentaire ? Elle porte de tout, mais la plupart du temps, c’est une simple chemise blanche toujours et totalement ouverte –apparemment, elle ne trouve pas le temps de s’habiller-, dévoilant ses sous vêtements, accompagné par une jupe et longue paire de botte, et même si elle déteste ça, elle profite de son statut d’ancienne bourgeoise et aime tout particulièrement les robes à froufrous mettant sa poitrine en valeur avec d’énormes décolletés, ou une simple robe violette, passant même par les jogging avec des baskets, elle se fiche bien ses traditionnels vêtements de travail, elle se fringue comme elle veut, quand elle veut ...

❝ Caractère ❞

La porte s’ouvrit avec fracas, laissant apparaître Nobody qui, comme à son habitude, vêtue de sa chemise ouverte dévoilant ses sous vêtements et sa clope au bec entra dans sa salle en lâchant un « lut » à moitié endormie, ses collègues avaient prit l’habitude, elle arrivait toujours débraillée en tanguant presque, commençant alors à fumer une cigarette non loin de la cafetière qu’elle squattait à longueurs de journée, d’après certaines rumeurs, elle ferait même « flipper » et ferait fuir les nouveaux, pourtant, elle n’est pas bien méchante au fond ... bon oui, ce n’est pas une lumière, c’est plutôt de la connerie qui vous éblouit si on devait parler de lumière, mais elle n’est pas non plus totalement illettrée, c’est peut être dur à croire, mais elle sait quand même s’exprimer dans une langue soutenue, et même compter, venant de quelqu’un qui squatte la machine à café pour tenir la journée et qui devait bien se fumer un paquet et demi de cigarette par jour, cette histoire devient de plus en plus folle, enfin, reprenons notre sérieux.

Elle n’est pas totalement folle elle sait donc communiquer, écrire, lire et compter, les bases oui, à trente deux ans, c’est déjà bien, mais ça s’arrête là, ne lui demandez pas la racine carrée de x en fonction de a ou les conjugaisons d’un verbe à tout les temps, elle vous enverra balader. Non, elle est plus expérimentée en ce qui concerne l’alcool, la nicotine et tout ce qui touche à la drogue, droguée un jour, droguée toujours comme on dit, et aucune excuse ne vaut celle d’aller fumer une taffe au milieu d’un cours, aucune, un élève peut crever ? Qu’il aille se démerder, pause clope sacrée, respectez les vieux, oui, c’est exactement le genre de prof à fumer un pétard ou à ramener de la cocaïne en cours pour éviter de se faire choper par le directeur, en proposer aux élèves ? Non, ça serait du gaspillage, qu’ils aillent se débrouiller tout seul pour en chercher.

Flemmarde, elle a besoin de repos, c’est bien le genre de personne a arriver une demi-heure après le début des cours pour s’affaler sur son bureau, d’ailleurs, elle ne fout presque rien, mais les élèves lui rendent bien, sieste collective le matin quand il n’y a pas un ou deux masochistes qui commencent une bataille de craie, empêchant alors Nobody de dormir, ou bien deux ou trois intellectuels qui lui poseront des tonnes de questions auxquelles elle ne sera répondre. Elle est d’ailleurs la première à sortir du cours, partant en courant pour une pause clope.

Elle aime taquiner les autres, sautant sur le premier élève qu’elle voit pour lui proposer une pause clope, ou tout simplement pour discuter, et souvent, se sont souvent avec les jeunes garçons « mignons » qu’elle essaye de ramener dans son lit, un grand appétit au lit, il faut l’avouer, on peut rallier ça à sa paresse vu qu’elle avoue aussi ne pas passer « une nuit complète et calme et courte et agitée », cela veut tout dire d’après certains élèves.

Paumée et toujours à l’ouest, ne vous étonnez pas de vous réveiller pour retrouver à côté de vous une touffe blonde, une fois défoncée, elle ne sait plus ce qu’elle fait, il lui arrive donc de se retrouver dans le lit d’un élève ou d’un autre membre du personnel pour insister du fait qu’il s’agit de son lit, jusqu’à foutre son propriétaire dehors pour se rendormir...

❝ Histoire ... ❞

Née dans une famille bourgeoisie, la fillette a toujours eu tout se qu’elle voulait, entourée de domestiques toute la journée, elle devait rester enfermée dans sa chambre pour éviter un quelconque accident, suivant des cours à domicile pour éviter à la petite blonde de côtoyer d’autres enfants n’ayant pas la même classe sociale.

Parents toujours absents à cause de rendez-vous à l’étranger, ne pouvant faire un pas dans le jardin, ou même hors de sa chambre sans être escortée par deux domestiques, c’est ainsi que commencèrent les dix premières années de cette gamine, Hurricane était devenu avec le temps une ... véritable garce, tourmentant les domestiques, leur faisant vivre un enfer quotidien, menaces sur menaces, accidents par accidents, les voir se faire renvoyer était le seul plaisir qu’elle éprouvait, ses journées étaient lasses et monotones, forcée à apprendre à jouer du piano, à connaître ses cours sur le bout des doigts, et tout ça pour éviter la colère de son géniteur qui misait gros sur l’avenir de sa fille adorée. « Tu deviendras grande ma fille, toutes les femmes seront jalouses de toi, tu auras tout, la richesse, la popularité, tu seras traitée comme une déesse. »

Elle s’en fichait bien de toute cette richesse à son âge, on la fiança tôt, dès ses dix ans, on lui présenta un jeune garçon d’une famille bourgeoise qui s’était rapidement liée d’amitié avec les Phantom, alors que le l’enfant suivait Hurricane partout, cette dernière n’y trouvait aucun intérêt, il était tombé son sous charme, elle le détestait, espérant qu’un événement lui fasse perdre la vie pour être à nouveau tranquille, mais rien à faire, il refusait de la laisser et son père ne voulait rien savoir, lorsqu’elle lui faisait la remarque courante du « C’est qu’un sale gamin inutile » il lui lançait toujours un regard noir, l’enfermant dans sa chambre pour qu’elle « reprenne ses esprits » d’après lui.

Petit à petit, pour des raisons inconnues, la richesse des Phantom diminuait, ne pouvant plus payer de cours à domicile, ses géniteurs furent obligés d’envoyer leur petit ange dans une école pour filles, lieu très réputé pour les jeunes riches des alentours ...

POV HURRICANE/NOBODY

ça y est, enfin, je vais pouvoir rencontrer d’autres jeunes, et l’autre gosse ne pourra plus me coller au train comme il avait l’habitude de le faire, je serre ma poupée dans mes bras tout le long du voyage, Père et Mère sont repartis en voyage et c’est une des domestique qui m’y emmène, lorsqu’elle m’ouvrit la porte pour descendre, elle me fit la réflexion de lâcher ma poupée pour la retrouver ce soir, après plusieurs contestations, j’ai fini par accepter de la lâcher, elle m’accompagna dans le hall avant de me saluer en me demandant d’attendre au même endroit ce soir et qu’elle viendrait me chercher, je ne répondis rien, serrant les mains sur les plis de ma robe. Cette fois, c’est une jeune femme qui vint à ma rencontre, me guidant jusqu’à ma « salle de classe », et c’est là que le cauchemar commença, j’étais arrivée au beau milieu de l’année, et personne ne fit attention à moi, sauf un petit groupe de filles ...

Les deux premières heures étaient passées, j’étais assise seule dans un coin de la cour lorsqu’un groupe composé de trois filles plus âgées que moi m’approchèrent, me fixant d’un air moqueur, je les ignorait, ne prenant même pas la peine de levant un regard vers celle qui semblait être la chef du groupe, vexée, elle m’attrapa par les cheveux et me souleva, m’arrachant un cri terrible, alors que je me débattait, l’une d’elle donna une paire de ciseaux, la donnant à la plus vielle qui ne me lâchait pas, un sourire sadique aux coins des lèvres. « Tu as vu toute l’épaisseur de cheveux que tu as ? Puis ils sont trop beaux pour toi ! Je vais t’arranger ça, t’inquiètes pas ! » Les premiers coups de ciseaux partirent, même en me débâtant, rien à faire, les mèches tombaient petit à petit, après avoir fini leur « travail », elles me laissèrent en plan, riant en se fichant bien des sanctions qu’elles pourraient endurées lorsque la nouvelle se ferait entendre.

La journée, comme le matin personne ne me remarqua, c’est le soir, lorsque la domestique vint me chercher qu’elle me regarda horrifiée, me demandant se qui s’était passé, je la fixais d’un air vide, un faux sourire amusé au visage. « J’en avais marre, j’ai voulu les couper, c’est tout ... » bien évidement, elle refusa de croire un seul mot de se que j’essayais de lui faire comprendre, mais elle baissa les bras, je refusais de dire la vérité.

POV HURRICANE/NOBODY FIN

Le lendemain, impossible de la faire sortir de sa chambre, enfermée à double tour, elle y resta cloîtrée toute la matinée, terrorisée par l’idée de revoir ces filles, et ce manège dura une bonne semaine, puis un bon mois, tout les matins elle s’enfermait dans sa chambre et n’en sortait que très tard pour chaparder de quoi manger pour s’y renfermer, et renouvelant l’opération le soir dans le dos des domestiques.

Elle finit par sortir du manoir par effraction, sautant de sa fenêtre alors qu’elle n’avait que onze ans, esquivant les jardiniers pour s’enfuir, arrivant au beau milieu de la ville, c’était la première fois qu’elle pouvait y mettre les pieds, marquant tranquillement, levant le regard, éblouie par la lumière du soleil, habituée à vivre dans le noir de sa chambre, elle s’arrêta devant un magasin de bonbons, collant son visage contre la vitre, salivant presque devant toutes ses sucreries tellement appétissantes ... Elle continua sa route un long moment avant de rentrer avec la plus grande discrétion, renouvelant ce manège tout les jours, se faisant petit à petit de nouveau amis, des amis secrets qu’elle gardait pour elle ...

Trois ans étaient passés, âgée de quatorze ans, son père rentra enfin au manoir, préparant l’anniversaire de sa princesse qui ... lui apparu en tenant une valise, dévisageant son géniteur, elle avait attendu ce moment depuis ces cinq longues années, attendant avec impatience le moment pour pouvoir partir de cette prison et vivre sa vie tranquillement ...

POV HURRICANE/NOBODY

Il était là, il me fixait étonné, d’ailleurs, mon dit fiancé était là aussi, posant son regard amoureux bien qu’interrogateur sur moi, il n’eu qu’un regard noir en retour, le faisant sursauter et détourner le regard, mon père s’approcha de moi et m’attrapa par les épaules, me secouant.

« Hurricane, je peux savoir ce que tu fais ? Que veux-tu faire avec cette valise ? Adam a réussi à revenir avant la fin de son voyage pour pouvoir passer un moment avec toi, vous êtes fiancés après tout ...
- Fiancés ? Pardon j’ai du mal entendre ... Je me dégageais de son emprise. Jamais je n’aimerai et épouserai cette sale merde. Continuais-je en posant un nouveau regard noir sur mon fiancé. »

Le coup vola, prit d’une immense colère, mon père me frappa, une claque qui raisonna dans la grande salle, je restais de marbre, posant un nouveau regard vide sur mon père, rouge de colère, me dévisageant. Je sortis sans un mot, ni même un en revoir, me dirigeant vers la ville ...

Je sonnais à la porte d’un appartement, une jeune femme imposante m’ouvrir la porte, une clope au bec et un cache-œil cachant la partie droite de son visage, je baissais d’abord le regard, gênée avant de lui donner un mot en tremblotant légèrement, mot qu’elle m’arracha des mains.

« Ah, t’es la copine du microbe, allez rentre, elle m’a parlé de ton arrivée, t’as de la chance que les géniteurs soient partis en vacances, sinon ils t’auraient foutu à la rue direct .... »

Intimidée par cette grande femme, je baissai la tête, passant le seuil de la porte quand une furie noire me sauta dessus, lâchant un « Huri-chan », me serrant contre elle en riant. Rouge de gêne, je la laissait faire en souriant.

« Huri-chan, je suis contente que tu es pu venir, j’ai cru que ton père ne te laisserais jamais sortir !
- Allons Alice, je te l’avais promis ...
- Maintenant, on restera toutes les deux ensemble ... »

POV HURRICANE/NOBODY FIN

Pendant deux ans, Hurricane fut hébergée chez Alice, cette fille, s’était une gamine qu’elle avait rencontré dans la rue, elle l’avait tout de suite choquée par son style, un short, un haut de bikini et une veste avec des oreilles de lapin en tenant une grosse peluche jaune, elles s’étaient tout de suite liés d’amitié, c’est à ses seize ans qu’elle parti alors que les parents d’Alice revenaient. Pendant ces deux années de bonheur elle avait vécu avec son amie et sa sœur, une grande bonne femme de vingt-cinq ans, malgré son physique imposant, elle pouvait se montrer douce et compréhensible, bien qu’alcoolique et droguée.

Elle fini donc par partir, louant un petit appartement dans un quartier tranquille, et c’est là que tout bascula, elle fini par tomber dans l’alcool et la drogue, fréquentant des bars malfamés par la plupart des personnes, plusieurs coups d’un soir après une soirée arrosée pour finalement rentré chez elle comme si de rien n’était ... Le seul moment d’évasion qu’elle trouvait était internet, surfant toujours sur divers forums sous le pseudo de « Nobody », car d’après elle, « elle n’était plus personne », ce pseudo vint rapidement prendre la place de Hurricane qu’elle délaissa, prenant alors le nom de Nobody Lilith Phantom ...

Quatre années de misères, plus aucunes nouvelles d’Alice, elle vivait toujours dans ce trou à rat, en compagnie d’un homme qu’elle avait rencontré lors d’une soirée, tout se passer bien, jusqu’au jour où elle le prit en flag avec une autre, le mettant à la porte sans savoir ... « T’as qu’à te débrouiller avec ta putain, reviens plus jamais me voir ! »

Nobody fini par renouer un lien avec Alice, elle était devenu une belle jeune femme, contrairement à la blonde qui paraissait beaucoup plus vielle, les cheveux non entretenus, des cernes énormes sous les yeux, n’osant même plus croisé le regard de son « autre moitié », elle avait réussi sa vie, Nobody l’avait détruite, la noire essayait toujours de lui remonter le moral, rien à faire, elle n’arrivait pas à sortir de son monde, cloîtrée chez elle à déprimée, se ruinant dans les clopes et autres produits illicites.

Tout les soirs, elle allait se « défoncer » dans tout les bars possible, appelant souvent Alice pour qu’elle vienne la chercher lorsqu’elle ne tenait plus debout, manquant de tomber part terre à chaque coin de rue ...

Nouvelle année de misère, nouvelle rencontre avec un jeune homme ... assez violent, grand, brun, elle était tombée sous son charme, mais avec lui aussi tout dégénéra, ils étaient ensemble depuis un an, et après une soirée bien trop arrosée, il voulu abusé d’elle, refusant, les coups commencèrent à voler, un coup mal placé, il la laissa sur le carreau, pris de panique, il appela les secours et prit la fuite. Direction l’hôpital, résultat ? Cotes cassées, plusieurs bleus sur la totalité du corps, et une légère coupure à la lèvre inférieure, et pour combler le tout, une crise de nerf d’Alice, horrifié par son état.

« T’as que vingt et an Huri-chan ! T’as vu dans quel état tu es ? Tu vas crever, je t’assure !
- Je le sais bien Alice ...
- Alors pourquoi tu t’es pas barrée avant ?! Tu savais que ce type était violent !
- Je l’aimais ... »

Alice n’en pouvait plus, appeler tous les soirs à pas d’heure pour aller chercher Nobody, perdant petit à petit son petit-ami qui ne comprenait pas pourquoi elle était aussi gentille.

« C’est fille, c’est comme une sœur pour moi, elle est seule et dans la merde, j’peux pas me permettre de la laisser tomber ... »

Et cela continua encore cinq ans, coup d’un soir sur coup d’un soir, au bord de la laisser tomber, Alice prit d’après elle la meilleure décision, appeler le père de son amie pour qu’il vienne la chercher de force, lui ayant sûrement pardonné sa fugue. Ce dernier, ravit de pouvoir retrouver sa fille s’y rendit sans plus attendre, la ramenant de force chez lui –en même temps, il n’eut pas de soucis vu dans l’état il l’a trouvé, à gisant complètement défoncée sur son canapé-, voulant lui donner tout les soins nécessaires pour retrouver sa princesse, il n’eut en retour qu’un doigt d’honneur de sa fille qui se reparti le lendemain, plus fraîche que la veille. Et même lorsqu’il évoqua son mariage qui tenait toujours, elle lui lança seulement un regard noir.

« Ah ? Il est toujours pas mort celui là ? Dommage ... »

C’était reparti, mais cette fois, elle en avait décidé autrement, suites aux menaces d’Alice qui la lâcherait si jamais elle continuait à se défoncer, elle jeta toute trace de drogue et d’alcool, gardant seulement la cigarette, se qu’accepta sa moitié, préférant quand même qu’elle arrête tout. Mais miracle, elle avait retrouvé un bout de son Huri-chan, joyeuse et joueuse, bien que perverse et flemmarde. Un jour, alors qu’elles s’étaient donné rendez-vous dans un café, elle arriva des valises plein les bras.

« Alice, j’ai enfin décidé, j’ai étais prise en tant que professeur de français dans un pensionnat, Infinite World !
- Huri-chan, tu n’as jamais étais forte en français ...
- Et alors ? Personne ne veut ce poste, donc ils m’ont acceptés, enfin, je fois prendre l’avion dans pas longtemps, mais je tenais à te dire au revoir ... et merci pour tout ... »

Elle baissa le regard, reprenant sa route sans regarder Alice, elle savait qu’elle ne pourrait partir si elle voyait les larmes coulées sur les joues de son amie.

C’est donc à l’âge de vingt-cinq ans qu’elle arriva à Infinite World, reconnue rapidement comme étant une prof « nympho » ou tout simplement bonne pour l’asile, mais peut importe, elle aimait ce taf’, arriver une demi-heure en retard, dormir, se foutre de la gueule du monde, c’était le pied, elle pouvait enfin faire ce qu’elle voulait ...