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 Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]

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Ikki N. Toshio














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MessageSujet: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyVen 28 Juin - 17:32

Gosh. Encore une journée emmerdante. Et un mot qui veut rien dire. Pourtant il faisait presque beau, et presque chaud. Dommage que cela n'intéresse pas Ikki. Tout avait bien commencé pourtant, une matinée normale, passée dans l'infirmerie, à bricoler dans la remise sa nouvelle expérience, une substance injectée par voie intraveineuse, sensée agir directement sur les nerfs, sans rien abîmer au passage.

Seulement tout allait de travers. Ses équations étaient pourtant parfaites. Il lui manquait juste le degré de profondeur d'attaque des différents produits pour parfaire le dosage. D'où les expériences sur les rats. D'ailleurs il commençait à saturer de ces bêtes-là. Toujours à couiner, de plus en plus fort jusqu'au râle final. Bon, ça prouvait au moins que les nerfs étaient touchés. Mais pour le reste..

Le produit, mélange de poisons et d'acides corrosifs (dont je ne citerai pas le nom pour être sûr que vous ne tentiez pas de le refaire chez vous), était tout bonnement incontrôlable. Une fois, lorsqu'il avait piqué la souris, il avait pu voir la veine se liquéfiait, contaminant peu à peu tout son corps. Sans vous parler de l'odeur.. Faudrait qu'il songe à changer la ventilation de la remise, ça en devenait presque insupportable.

Il avait donc du interrompre ses expérimentations, et il ruminait maintenant dans son bureau, penché sur un de ses classeurs grand ouvert qui débordait de feuilles emplies de schémas et d'équations incompréhensibles pour un néophyte. Trop de formaldéhyde. Il ratura un chiffre, le remplaça. Pas assez de neuropathique. Combien alors ? Peut-être devrait-il en parler à Lewiss.. Non, il ne lui faisait pas confiance.

N'y tenant plus, il se leva d'un bond, jeta sa blouse dans un coin avant de regarder l'heure. Midi. Il fallait qu'il sorte prendre l'air. Comme si l'odeur de la souris putréfiée lui collait encore à la peau. Alors, après avoir pris une douche rapide dans sa chambre, il attrapa son blouson en cuir noir, enfonça la capuche sur sa tête, et sortit. Il ne voulait pas qu'on le repère, ni qu'on l'importune. Facile lorsque de longues mèches humides et rouge sang s'échappent de votre capuche. Ça n'avait pas d'importance, il n'était tout simplement pas d'humeur, et la moindre personne qui tentait une approche se faisait rembarrer d'un simple regard. Mais qui voulait dire tellement de choses..

Des mois à plancher sur son satané produit, et toujours rien d'abouti. Pourtant il avait déjà des modèles certes incomplets, récupérés chez ses confrères, du temps où il était militaire. Tant pis, ça pourrait bien attendre jusqu'à demain. Ce soir il s'occuperait de ce foutu ventilateur. Mais là tout de suite, dehors. Après avoir chipé un truc vite fait dans les cuisines, il était monté jusqu'au toit, histoire de disposer d'un moment tranquille. Ça lui avait rappelé de bons souvenirs, de sa première rencontre avec Suzie. Il faudrait qu'il pense à lui demander comment elle allait. Ah ah.

Même si c'était interdit, le toit était assez fréquenté, contrairement aux avis reçus. Pourquoi aller là alors ? Tout simplement parce que les gens qui venaient ne tenaient pas à être dérangés, et laissaient donc les autres tranquille. Une fois à l'air libre, Ikki s'alluma une cigarette, jeta un bref regard à une silhouette qui zonait dans un coin, puis alla s'accouder à la barrière.

Non pas pour admirer le paysage. Disons qu'il était dans une sorte d'état méditatif, où son esprit s'embrouillait et se dénouait, pensant à plusieurs choses simultanément. Mais il ne perdait pas pour autant le contrôle de ses sens, aussi entendit-il le léger bruit de la porte qui s'ouvrait, et des pas dans sa direction, qui s’arrêtèrent non loin de là. Distance d'environ trois mètres, il dirait à l'ouïe.

Voilà qui pourrait être pas mal. Une distraction assez importante pour lui permettre d'oublier ses problèmes d'avancée de la science. Alors Ikki se retourna lentement, en prenant son temps, et laissa ses coudes reposer sur la balustrade, dans une attitude détendue. Mais tout était feint, une fois de plus. Il prit le temps de détailler le nouveau venu, ou plutôt la nouvelle en l’occurrence.

Une adolescente assez petite mais avec des formes qui ne laissaient aucun doute à son statut féminin -quoique avec la chirurgie esthétique, maintenant..- Brune, aux cheveux encore plus longs que les siens, avec de jolies yeux verts. Il continua de la fixer quelques instants, faisant jouer sa mémoire. Son nom, il l'avait presque. Ah voilà, Léane quelque chose. Mi-japonaise, mi-américaine. Quand à savoir son nom de famille.. Zut, il était temps de se replonger dans les dossiers administratifs de toutes les personnes d'Infinite World qu'il avait photocopiés.

Léane.. Tu n'as pas envie de sauter ?

Dit d'un ton sérieux Ikki en désignant d'un léger mouvement du menton le vide derrière lui, un discret sourire aux lèvres. Le prénom avait été prononcé avec l'accent américain, puisqu'il maîtrisait assez bien l'anglais.

Drôle d'entrée en matière. Mais c'était ce qui lui était venu à l'esprit. Et pourquoi pas, peut-être allait-elle lui répondre oui et plonger dans du toit ? Ce serait bien une réaction originale ça. Ça le changerait de l'archétype comportemental qu'il observait de manière régulière.
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Léane R. Wilson














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MessageSujet: Obsession, quand tu nous tiens.. [Ft Ikki N. Toshio]   Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyVen 28 Juin - 18:51

Seigneur Dieu. Journée chaotique dans un établissement pour le moins singulier. Léane était usée en si peu de temps. Ce matin, elle avait fait son entrée dans ce lycée. Elle avait tout de suite remarqué les étranges personnes qu'il y a avait ici. Elle ne se senti pas à l'aise. Bien sûr, elle avait attiré quelques regards, mais elle avait l'habitude. En ce premier jour, elle avait tout bonnement décidé de ne pas aller en cours, elle n'en avait pas envie. Et qui aurait pu l'en empêcher? Personne. Elle fait ce qu'elle désire et quand elle le désire.

Après avoir fait une petite visite des lieux, elle alla dans sa chambre, se refaire une beauté, comme à son habitude. Pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, elle n'était pas bien, ici. Son pays lui manquait, ses "amis", son lycée, sa vie, en général! Mais tenir bon ici était un défi qu'elle voulait relever, donc, elle n'abandonnerait pas.
Pensant qu'il était temps de se remettre à sourire et à être une peste (de la faiblesse plus de 3minutes, et ça va plus). C'est pourquoi elle partit se balader dans les couloirs lorsqu'elle vit un écriteau :

"-Pour la sécurité des élèves, il est interdit de monter sur le toit, merci de votre compréhension".

L'idée ne mit qu'une demi-seconde pour faire "tilt" dans son esprit. Puisque c'était interdit, elle allait bien évidemment, le faire! De plus elle aurait pu jurer avoir vu des élèves là-haut. Quelques peu déçue de ne pas innover cette infraction, elle se mit en route, direction le toit.

De là-haut, tout lui semblait différent. Plus beau, plus pure, sain, grandiose, splendide, inqualifiable. Elle appréciait la vue, et décidé dès lors qu'elle passerai beaucoup de temps en ce lieu. En une demie-seconde, tous ces mots lui passèrent en tête pour ce lieu. Elle remarqua quelqu'un, un homme, grand, plutôt qualifiable de "beau" à son goût qui semblait la regarder ; elle avait l'habitude, alors elle n'y prêta guère attention et baissa la tête. Elle esquissa un sourire et plongea dans ses pensées. Que diable pouvait-elle faire là? Elle en voulait à son père! Elle pensa à l'homme, qui semblait plus âgé, qu'elle ne connaissait pas, et se dit qu'il était bizarre, étrange, associable... Elle émit son jugement comme elle en avait l'habitude, avant de connaître la personne.

Soudainement, l'homme prit la parole. "Léane, tu n'as pas envie de sauter ?".
Premièrement, il avait prononcé son nom, et elle adore quand on l'appelle par son nom.
Deuxièmement, comment pouvait-il connaître son nom ? Etrange, était-elle connue au bout du monde? Non, il avait du faire des recherches, peut-être qu'il travaillait au lycée, ce qui était intéressant aussi. Elle mis un temps avant de répondre.

"-Fais-le si ça te chante, moi je suis trop jeune et trop belle pour mourir. J'irai à ton enterrement si ça peut te faire plaisir".

Comme toujours, elle avait dis ça de façon tellement hautaine, méprisante et sévère, qu'elle pensait que l'homme ne lui répondrait même plus. Elle alla se placer exprès à côté de lui ; lui souri et baissa les yeux de façon énigmatique. Puis, elle soupira un grand coup.
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Ikki N. Toshio














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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyVen 28 Juin - 20:36

Bingo. Ikki ne s’était pas trompé sur son prénom, puisque la jeune demoiselle n’avait pas réagi. Quoiqu’il s’attendait à demi à ce qu’elle montre son étonnement, voire demande des précisions. Soit elle n’était pas curieuse, soit elle devait avoir l’habitude qu’on la reconnaisse. Ou encore qu’elle attendait le bon moment pour réagir. Les deux derniers cas étant bien plus dignes d’intérêt. D’autant qu’elle n’avait pas non plus demandé son nom à lui en compensation.

L’habitude qu’on la reconnaisse  indiquait qu’elle avait une assez bonne opinion d’elle-même, peut-être engendrée par une quelconque célébrité, du genre gosse de riche, reine du lycée ou encore idole. Elle était suffisamment jolie pour que ce fût le cas. Mais ça ne l’impliquait pas non plus. Peut-être Léane était-elle juste narcissique, égocentrique. La suite le lui dirait.
Il lui sembla qu’elle le jaugeait à son tour, avant de répondre d’une voix atroce. Hautaine, méprisante. Qui juge sans connaître. Une voix qui se sent supérieure. Une voix qui lui donne envie de faire ravaler son orgueil à la personne qui a osé émettre ses sons si odieux.

-« Fais-le si ça te chante, moi je suis trop jeune et trop belle pour mourir. J'irai à ton enterrement si ça peut te faire plaisir".


Un petit rire léger sortit de sa bouche. Il la trouvait hilarante. Odieuse, insolente, mais marrante. Un bon point pour elle, d’autant plus qu’Ikki avait tendance à éliminer tout ce qu’il considérait comme nuisance. Et elle n’était pas passée loin. Bien que contrairement à ce qu’elle semblait montrer, il mettait toujours un point d’honneur à connaître les gens en profondeur. Jusqu’à la noirceur de leur âme, aux secrets inavoués, aux peurs les plus secrètes. Les rêves, les moments de joie. Il prenait tout. Et s’en servait pour trouver le jeu adapté à la personne. Du pur sur-mesure.

Repoussant sa capuche d’un geste négligent qui libéra sa longue tignasse rousse, il fixa Léane de son œil unique, d’un air amusé. Comme s’il ne faisait que plaisanter. Alors qu’il analysait tout, de la moindre expression au moindre tressaillement de son corps. Elle s’était placée à côté de lui, suffisamment près pour que les réflexes d’Ikki se déclenchent, et qu’il redouble de vigilance. Même si cela ne se voyait pas, il considérait toute personne pénétrant dans son espace vital comme potentiellement dangereuse. Rien ne prouvait que Léane n’était pas une dangereuse sociopathe, et ce n’était pas demain la veille qu’il se ferait avoir. Alors tant qu’il ne serait pas sûr à cent pour cent, il resterait sur ses gardes. Ce qui expliquait sans doute qu’il soit encore en vie malgré le nombre important et toujours croissant d’ennemis.

 « On est jamais trop jeune pour mourir. Ni trop belle d’ailleurs. -On dit plutôt mignonne en plus pour une gamine de ton âge..- Bref, d’autant qu’un corps refroidi baisse assez rapidement dans les critères de beauté généraux. Après, tout est subjectif tu pourrais dire, mais je doute que tu n’apprécies. Quelle gentillesse, je compte sur ta venue alors.

Toujours son petit sourire trop acéré pour être vraiment aimable, le ton léger, badin. Sauf la fin de sa phrase, où Ikki avait bien laissé transparaître toute l’ironie dont il était capable –autant dire, beaucoup-. Il n’aurait pas d’enterrement, il en était sûr. Quelqu’un finirait bien par l’avoir, bientôt ou dans quelques années, et alors on retrouverait son corps en pièces détachées, ou on ne le retrouverait pas. Il finirait au fond d’une fosse, manger par des animaux, balancé à la mer.. Non pas que ça le dérange, il serait mort. Mais c’était assez comique de l’imaginer avoir son propre enterrement, avec un gentil curé qui dirait qu’il n’était pas bien méchant. Ah ah. Il n’y aurait personne pour faire au moins semblant de pleurer de toute manière. Même en les payant.

Il avait balancé des phrases assez générales, dont seule l’intéressait au final la réaction de Léane. La jeune Leo. Il se souvenait d’un bout de son dossier d’ailleurs. Elle venait d’arriver, ce qui expliquait qu’il n’ait pas tout retenu. Pas assez de temps pour bien assimiler toutes les informations. Il s’y replongerait plus tard. Une fois ce fichu ventilateur réparé.

 « Qu’est-ce que tu es venue faire ici au fait ? Par pitié ne me dis pas que c’est pour admirer le paysage, ou parce que c’est interdit..

De la provoque. La majeure partie des gens venaient ici pour ces deux raisons. Et elle, qu’en était-il ? Quoiqu’elle risquait sans doute fort de ne plus lui répondre. Non pas que ça le gênerait. Il obtient toujours ce qu’il veut. Après, cela peut mettre plus ou moins de temps. Mais tout comme les grands chasseurs, il avait une grande patience. Jusqu’au moment où il craquait.. Et là, sa victime ne s’en sortait jamais indemne.

Il tira sur sa cigarette, et pencha légèrement la tête sur le côté et en arrière pour croiser son regard sans bouger, dans une attitude détendue, tout en prenant garde à ne pas mettre ses cervicales en danger. Attendant sa réponse, encore une fois. Il voulait être surpris, qu’elle l’amuse encore.
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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptySam 29 Juin - 1:45

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il ne parti pas, et resta là, à lui tenir tête, cet air étrange toujours présent. Elle s'imagina qu'il partirai, la flatterai, mais non. Il la fixa, profondément avec cet air insupportable. Elle n'aime pas ça. C'est pourquoi elle décidé de rentrer dans son jeu. C'est un homme, il suffit de lui donner ce qu'il veut, de lui faire croire qu'il est le maître, et il est aussitôt à disposition de tous ses caprices. En conclusion, elle irait dans son sens, le chercherai, le provoquerai et elle trouverait ses plus noirs secrets, ses plus noirs désirs aussi profondément refoulés soient-ils. Elle avait décidé d'en faire sa proie. Sans doute par peur, pour se protéger, se défendre, elle serait prête à attaquer. Bien sûr, reine de la subtilité oblige, elle n'attaquera pas, mais ripostera de façon plus rude, plus dure, que son éventuelle attaque. Ce ne sont que des hypothèses, a cas où elle devrait agir. Cependant à ce moment précis, elle se laissa fixer, ne dis mots, attendait. Elle sourit, par pure provocation. Elle inspira de nouveau. C'est agaçant, paraît-il.

"On est jamais trop jeune pour mourir. Ni trop belle d’ailleurs. -On dit plutôt mignonne en plus pour une gamine de ton âge..- Bref, d’autant qu’un corps refroidi baisse assez rapidement dans les critères de beauté généraux. Après, tout est subjectif tu pourrais dire, mais je doute que tu n’apprécies. Quelle gentillesse, je compte sur ta venue alors"

Phrase singulière avec une ironie audible et intentionnelle. Elle ne répondit pas. Qu'est-ce qu'elle en a à faire ce cette histoire de corps et de beauté subjective?! Elle leva les yeux au ciel, inspira de nouveau. Pour lui faire croire à son ennui, qu'il parte, ou riposte, qu'importe pour elle, c'est "drôle".

Torturer l'esprit masculin est sûrement la chose la plus passionnante qu'elle aimait. Jusqu'ici, aucun n'avait résisté, elle les domine, les asservi, s'en sert, c'est un jeu malsain auquel elle joue depuis quelques années. Leur malheur lui est bien égal, son bonheur est bien plus important. Ce qu'ils pensent lui passe au dessus de la tête, l'opinion qu'elle a d'elle-même est assez haute pour combler celle de tout autre être humain en ce bas monde. Cet homme pouvait bien la trouver odieuse, insolente, idiote ; qu'importe, c'est ce qu'elle créée et laisse penser aux autres, car personne ne la connait ; elle ne se connait pas elle-même alors qui pourrait la juger ? Dieu ? Foutaise. Foutaise car elle dit et clame que Dieu, c'est elle, dans ses meilleurs côtés, et que ce "Dieu" responsable du malheur de la planète, des morts, des viols, des crimes, ce Dieu là, oui, lui, c'est un Homme. N'importe lequel, mais un homme, voilà tout.

De toute les façons, du moment qu'un homme la trouve belle, elle n'a que guère soucis du reste de sa pensée. Et c'est sans prétention qu'elle sait qu'elle est attirante, physiquement parfaite, c'est un fait, c'est comme ça, nul ne peut le nier car même si l'être humain qu'est Léane est odieux, elle est extérieurement irréprochable, c'est un fait. Cet homme la trouvait belle, ou mignonne ou ce qu'il veut. Elle l'attire, comme toujours, c'est indéniable selon elle.

"Qu’est-ce que tu es venue faire ici au fait ? Par pitié ne me dis pas que c’est pour admirer le paysage, ou parce que c’est interdit.."

Cette question vint troubler l'éloge qu'elle se faisait d'elle-même. Surprenante question, que répondre ? Manipuler? Jouer? Non, elle décida de jouer la carte de la franchise. A double tranchant. Elle sourit puis cessa de s'accouder pour se placer en face de ce bel inconnu ; elle le fixa à sont tour dans les yeux, avec cet air malicieux qu'elle joue si bien. Elle tendis sa main vers la sienne pour lui prendre sa cigarette. Tout en le fixant elle tira une taffe, devant lui, l'aspira, et lui souffla au visage des ses lèvres rouges, fascinantes.

"Les choses de la vie sont excitantes, n'est-il pas? Mais lorsqu'elles sont interdites, elles le sont encore plus! Je suis là pour le simple fait de ne pas pouvoir y être, c'est excitant! Et Pour ta gouverne, je suis belle je le sais, mignonne, charmante, pulpeuse et bien plus, en dépit de mon âge, c'est un fait, reconnais-le, critères de beauté généraux ou non, subjectivité ou non"

Elle avait prononcé ces mots de façon si désinvolte, érotique à souhait avec une pointe de malsain. Elle fixa de nouveau l'homme, il était pas mal, potable, fais elle ne tariait pas d'éloges sur lui, cela peut être dangereux.
Elle cendra. Tira encore et tendit la cigarette à son propriétaire.

"Tiens".

Elle sourit encore et décida de s'asseoir. Elle se tourna et donc et s'adossa à la rembarde et inspira de nouveau.
Qu'allait-il faire? Partir? Parler? Elle n'en avait aucune idée et ça l'excitait dans un sens, c'est pour cela qu'elle laissa échapper un léger rire en attendant une quelconque réaction.
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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptySam 29 Juin - 11:38

Tranquillement accoudé, Ikki la vit se lever du coin de l’œil, puis venir se placer en face de lui. Tendre la main vers la sienne d’un geste négligent, et lui prendre sa cigarette. Il laissa faire. Il s’en moquait, ne fumant que pour passer le temps et se donner une excuse pour traîner dehors en observant les gens. Alors il n’allait certainement pas dire quelque chose là-dessus. Même si il abhorrait le fait qu’on touche à ses affaires, surtout sans lui demander. Mais si elle avait posé la question, il lui aurait tout simplement répondu « non », sans explication. Tant pis, il avait encore plus envie de la voir jouer sa petite comédie, qu’elle semblait avoir débuté en se déplaçant.

Il avait raison. Voilà qu’elle lui jouait un petit numéro de charme maintenant. Non pas qu’il ne la trouve pas mignonne, mais les gamines de 16 ans ne l’attiraient pas vraiment. Parce que bon, 10 ans d’écart, il était peut-être malsain, mais pas pédophile quoi. Alors, imperturbable, il la regarda dans les yeux tandis qu’elle lui soufflait de la fumée dans la figure, technique sans doute usée et repassée. Il retint légèrement son souffle pour ne pas aspirer le petit nuage blanc, et se força à prendre un air un peu intéressé. Parce que c’était la réaction qu’il aurait du avoir. Elle voulait sûrement qu’il bave devant elle. Dommage, elle était tombée sur la mauvaise personne.

"Les choses de la vie sont excitantes, n'est-il pas? Mais lorsqu'elles sont interdites, elles le sont encore plus! Je suis là pour le simple fait de ne pas pouvoir y être, c'est excitant! Et Pour ta gouverne, je suis belle je le sais, mignonne, charmante, pulpeuse et bien plus, en dépit de mon âge, c'est un fait, reconnais-le, critères de beauté généraux ou non, subjectivité ou non"

Léane lui lançait des phrases tout aussi générales que celles qu’il avait prononcées tantôt. Bien fait pour lui. Sauf qu’elle rajoutait un ton assez érotique qui le laissait de marbre. Ça le faisait même sourire, mais pas pour les raisons qu’elle escomptait. Il se concentra donc sur les paroles, pour éviter de trop se trahir. Il avait raison sur un point : elle était venue parce que c’était interdit. Enfin bon, il n’y avait pas de quoi en être fière, ça n’avait rien de dangereux ou d’imprévisible. Sauf si les rambardes tombaient en ruines. Il devrait peut-être régler ça tiens.. Verser un peu de soude concentrée à certains endroits. Là ça donnerait un certain intérêt à braver cet interdit. Mais il y aurait sans doute beaucoup moins de monde, étonnamment..

Il avait enfin tranché son avis sur ce qu’elle faisait. De la comédie, du début à la fin. Non pas qu’il soit encore sûr, mais il le pressentait. Elle jouait la fille hautaine, fière, qui ne respectait pas grand-chose et avait tout le monde à ses pieds. La faille se dessinait doucement : une petite timidité sans doute, un manque de confiance en soi, et surtout un mépris des hommes. Ça s’était plus intéressant. Peut-être un viol ? Ou juste une déception. Vu son jeune âge ça aurait suffit.
Sauf que maintenant il voulait vérifier la véracité de sa théorie.

 « Enfin comme interdit il y a mieux.. La majeure partie des pensionnaires a déjà fait un tour sur le toit, va falloir trouver autre chose. Tellement banal…
Je sais que tu le sais, tu le montres déjà bien assez. Où est l’intérêt ? »


Sa dernière question avait été prononcé sur un ton curieux, comme s'il ne voyait pas l'avantage à se comporter comme elle le faisait. Ce n’était sans doute pas les réponses qu’elle escomptait. Mais il sentait qu’elle allait retomber sur ses pattes, chercher le moyen de reprendre le contrôle, et de le faire faire ce qu’elle voulait. Peut-être une nouvelle technique ? Il avait hâte de la voir changer d’angle. A moins qu’elle ne s’en aille vexée tout simplement, c’était encore une jeune fille.

Elle lui rendit sa cigarette, qu’il prit sans la quitter des yeux et la jeta par-dessus bord négligemment. Il n’en avait plus envie, assez de nicotine pour le moment. Il pourrait toujours en reprendre une plus tard. Elle retourna ensuite se placer à côté de lui. Fin du show, elle attendait sans doute de voir son petit effet. Calculatrice elle aussi, n’est-ce pas ? Sauf qu’il se débrouillait pas mal lui aussi, et que leurs méthodes différaient radicalement. Restait à savoir qui prendrait l’avantage..
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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyDim 30 Juin - 1:00

Et puis non. Elle se releva et s'adossa de nouveau. Elle n'arrivait pas à savoir ce qu'elle voulait de cet inconnu. La seule chose qu'elle ne voulait pas, c'était arrêter cette conversation. Il lui tenait tête, elle adorait ça. Il lui semblait si désinvolte, si froid, si énervant. Elle était sûre qu'il cachait quelque chose. Il fallait qu'elle le découvre pour s'en servir contre lui au cas où elle aurait à riposter un jour.

Ceci dit, une chose l'énervait tout de même, il ne semblait pas la désirer. Elle savait qu'il la trouvait jolie, mais il ne voulait apparemment pas d'elle. Chose inconnue à la jeune fille. Cependant, elle ne jouerait pas la carte de la séductrice, il s'y attendait bien trop. Mais comment agir? Quel angle de riposte choisir? C'était un défi à relever. Elle elle le relèverait, car elle réussi toujours ce qu'elle veut. Ceci dit, elle avait décidé de ne pas céder, même s'il lui proposerait quoi que se soit (ce dont elle doutait) elle ne céderait pas. Elle voulait une conversation plus spirituelle, peut-être avait-elle envie de le connaître un peu... Mais la froideur des phrases lancées un peu au hasard de la part de cet individu était agaçante. Elle savait qu'il n'étais pas comme les autres, mais au fond, de lui, elle s'en fichait royalement. Elle joue avec lui. Elle jouera encore et c'est bien mieux ainsi.

C'était une chose courante chez Léane. Son lunatisme frise la bipolarité. Un moment elle veut découvrir la personne et l'instant d'après, elle le manipulerait, elle était indécise, elle ne savait jamais ce qu'elle voulait, même si elle finissait toujours par laisser sa carapace prendre le dessus sur un inopiné moment de gentillesse.

« Enfin comme interdit il y a mieux.. La majeure partie des pensionnaires a déjà fait un tour sur le toit, va falloir trouver autre chose. Tellement banal…
Je sais que tu le sais, tu le montres déjà bien assez. Où est l’intérêt ? »


Formidable, une réponse. inspirant de nouveau pour prendre le temps d'analyser ces mots. La question était double, donc, 2 réponses à donner. Premièrement il lui parlait de ce foutu fait d'être sur un toit ! Il semblait la défier de trouver un meilleur interdit, une petite provocation, c'était le rêve selon elle, ça l'excitait dans un sens, car cela la poussait à se dépasser! Ensuite il demande l'intérêt d'avouer sa beauté... Quel idiot! Il fallait réfléchir à la façon de répondre. Marquer le temps entre les réponses était la meilleure chose à faire, car cela marquerait une envie d'attente. Lorsqu'on se dit qu'une telle réflexion émane d'une jeune fille de 16 ans, c'est plus ou moins impressionnant.

"Je ne cherche pas à innover, je fais simplement ce dont j'ai envie, quand j'en ai envie, je ne dois rien à personne - une première phrase lancée avec une telle froideur, comme si elle sous-entendait qu'il ferait mieux de se la fermer pour avoir oser poser cette question- Mais si tu as un meilleur interdit, quelque chose à me proposer, je suis toute ouïe, ça ne pourra que flatter ton ego d'homme si je t'obéissais".

Un ultimatum, une insulte déguisée. Elle avait clairement énoncé que son ego avait à être flatté. Un petit pic de rien du tout lancé avec l'intention d'une réponse surprenante. Elle avait commencé en douceur, et s'il lui répondait par un pic, elle lui montrerai ce dont elle était capable, car c'est en faisant croire qu'on est dominé qu'on domine.

Elle le dévisagea intentionnellement, de haut en bas et ne dit mot. Encore une fois, elle inspira une nouvelle fois, et ria, un rire moqueur, coquin. Elle tourna autour de lui puis se remit face à lui. A dire vrai elle ne savait pas trop quoi faire, avant de lui répondre, il fallait qu'elle fasse son intéressante, comme toujours.

"Sans te mentir, il n'y a aucun intérêt à clamer ma beauté, je le dis, c'est tout, comme tu peux le constater, il me plait de plaire, c'est tout, je dis que je suis jolie sans intérêt, car tous mes intérêts sont servis par moi-même, ma simple personne, que quelqu'un me complimente ou non je m'en fiche, à quoi ça sert qu'on me dise que je suis irrésistible, vu que je le sais déjà. Ce n'est pas de la prétention, seulement du réalisme".

Et voilà, son indécence à l'état pur, brut, lancé telle une bombe. Elle venait de lui dire "Je suis belle c'est tout, et ferme-la". Ça lui était égal sa réaction, même si elle l'intriguait.

A présent, elle s'ennuyait, elle ne savait plus quoi faire. Cet homme, elle voulait en faire sa distraction, elle ne voulait pas de relation sexuelle avec, juste qu'il l'amuse, purement, simplement, de l'amusement, qu'il devienne son bouffon d'un temps. Elle le regarda dans les yeux, lui sourit. Puis soudainement, elle lui attrapa le coude et s'approcha de lui.

"Ce n'est pas tout, mais qu'est-ce qu'on fait ici pour passer le temps? Il y'a tant à faire sur un toit... Distrais-moi".

C'était un test. S'il voyait une avance sexuelle, elle saurait qu'il ne vaut rien et quitterai la toit sans dire mot. S'il lui proposait une chose à faire, elle reconsidérerait cet homme et chercherait en profondeur ce qu'il dissimule.
Ceci dit, il était assez plaisant, et s'il l'allumerait, elle coucherai avec lui. Oui, voilà, elle s'en servirai et ensuite partirait, c'était ça! Voilà qui était parfait et qui lui convenait. Elle n'avait plus qu'à attendre la réaction de cet assemblement de testostérones sur pattes.
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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyDim 30 Juin - 9:42

"Je ne cherche pas à innover, je fais simplement ce dont j'ai envie, quand j'en ai envie, je ne dois rien à personne "

Beau discours, qui l’aurait presque convaincu si Ikki ne l’avait pas devant les yeux. Déjà Léane était bien trop jeune pour avoir vécu suffisamment d’expériences pour ce genre de phrase. Elle semblait trop gâtée aussi, comme si elle avait l’habitude que tout le monde lui obéisse. Il était temps que cela change, il allait lui donner une petite leçon de vie. Il savait très bien qu’il y avait toujours un moment où on ne faisait pas ce dont on avait envie. Et c’était un brusque retour à la réalité.

Ne prenant même pas la peine de répondre, il ne lui offrit qu’un petit sourire amusé qui reflétait le sens de ses pensées. Mais elle ne semblait pas en avoir fini ici.

"Mais si tu as un meilleur interdit, quelque chose à me proposer, je suis toute ouïe, ça ne pourra que flatter ton ego d'homme si je t'obéissais".

Là il éclata franchement de rire. Elle n’avait rien compris. Un coup elle disait qu’elle ne faisait que ce qu’elle voulait, l’autre elle lui demandait de lui trouver quelque chose à faire. Ce qu’il avait à lui proposer ne lui plairait pas. Et il avait l’habitude qu’on lui obéisse, non pas parce que c’était ce que voulait son ego, mais plutôt parce que la personne en face n’avait pas le choix. Apparemment Léane n’avait pas écouté les nombreuses rumeurs –souvent vraies- qui courraient à son sujet, ce qui expliquait sans doute son insouciance et son manque de vigilance. Elle risquait de le payer cher.

Allons, j’ose espérer que tu seras suffisamment intelligente pour trouver quelque chose à faire toute seule. D’autant plus si tu te réclames indépendante.

Non il ne relèvera pas. Quel intérêt ? Le jour où il voudrait jouer avec elle, il ne le lui proposerait pas. Il le ferait, un point c’est tout. Et il n’avait pas envie de satisfaire son envie de sensations fortes pour lui faire plaisir. Ce n’était qu’une gamine en mal de sensation, en mal de vivre. Rien qui ne le concerna.

Et voilà qu’elle rejouait un morceau de comédie, tournant autour de lui comme s’il n’était qu’un morceau de chair sur pattes. A combien le kilo ? Vous me faites un prix de gros ? Ah ah. Et pourquoi est-ce qu’elle inspirait tout le temps ? Tic nerveux ? Ou cela faisait-il juste partie de sa comédie ? Voilà qu’après avoir rigolé elle se plaça en face de lui une nouvelle fois. Ce qui ne sembla en rien le perturber, comme à son habitude.

"Sans te mentir, il n'y a aucun intérêt à clamer ma beauté, je le dis, c'est tout, comme tu peux le constater, il me plait de plaire, c'est tout, je dis que je suis jolie sans intérêt, car tous mes intérêts sont servis par moi-même, ma simple personne, que quelqu'un me complimente ou non je m'en fiche, à quoi ça sert qu'on me dise que je suis irrésistible, vu que je le sais déjà. Ce n'est pas de la prétention, seulement du réalisme".

Oh ça y est, il avait une gentille idée toute mignonne. Et s’il lui faisait un sourire de Joker ? Quelle merveilleuse idée ! Elle qui se trouvait tellement jolie, comment réagirait-elle ? Apparemment c’était au centre de sa vie, ou du moins du rôle permanent qu’elle tenait à jouer. Une fois ce rôle pris de force, que lui resterait-il ? Voilà qui serait vraiment intéressant !

N’est-ce pas un peu triste que de ne dépendre que de sa superficialité ? Que se passera-t-il le jour où tu ne seras plus belle ?

Inutile de lui préciser que ce jour risquait d’arriver plus tôt qu’elle ne le pensait. Mais c’était de sa faute aussi, à venir parader devant lui, lui jetant sa beauté en pleine face pour essayer de le déranger. Surtout qu’il n’était pas spécialement de bonne humeur après ses mésaventures du matin.

"Ce n'est pas tout, mais qu'est-ce qu'on fait ici pour passer le temps? Il y'a tant à faire sur un toit... Distrais-moi".

Instantanément Ikki se raidit. Elle venait dans le même temps de lui agripper le coude. S’il n’y avait eu que son geste, ou que ses paroles, il aurait sans doute réussit à se contrôler. Mais là s’en était trop. A jouer avec le feu, on se brûle. Ne se rendait-elle pas compte qu’il pouvait lui briser le bras en seulement trois gestes fluides ? Elle le prenait pour un bouffon, un jouet. Ça n’allait pas du tout. Elle était soit folle, soit inconsciente pour le défier ainsi.

Alors sans lui laisser le temps de réagir, il lui saisit avec la main opposée celle qui tenait son coude, se retournant dans le même temps, et profitant de son élan pour la projeter par-dessus son épaule. Et par-dessus la balustrade, dans le même temps. Sans doute une prise de judo dont il avait oublié le nom depuis longtemps. Il lui saisit ensuite l’autre main, et la regarda pendre, dos au mur, à sa merci. Le haut du corps contre la balustrade, les pieds pendant dans le vide. Le choc avait du être rude contre la pierre, et il ne lui restait qu’à ouvrir les doigts pour qu’elle finisse sa chute et s’écrase au sol.

Madame est assez distraite ? Ou peut-être en veut-elle encore ? –il fit mine d’ouvrir les doigts, ce qui la fit glisser de quelques centimètres-. On va changer les règles. Si tu ne trouves pas un truc intelligent à dire, tu tombes. Simple, non ?

On pourrait penser qu’une personne normalement constituée ne tuerait pas quelqu’un de manière intentionnelle, juste pour un affront. Seulement Ikki, si. Ce ne serait pas la première fois, ni sans doute la dernière. Là il se sentait mieux, la voir se rendre compte du changement d’ascendant apaisait son irritation croissante. Elle avait intérêt à répondre vite, parce que ses muscles ne tiendraient pas longtemps. Par contre, si elle respectait sa part du marché, il la remonterait, sans rancune. Ne lui restait qu’à trouver la bonne réponse, et vite.

[HRP : Ikki c'est un connard \o/ ]
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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyDim 7 Juil - 14:54


  
N’est-ce pas un peu triste que de ne dépendre que de sa superficialité ? Que se passera-t-il le jour où tu ne seras plus belle ?


C'était vraiment qu'un homme. S'il savait. La jeune fille ne dépend pas de sa beauté, elle ne dépend de rien. Il pense avoir toutcompris à Léane, mais il fonce droit dans un panneau. Elle avait réussi à l'agacer, à lui faire croire à cette facade de fille complètement pourrie et superficielle. Elle était décidement fantastique! Elle avait envie de continuer ce drôle de jeu. Elle ne savait pas de quoi il était capable et lui non plus, de toute évidence.


''Ce jour n'arrivera jamais''.


Il n'avait sûrement pas du l'entendre, car il ne répondait pas, ou alors, elle avait oublié de répondre oralement, comment savoir ?! Quoi qu'il en soit, elle lui balança aussi salement et aussi hautainement que possible ces quelques mots "Ce n'est pas tout, mais qu'est-ce qu'on fait ici pour passer le temps? Il y'a tant à faire sur un toit... Distrais-moi".
Elle s'attendait à une quelconque réaction de sa part, mais il eu l'air de se figer. Ca devenait à lors plus excitant. Allait-il enfin décider de prendre les devants? Allait-elle être surprise? Elle en trépignait d'impatience! Elle être soumise, mais pour voir si quelqu'un peut réellement la mettre plus bas que terre, elle doit d'abord lui faire croire qu'elle était dominante et impénétrable. Il paraissait ennuyant aux premiers abords mais ça avait l'air de changer, ce qui n'allait pas pour la déplaire il faut dire. Allez, Jeune Homme, Agis!


Soudain, elle ne compris pas trop ce qu'il se passait mais d'un coup d'un seul elle se retrouvait à moitié dans le vide. Non mais était-il devenu complètement fou ce salopard? Pour qui il se prenait? Il a cru que la vie c'était Open Bar? Qu'il pouvait faire ce qu'il voulait d'ELLE ? Ca n'allait pas se passer comme ça, il a cru qu'il était malin ? Mais non, elle l'était plus. Certes, c'était surprenant, étonnant et excitant, mais personne, ne peut traiter Léane R. Ritsu de la soirte sans en payer les conséquences qu'il se devait.


Madame est assez distraite ? Ou peut-être en veut-elle encore ? –il fit mine d’ouvrir les doigts, ce qui la fit glisser de quelques centimètres-. On va changer les règles. Si tu ne trouves pas un truc intelligent à dire, tu tombes. Simple, non ?


Les règles du jeu ? Il pensait en être maitre? Non, non. Réfléchis bien Léane.  Il veut entendre quelque chose d'intelligent à dire? Elle n'avait jamais dépendu de quelqu'un et là, ce n'est pas au sens abstrait qu'elle dépend de lui, c'est vraiment au sens concret. Il la lâche, elle meurt. Mais non, il n'en était pas question, elle ne mourait pas. Fort bien.  Le provoquer? Oh oui, comme ça, si elle venait à tomber, se serait sans regret, elle n'aurait eu à supplier personne!


"Oui je le suis. Et toi, tu t'sens puissant pour une fois dans ta vie? Tu te figures que je vais te supplier? Non, tu me remontes, tant mieux, sinon, tant pis. Les meilleurs partent toujours en premier. Tu n'es qu'un homme, tu perdais le contrôle du jeu, alors ton simple moyen de me dominer était d'user de la force? Pitoyable".


Elle avait lancé cela en le regardant droit dans les yeux, ces mots auraient humilié n'importe qui, mais elle ne parvenait pas à savoir ce qu'il pensait.





[HRP : Suffisait de supprimer le petit paragraphe *o*]
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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyLun 8 Juil - 13:31

''Ce jour n'arrivera jamais''.


Sa remarque murmurée arracha un petit rire à Ikki. Ah l’insouciance de la jeunesse.. Léane n’avait sans doute pas remarqué la menace implicite dans ses paroles, à moins qu’elle ait choisi de l’ignorer. Ou de le défier, pourquoi pas. Alors sa phrase n’était-elle que du déni, de la provocation ou autre chose encore ? Peut-être une part de sa façade d’idole prétentieuse ?

Seulement, il n’eut pas le temps de tirer ça au clair, puisqu’elle l’agrippa par le coude tout en lui balançant une tirade qu’il prit très mal. Suffisamment pour que Léane se retrouve à pendouiller dans le vide, seulement retenu des deux mains par Ikki. Une seule manière pour elle de s’en tirer : sortir quelque chose qui éveillerait l’intérêt de son tortionnaire. Sinon, aller simple pour le sol, visage écrabouillé, peau qui éclate sous le choc..

Tic tac.. Les secondes défilaient, tandis qu’Ikki se demandait combien de temps il allait tenir encore. Il savait que physiquement, il pourrait la garder comme ça encore quelques minutes, mais il allait sans doute s’impatienter bien avant. Parce que sa situation n’avait rien de très confortable, penché à demi au-dessus de la balustrade, pour l’empêcher d’être suffisamment haute pour remonter toute seule. Mais bon, le jeu valait bien quelque sacrifice.


"Oui je le suis. Et toi, tu t'sens puissant pour une fois dans ta vie? Tu te figures que je vais te supplier? Non, tu me remontes, tant mieux, sinon, tant pis. Les meilleurs partent toujours en premier. Tu n'es qu'un homme, tu perdais le contrôle du jeu, alors ton simple moyen de me dominer était d'user de la force? Pitoyable".

Là encore, elle lui arracha un rire, qui fit trembler tout son corps, et sûrement celui de la jeune fille par la même occasion. Zut, il ne fallait pas qu’il la lâche maintenant. Elle était trop mignonne. Nan mais franchement, en quoi pourrait-il se sentir puissant de traumatiser une petite fille ? Il fallait vraiment être tordu. Non, elle ne comprendrait sans doute jamais. Sa vie, la sienne, rien n’avait d’importance. Ils étaient tous là pour une durée limitée. Alors en quoi le fait de contrôler une existence pourrait-elle le faire se sentir tout puissant ? Il contrôlait déjà la sienne, et ça lui allait très bien. Le reste, ce n’était que du bonus. Au lieu de trouver un sens à la vie, comme tous les adultes pré-pubères, il avait décrété que celle-ci était absurde, et qu’il comptait bien passer le reste de son existence à jouer. A but uniquement lucratif et scientifique. Et non pour combler un certain manque de contrôle ou d’estime.

De même, elle ne pouvait pas deviner que s’il avait cassé le rythme, c’était avant tout pour essayer de voir sous sa façade. Parce que chacun se forgeait une carapace pour survivre, et que la sienne semblait bien épaisse. Il avait essayé une stimulation banale, qui malgré tout révélait souvent le vrai caractère des gens. Une rencontre furtive avec leur mort. Mais apparemment, ça n’avait pas marché ici. Il ne savait pas si sa réaction tenait d’une certaine impertinence –délicieuse- et d’une impulsivité qui lui faisait croire qu’elle ne risquait pas vraiment sa vie, d’un je m’en-foutisme pour sa propre existence, ou juste d’un calcul précis qui lui avait sans doute démontré que pour attirer l’attention d’Ikki, et garder la vie sauve, il lui fallait agir différemment du commun des mortels. A creuser, encore une fois.

En attendant, il allait tenir sa part du marché. D’un mouvement de torsion, il croisa ses bras pour mettre Léane en face du mur, puis il la remonta de quelques centimètres, avant d’ouvrir délicatement ses doigts et de placer les mains de cette dernière sur le bas de la rambarde. Opération délicate, qu’il accomplit avec attention, histoire de ne pas la laisser tomber sans le vouloir. Puis tandis qu’il la voyait remonter péniblement, il se mit à lui répondre, tranquillement, comme si elle ne venait pas d’essayer de l’insulter, et qu’elle ne pendait pas à moitié dans le vide. Il en profita aussi pour s’étirer brièvement, de manière féline.

Oh oui, je me sens sur-puissant. Menacer une gamine, tu ne sais pas à quel point ça peut me faire plaisir. Et heureusement que tu n’as pas supplié, sinon tu serais aller t’exploser en bas. Et non, ce qui partent le plus souvent en premier sont les imbéciles. Mais bon, tu ignores sans doute de quoi tu parles.

De l’ironie, qui suintait tellement de ses propos, que si celle-ci était matérielle on aurait pu la voir dégouliner tel un filet de miel de sa bouche. Oui, il se moquait d’elle. De la manière dont elle croyait savoir ce qu’il était. Mais il n’allait pas la détromper, oh non, il ne se souciait guère de l’avis d’une jeune fille. Son orgueil n’était pas assez gros pour ça. Pour le reste, il savait de quoi il parlait, et on pouvait sentir la menace implicite glisser sur son sourire carnassier.

Lui qui avait fait la guerre, il savait très bien qui mourrait en premier. Il y avait tout d’abord ceux qui se croyaient trop malins, et qui se faisaient avoir comme des débutants –tirés comme des lapins, ou butant sur une mine isolée-. Venaient ensuite ceux qui n’avaient pas de peur, et possédaient l’entraînement nécessaire. Ils fonçaient en première ligne, ou dans les opérations les plus périlleuses. Les meilleurs, comme elle le disait. Puis les derniers étaient les lâches. Que dire de lui, qui avait survécu ? Il n’appartenait à aucune catégorie. Soldat durant un moment, il était monté en grade, avant de virer dans les services chargés d’interroger les témoins. S’il avait survécu, c’était grâce à sa « chance », qui lui avait pris un œil en même temps que plusieurs mois de son existence passé en captivité. Mais qu’importe, il s’en était tiré. Qu’elle ne vienne pas lui ressortir ses citations à la con qu’on répétait sur les épitaphes de tous les soldats tombés au combat. Etre mort, ce n’était pas forcément très glorieux.

M’enfin, fini la nostalgie. Il se tourna vers Léane, qui avait finalement réussi à remonter, et lui adressa un grand sourire inquiétant.

T’en as mis du temps dis donc !

Tout en disant cela, il restait sur ses gardes, parce que généralement la majeure partie des gens mises dans des situations délicates aimaient bien s’en prendre au responsable une fois qu’elles en étaient sorties. Bizarre, non ?
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MessageSujet: Re: Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]    Obsession, quand tu nous tiens.. [ft Léane R. Wilson]  EmptyMar 16 Juil - 19:52

Désolée j'ai plus d'ordi je peux pas répondre pour le moment ♥♥♥
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