Ce sont toujours les indifférents qui sont les mieux renseignés -Aldith Wyntermist [Completed]

❝ Aldith & Wyntermist ❞

❝ L'indifférence fait les sages et l'insensibilité les monstres. ❞

❝ Identité❞

NOM : [ Wyntermist ]
PRÉNOM(S) : [ Aldith ]
ÂGE : [ 17 ans ]
SEXE : [ ♀ ]
CLAN : [ Virgo ]
NATIONALITÉ : [ Anglaise ]
ORIENTATION SEXUELLE : [ Hétérosexuelle ]
BATTLE : ~~[ Oui ]~~ / [Non]
ARME : [Stylet (sorte de petit poignard souvent caché dans les vêtements)]

❝ Hors RP ❞

SURNOM : [ fau-chan ]
ÂGE : [ 15 ans ]
DOUBLE COMPTE ? : [ Non ]
AVATAR : [ OC / Aoshiki ]
COMMENT TU ES ARRIVÉ ICI : [ Via une amie ]
UN MOT POUR LE FORUM : [ Nya ]
CODE : 0]Validé par Megan ]

Ce sont toujours les indifférents qui sont les mieux renseignés -Aldith Wyntermist [Completed] 322755Sansavatar

❝ Physique ❞

Pourquoi ? C'était toujours ce mot qui la hantait à chaque fois qu'elle voyait cette jeune fille de 18 ans. À cause de sa ressemblance qui lui faisait croire qu'elle voyait une illusion, qui lui faisait revivre son cauchemar, éveillée. Elle ne voulait plus la voir, elle souhaitait qu'elle disparaisse, elle et ses yeux bleus pâles, il y a longtemps elle les trouvait magnifiques mais maintenant ils la dégoutaient et lui rappelaient l'eau et la glace du lac de ce jour. Elle les revoyait toutes les deux, leurs longs cheveux noirs, lisses comme la soie, qui volaient avec le vent qui ébouriffait leurs franges. Identique en tous points, leur peau pâle à cause du soleil trop rare dans la région, leur taille moyenne, 1m65 aujourd’hui, hérité d’elle, elles se tenaient droites comme elle le leur avait apprît. Mais ce n'était qu'un souvenir. Auparavant la jeune fille portait des vêtements clairs avec des couleurs vives mais désormais elle ne portait que des vêtements sombres dans des tons de bleu et noir, même son uniforme était noir, elle l'avait teint. Ses vêtements n'avaient pas de signes particuliers qui indiquaient qu'elle s'y attachait, ils étaient presque tous ternes, sans motifs, dessins, strass, rubans ou autres choses de ce genre. Ses anciens habits avaient disparus et seuls ceux qu'elle préférait étaient encore là dans le fin fond de son armoire, mais ce n’était pour autant qu’ils en sortaient. La plus part du temps elle ne portait que son uniforme même si elle allait entrer dans une nouvelle école. Elle était justement en train de partir, elle se détourna de sa fille en espérant de plus jamais la revoir.

❝ Caractère ❞

Aldith n'aimait pas le nom que sa mère lui avait donné, il signifiait "trouver son but" mais elle ne se souciait plus d'une chose pareille depuis longtemps. Comme le fait qu'elle ne se souciait plus de ce que les autres pensaient d'elle. Ils la trouvaient froide et solitaire à cause de son regard et de la distance qu'elle mettait avec ceux qu'elle ne connaissait pas, mais si elle était indifférente et souvent seule, elle n’était pas particulièrement froide, du moins pas sans raisons. Sa mère la traitait d’individualiste parce qu’elle pensait d’abord à elle, puis aux autres mais elle n’était pas égoïste pour autant ni méprisante, Aldith pensait juste que c’est normale de penser à soi d’abord et ensuite aux autres. Elle ne se gênait pas non plus pour le dire, ça et ce qu’elle pensait en général car elle ne voyait pas à quoi servait la subtilité et la trouvait inutile, c’était de là que venait son extrême franchise. Elle était très distraite et avait facilement des moments d’absence où personne sauf elle ne savait ce qu’elle pensait, c'était pour cette raison qu'elle était connue comme détachée et très rêveuse, par contre elle était ouverte d’esprit et terre-à-terre quand elle n’était pas partie sur d’autre horizons. Aldith était souvent silencieuse et également un brin paresseuse et ne faisait pas de choses fatigantes sauf si elle y était obligée, c’était pourquoi elle paraissait un peu molle et passive mais ne vous fiez pas toujours à son apparence si vous tenez à rester indemne. Elle n'était pas particulièrement pessimiste ni particulièrement optimiste, juste réaliste. C'était pour ça qu'elle n'était pas spécialement sensible. Mais elle n'était pas insensible pour autant et elle respectait ceux qu'elle considérait comme le méritant et de ce fait elle était fidèle à ses amis. Aldith était pondérée, patiente et mesurée et faisait rarement les choses sous un coup d’impulsion, elle était également relativement impassible et presque imperturbable sauf si un sujet tabou était abordé mais sa fierté ne lui permettra jamais de se laisser dépasser par un coup d’émotion. On lui avait dit il y a longtemps que c’était le flegme caractéristique des anglais. Elle était justement fière de cela et aimait se le dire de temps en temps. Les choses qu’elle aimait étaient peu nombreuses peu importe dans quel domaine, mais ce qu’elle adorait par-dessus tout était de regarder le ciel car ce grand espace la facinait et l’apaisait lorsqu’elle était sur le point de craquer. Cependant Aldith haïssait les hypocrites plus que tout et ne pouvait pas les supporter car ils mentaient avec le sourire sans la moindre arrière pensée et ne se sentaient pas coupables peu importe ce qu’ils avaient fait, et ils lui rappelaient des souvenir énervants.

❝ Histoire ... ❞

Aldith Wyntermist était une enfant plutôt heureuse qui vivait avec sa famille constituée de ses parents et de sa petite sœur jumelle, Lily. Ce prénom venait du fait que les lys blanc du jardin venaient de fleurir le jour de leur naissance. Elle vivait dans une demeure qui aurait pu être considérée comme un mini château si elle avait été un peu plus grande, d’apparence ressemblante au style des maisons victoriennes mais ayant un accent médiéval à cause de la présence de pierre et non de bois sur la quasi-totalité de la façade. La villa était bâtie sur un grand terrain de plusieurs hectares ce qui laissait un très large espace pour toutes sortes d’activités. Elle et sa famille ont vécu paisiblement pendant onze années mais lors du onzième hiver tout changea.
Lors de cet hiver le lac des environs avait gelé comme chaque année, cependant contrairement aux autres années l’hiver n’avait pas été très dur, au point de presque le qualifier de chaleureux et donc la glace du lac était fragile. Les autorités des environs l’avaient remarqué et avaient mis des barrières sur les bords du lac et avaient prévenus tout le monde dans le voisinage. Quelques jours plus tard, après qu’elle se soit assuré que les autorités soient parties Aldith et Lily se faufilèrent entre les barrières et allèrent sur le lac. C’était l’idée d’Aldith car elle voulait voir l’endroit du lac où il y aurait apparemment des fleurs prises dans la glace, elle avait donc emmenée Lily et lui avait dit en chemin ce qu’elle comptait faire. Lorsqu’elles furent arrivées au lac, la vue était magnifique, les faibles rayons de soleil faisait étinceler la surface gelée, le paysage en arrière-plan était recouvert de neige immaculée, on aurait dit une image d’un conte de fée. Les deux jumelles commencèrent à chercher sur les rives mais au bout de quelques minutes elles se rendirent comptent que même en plusieurs jours elles ne pourraient pas faire tout le lac. Elles contemplèrent le lac qui s’étendait sur plusieurs kilomètres quand Aldith vit quelque chose sur une des rives au loin, comme elle n’avait plus beaucoup de temps avant que ses parents s’aperçoivent qu’elle et Lily étaient parties, elle décida de se dépêcher et de prendre le chemin le plus court pour aller voir. Au moment où elle réalisa que sa sœur traversait la surface du lac, Lily courut après elle pour lui dire de revenir sur la rive. Ce ne fut pas les cris de Lily qui firent se retourner Aldith mais le craquement de glace qui indiqua qu’elle commençait à se disloquer, comme pour confirmer ses pensées, une fissure énorme se forma à partir de l’endroit où se tenait Lily jusqu’à la rive. Les jumelles coururent le plus vite qu’elles purent jusqu’à la rive la plus proche mais déjà des blocs de glace se détachèrent laissant place à de l’eau glacée. Leur course s’en retrouva encore plus dangereuse car si les deux savaient nager la température du lac ne leur permettrait pas rester dans l’eau plus d’une minute sans perdre conscience et se noyer. Il ne leur restait plus que quelques dizaines de mètres lorsque Lily glissa sur la glace, elle tomba dans l’eau en entrainant Aldith qui essayait de la rattraper, et au contact de l’eau et au choc de température elles furent séparées. Aldith remonta à l’air libre en première et réussi à se hisser sur un bloc de glace tout près d’elle, dès qu’elle eu reprit ses esprits elle se mit à chercher sa sœur. Mais elle ne la vit pas réapparaitre au bout de deux minutes et commençait à paniquer, cependant ses parents lui avait apprit à rester calme et à ne pas perdre son sang froid en situation grave, elle se reprit donc en main et rejoignit la rive pour s’assurer de sa sécurité. Une fois hors de danger elle reprit ses recherches. Ce fut pendant qu’Aldith criait le nom de sa jumelle sans relâche que les secours arrivèrent, ils avaient été avertis par un passant qui avant vu la glace se briser avec des enfants dessus, ils savaient donc qu’il manquait une personne et qu’il fallait de toute urgence fouiller le lac. Aldith se fit raccompagner chez elle où elle vit ses parents sur le seuil avec un officier de police, à la vue de leur expressions elle se doutait qu’elle ne serait pas accueillie avec le soulagement de la voir sauve mais plutôt avec des visages glacials qui demandait des explications. Après ce moment elle ne se souvenait pas de grand-chose même si c’était elle qui relatait tout se qui c’était passé, comme si elle regardait de loin ce qui se passait. Ce fut probablement la gifle qu’elle reçut et les paroles de sa mère qui la ramenèrent à la réalité, elle était en train de se faire traiter de monstre insensible, elle se demandait pourquoi lorsque la scène quelques secondes auparavant lui revint en mémoire; un homme était venu et avait annoncé qu’ils avaient retrouvé Lily, morte.
Aldith n’avait pas réagit du tout jusqu’à ce que l’homme parle du fait qu’ils avaient trouvé des fleurs prises dans la glace près de sa sœur, des lys blancs. Lorsqu’elle entendit cela sa réaction fut aussi inattendue que déplacée, elle rit. Une fois que l’accès de colère de sa mère fut passé celle-ci exigea que sa fille s’excuse et s’explique. Aldith répondit juste qu’elle trouvait ironique que des lys blanc se soient trouvés là le jour de sa naissance et lui aient donné leur nom et qu’elles soient encore là le jour de sa mort, surtout quand les deux sœurs avaient appris la veille que dans le langage des fleurs, cette fleur signifiait la mort et le drame.
Quelques années après cet événement, Aldith avait reprit une vie normale, elle avait quinze ans. Elle allait à l’école comme tout le monde sans se soucier de ce que les autres élèves disaient derrière elle; les rumeurs propagées par ceux qui connaissaient l’histoire de la mort de sa jumelle avaient pris des proportions énormes qui donnèrent les mensonges sur les circonstances de l’accident de Lily. Des élèves malintentionnés avaient répandus des histoires où Aldith aurait intentionnellement entrainé sa sœur sur le lac et l’aurait poussé ou abandonné selon les versions. Mais elle ne s’en occupait pas et partait dans son propre monde pendant que les élèves la traitaient de meurtrière. Le jour où tout dérapa pour la deuxième fois était le jour où un élève eut la mauvaise idée de dire que c’était également la faute de Lily si elle était morte pour avoir suivit sa sœur dans un endroit aussi dangereux et donc qu’elle était idiote. Cependant, pour son malheur, Aldith passait justement par là et avait tout entendu. Si elle pouvait très bien supporter que l’on se moque d’elle et que l’on l’insulte, elle ne pardonnerait à personne si on parlait mal de sa petite sœur. Instinctivement elle se rua sur la personne qui venait de parler et sorti son stylet pour le pointer sous son menton. Elle avait trouvé cette arme par hasard dans un coffre, le stylet était noir, très simple sans ornements et la poignée en acier permettait une bonne prise. Elle s’y était entrainée depuis et le maniais dorénavant avec une dextérité sans pareil.
Elle lui ordonna de retirer ce qu’il avait dit ou elle n’hésiterait pas à le blesser. Pensant qu’elle ne le toucherait pas, il refusa. Aldith n’en dit pas plus et lui enfonça son arme dans l’épaule sans une once de remords puisqu’elle l’avait prévenu, elle n’aimait vraiment pas se battre mais si la raison était suffisante elle serait prête à tuer quelqu’un. Fort heureusement ce n’était pas dans l’école et elle ne se fit pas renvoyer et comme la personne qui s’était fait poignarder avait déménagé aussitôt après, elle n’eu pas de problème avec la police, mais avec ses parents qui n’en pouvaient plus, au point où son père partit de la maison et ne revint plus et sa mère sombra dans la dépression.
Un an plus tard, elle vit une brochure sur une école au Japon. Elle se disait que c’était l’occasion de s’éloigner un peu, mais il y avait un petit souci: elle ne parlait pas japonais, il lui faudra donc patienter un peu avant de pouvoir partir.
Le printemps de ses dix-sept ans elle embarqua dans un vol pour le Japon.