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 I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]

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Ikki N. Toshio














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Ikki N. Toshio



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MessageSujet: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptyMar 11 Juin - 20:32

Ikki entrouvrit péniblement les yeux, et sa vision se fit floue. Il pouvait voir des formes indistinctes penchées au-dessus de lui, des visages fantômes. Essayant d’esquisser un geste, il prit soudain conscience du poids sur tout son corps, répartit en bandes horizontales, lanières de cuir qui lui entaillaient la peau, faisant suinter un peu de sang aux creux de ses articulations. Une vague de panique commença à enfler, lui donnant envie de se débattre comme un forcené. Mais il ne fallait pas qu’ils s’aperçoivent qu’il était revenu à lui. Sa tête le lançait sourdement, le rappelant à sa blessure récente qui avait bien failli lui causer une commotion cérébrale. De ce côté-là il devrait s’en remettre, avec un peu de temps. Seulement, le temps, il en manquait cruellement.

Du mouvement. Ça y est, son répit était terminé. Il aurait bien aimé avoir quelques minutes de plus. Même s’il ne savait pas trop ce qu’il en aurait fait. Prier ? Il avait perdu la foi depuis longtemps, si tant était qu’il l’ait un jour eu. Revoir sa vie, comme dans les films ? Aucun intérêt, il y avait suffisamment de choses qu’il souhaitait oublier, et il avait pour l’heure la tête désespérément vide, tandis qu’il se concentrait furieusement. Penser à n’importe quoi plutôt qu’à l’endroit où il était.

Une main lui saisit brutalement une poignée de cheveux pour lui relever la tête, et des points noirs et blancs obscurcirent un peu plus sa vision. Un homme lui cracha à la figure quelques mots, auxquels il ne répondit pas. Son nom ? Il l’avait perdu depuis longtemps. Depuis deux ans, ce n’était plus qu’un matricule, perdu au milieu des autres. Seulement un peu plus malchanceux. L’homme lui asséna un revers de main, une fois, et il sentit un goût métallique dans sa bouche tandis que sa tête rebondissait lourdement contre le support où il était attaché. Encore des mots, criés, qu’il aurait pu traduire, mais son esprit refusait d’y associer un sens. Il vit alors du coin de l’œil une blouse blanche approcher un chariot d’objets contondants, une lame chauffée à blanc s’approcher de son visage. Pas de nom, juste un matricule. Il était déjà mort depuis longtemps en quelque sorte. Cette pensée parut l’apaiser l’espace d’un instant, calmant les battements précipités de son cœur. Il hurla.



Se réveillant en sursaut, Ikki vit qu’il s’était redressé dans son sommeil, et qu’il luisait de sueur. Forçant ses mains à se décrisper des draps, il en posa une sur son œil aveugle qui pulsait douloureusement. Comme si lui aussi se rappeler de cette époque, de ce moment. Merde. Ça faisait un moment qu’il n’avait pas eu de cauchemars. Qu’est-ce qui avait bien pu causer ça ? Peut-être en faisant semblant de remuer le passé avec Arwen. Ou encore d’avoir passé un agréable moment avec Suzie. Au fond, bien qu’il ne le lui ait jamais avoué, il la comprenait sur sa phobie de perdre un sens. Déjà qu’il ne voyait pas bien les reliefs et avait un champ de vision raccourci, il craignait plus que tout de perdre son deuxième œil. Plutôt crever comme un chien que devenir aveugle. Il se l’était juré. De toute manière il ne le supporterait pas, et deviendrait fou. A se perdre dans ses propres ténèbres.

Il repoussa ses draps d’un coup, et partit prendre une douche froide avant de s’habiller. Jeans noir, ceinture métallique, rangers, tee-shirt quelconque. Il avait enfin retrouvé son sang-froid et sa maîtrise après ça. Il toucha une dernière fois la cicatrice grossière qui couvrait une de ses paupières, observa un instant l'hideuse orbite vide, puis replaça son bandeau devant. Bizarrement, s’il avait subit plusieurs fois des tortures sans nom, la perte de son œil était ce qui lui laissait le plus de souvenirs désagréables. Peut-être parce qu’il pouvait ignorer les nombreuses cicatrices. Mais pas l’absence d’iris, qui se rappelait à lui chaque jour. Enfin, il ferait avec. Après tout, il n’avait pas de nom. Pas de passé. Juste un matricule à demi-effacé maintenant. Gravé sur une plaque métallique, à l’abri dans un coffre contenant quelques affaires importantes. Ce n’était pas un homme, juste une silhouette de pénombre, qui s’évaporait elle aussi. Il n’avait pas de but, pas d’avenir. Pas de passé, de point d’ancrage. Juste certains souvenirs gravés dans sa chair, et des envies versatiles. Ça lui suffisait. Il trouvait même ça apaisant. Ce n’était pas comme s’il lui restait quelque chose à perdre, n’est-ce pas ?


Décidément, la journée commençait bien. Il n’avait pas envie d’aller manger dans l’ambiance bruyante et odorante de la cafétéria, pourtant un café lui disait pas mal. Histoire de se remettre les idées et l’estomac en place. Il fallait qu’il trouve quoi faire aujourd’hui aussi. Peut-être avancer sur ses projets. Bizarrement, après chaque souvenir il avait du mal à s’amuser des autres, les torturer. Mais il ne s’en inquiétait guère, ça lui reviendrait le lendemain, comme toujours. Donc, il n’irait pas fréquenter l’infirmerie aujourd’hui. Sauf si l’infirmière arrivait à le chopper et qu’il s’y faisait traîner par la peau du cou. Mais ses outils qui lui étaient si familiers d’habitude lui paraissaient douloureusement froids et étrangers. Comme si leurs vraies natures ressortaient. Ou qu’il leur associait tout simplement la cause de son ancien calvaire. Il n’était pas d’humeur à se psychanalyser, tout de suite. Il se sentait juste las, excessivement las.

Il se composa un visage de marbre, comme à son habitude, et quitta sa chambre pour se diriger vers la salle des professeurs. Il avait parfait au maximum sa technique de dissimulation des apparences, aussi, il pouvait bien se passer une tempête à l’intérieur, que cela n’ondulerait même pas sa façade tranquille, presque ennuyée, avec un sourire aux coins légèrement retroussés de manière ironique. Et de toute manière, il était complètement calme à présent. Du moins il se forçait à le croire. Et y arrivait presque.

Une fois sur place, il remarqua que des personnes étaient déjà présentes. Il reconnut Arwen et Nobody L. Phantom, une prof de français un peu folle, qu’il n’avait vu que brièvement. D’ailleurs il fallait l’être pour se faire appeler Nobody. Il savait que ce n’était pas son vrai nom, puisque comme à son habitude il fouinait dans les affaires et les papiers de tout le monde, notamment les documents administratifs, petite mine d’informations passées qui permettaient de mieux appréhender le présent. Il sentit poindre une certaine curiosité dans son esprit vide sur la raison de son choix de surnom. Ça montrait un certain déni de soi. Enfin, peut-être arriverait-il à dénouer ce mystère. Il les salua tout en les gratifiant d’un petit signe de tête, et d’un étirement des commissures, comme s’il souriait malgré lui. Mais tout était calculé, une fois de plus.

Mesdames.. Un café peut-être ?

Ton courtois, poli. Rien à redire, si ce n’était cette étrange sensation de malaise qui prenait toute personne qui savait écouter chaque fois qu’il envahissait la pièce ou ouvrait la bouche. En attendant leur réponse, il sortit de la petite monnaie, se commanda un expresso et resta en suspens près de la machine, pour leur offrir la boisson de leur choix si elles le lui demandaient.

Il n’avait pas envie de parler. Juste s’isoler dans le noir, hurler toute sa rage et son ressentiment de l’époque, comme pour s’exorciser. Mais c’était trop tard. Il sentait que son monde serait toujours empli de ténèbres, et qu’il les verrait chaque fois qu’il se pencherait au-dessus de son esprit. Le fond de l’âme effraie. Il n’y avait rien à faire. Et il l’acceptait sans peine, évitant le risque ainsi de se faire submerger. Oui, il était dérangé. Mais il abritait sa folie tout au fond, lui créant un joli foyer douillet, pour garder un certain contrôle et l’empêcher par dépit de foutre le bazar dans sa conscience. Cohabitation pacifique. Guerre froide. On pouvait appeler ça comme on voulait. En attendant, il souriait, sûr de lui. Ce n’était pas comme si la menace pouvait venir de l’extérieur, alors..
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E. Arwen Aldarión














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MessageSujet: Re: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptyDim 16 Juin - 16:03


Les minces rayons de soleil filtrant à travers les stores clos m'effleurèrent le visage, me tirant de mon sommeil. Je dormais toujours aussi profondément... Tâtonnant sur ma table de chevet, je trouvai mon réveil qui indiquait à peine quelques minutes avant la sonnerie. Je soupirai et m'étirai. Ce n'était pas grave si je me levais plus tôt, comme ça je pourrai passer à l'infirmerie dire bonjour à Ikki, s'il était là. Je l'aimais bien, Ikki. Il était loin d'être l'homme insensible et sans attaches qu'il prétendait être... Enfin, je l'espérais. Mais il n'est pas seul, loin de là. Je ne suis qu'une élève, mais je suis là pour lui, et je ne suis pas la seule... J'aimerais bien qu'il prenne conscience de ça. Enfin bref... Je m'habillai prestement d'une jupe et d'un chemisier, brossai mes cheveux que je laissai lâchés, vérifiai que mon sac était fait et sortis de la chambre alors que Allen et Aaron se levaient à peine. Une fois rendue à la cafétéria presque vide, je me servis un chocolat et le bus lentement, grignotant une ou deux tartines, avant de me diriger vers l'infirmerie, discutant avec ceux que je croisais. En entrant, j'avisai le sweat à capuche posé sur le dossier de la chaise et sentis mon cœur s'affoler. C'était le sien. J'avais tellement envie de le revoir... Depuis que je savais qu'il était en vie, je n'avais qu'une envie, c'était d'aller à sa chambre d'hôpital malgré l'interdiction. Je pris doucement le vêtement et le regardai un instant, avant de le ranger dans mon sac. C'était décidé, j'irai le lui rendre. J'eus un sourire paisible et rassuré et fermai la porte mais une voix m'arrêta au dernier moment.

« Eh ! Oui, toi, euh... bref ! Elle est là Akane ? »

Je me tournai vers la personne qui m'avait interpellé, une jeune femme blonde que je connaissais de vue, la prof de français d'Alenaë. Celle qui était là une fois sur dix... C'était étonnant qu'elle se présente ici, à l'infirmerie. Quant à Akane... Je suppose qu'il s'agit de mademoiselle Yukikawa. Je lui souris et répondis avec un ton d'excuse :

« Je suis désolée, elle n'est pas encore là... Repassez plus tard ? Si vous avez le temps, bien sûr... »

Je vis quelque chose changer dans son regard. Mince, ai-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas... ? Elle me saisit les joues avec fascination et les étira un peu en parlant très vite sans que je comprenne quoi que ce soit. Euh, euh, je fais quoi... ? Et puis, je ne sais pas très bien comment, je me suis retrouvée avec elle dans la salle des professeurs. Affreusement gênée, j'allais m'excuser et filer mais Ikki entra à ce moment, me coupant dans mon élan.

« Mesdames.. Un café peut-être ? »

Je lui souris chaleureusement, heureuse de finalement le voir ce matin. Je m'apprêtai à décliner poliment, ayant déjà pris un petit-déjeuner et ne voulant pas m'éterniser, mais j'aurais bien voulu discuter un peu avec lui.

« ça ira, mais merci de l'attention », répondis-je doucement. « J'ai déjà mangé ce matin, et je ne voudrais pas abuser... »

Je ne savais pas quoi dire. Toussotant, gênée, je fis quelques pas vers la sortie mais m'arrêtai finalement juste devant lui.

« Je... eumh... Je me demandais... Comment vous alliez... ce matin... »

Je me sentis rougir, n'osant pas le regarder en face. Que... Je... Je me sentais tellement stupide. J'avais l'air tellement idiot. Je serrai mon sac contre moi, embarrassée, sans savoir que faire.


( HRP : Je suis partie du principe que No' trouverait ça trop drôle de voir une réplique miniature d'Ale' mais qui sait sourire 8D si ça convient pas tu peux me le dire, je changerai :3 )
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Nobody L. Phantom














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Nobody L. Phantom



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MessageSujet: Re: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptyLun 17 Juin - 19:40



Une journée monotone débuta, rien ne changea de d’habitude, elle s’était assoupie comme à son habitude après que l’allemand soit parti, pourtant un mal de ventre atroce l’avait sortie de son sommeil, la forçant à se lever alors qu’elle attrapa directement son paquet de cigarette pour en sortir une qu’elle porta automatiquement à ses lèvres, il l’aurait engueuler si il l’avait vu fumer ici, surtout alors se sentait mal. Mais bon elle s’en fichait bien après tout, jetant sa nuisette sur le bord du lit en attrapant de quoi s’habiller, et elle n’est pas allé chercher loin vu qu’elle attrapa la première chose qui, comme à son habitude, lui tomba sous la main. C’est ainsi qu’elle sorti complètement débraillée en jogging rose dont la capuche était remontée sur sa tête, les mains fourrées dans les poches alors qu’elle arpentait les couloirs du lycée d’un air endormi, les yeux à moitié fermé alors que deux grosses cernes étaient présentes.

Elle se dirigea prestement vers l’infirmerie en se tenant le ventre, espérant tomber sur sa chère Akane qui, comme d’habitude, lui donnerait un truc pour la calmer et ainsi lui permettre d’aller se recoucher une petite –ou d’aller bosser si elle tombait sur un des trois énergumènes qu’elle se coltinait-. Une fois devant la pièce tant attendu, elle posa son regard sur une petite blonde qui lui rappelait vaguement quelqu’un ... plus que vaguement même vu qu’elle ressemblait énormément à ... à ...

« Eh ! Oui, toi, euh... bref ! Elle est là Akane ? Lâcha-t-elle en s’approchant un peu plus, enlevant sa capuche. »

Elle le savait .... ELLE RESSEMBLAIT A ALENAË ! Elle était adorable et visiblement, elle savait sourire contrairement à l’autre blonde qui tirait la gueule les trois quart du temps, enfin le temps que la professeur de français l’avait eu à ses côtés, elle n’avait jamais voulu sourire, oh que non, pourtant elle avait tout fait pour voir un sourire d’afficher sur ses lèvres, mais non, c’était toujours cette mine déprimée.

« Je suis désolée, elle n'est pas encore là... Repassez plus tard ? Si vous avez le temps, bien sûr... »

ELLE ÉTAIT VRAIMENT TROP MIGNONNE ! La fumeuse lui attrapa les joues pour lui étirer, la fixant d’un air perplexe alors qu’elle lâcha rapidement un « Tuluiressemblestropc’estfouett’estropmignonneenplus ! » que la petite blonde n’avait sûrement pas compris au vu de la tête qu’elle affichait.

Une chose est sûre, elles s’étaient retrouvées toutes les deux dans la salle des professeurs avec une Nobody vautrée sur une chaise entrain de lire ses éternels papiers d’allemand, grognant à certains moments en mâchouillant le bouchon d’un stylo. Son mal de ventre était passé d’ailleurs, enfin il la lançait quelques fois, mais les plus grosses douleurs étaient parties, si ça se trouve elle a juste faim ... en plus elle n’avait même pas prit le temps d’aller grignoter un truc.

Lâchant un nouveau soupir, elle posa ses pieds sur la table en grognant de nouveau contre cette maudite langue qu’elle s’était obligée à apprendre, gribouillant sur ses feuilles lorsque la porte s’ouvrit, laissant apparaître un grand jeune homme aux cheveux rouges. Muuuuh. Ikki .... Ikki quelque chose Toshio, elle ne l’avait croisé que très rarement lorsqu’elle s’était rendu à l’infirmerie rendre visite à Akane pour discuter, mais jamais ils ne s’étaient adressés la parole.

« Mesdames.. Un café peut-être ? Demanda-t-il en souriant après les avoir saluer.
- Demande à un aveugle s’il veut y voir mon cher, bien sûr que je veux un café ! Prends moi c’que tu veux, je bois tout et n’importe quoi ! Répondit la blonde en riant légèrement, le bout de son stylo dans la bouche en relevant la tête vers le jeune homme, quittant ses feuilles remplies de lignes bizarres. »

La petite blonde toussota légèrement, intriguée, la professeur tourna la tête vers elle. Pourquoi elle était là d’ailleurs ? Elle ne devrait pas aller en cours à l’heure qu’il était ? Enfin, elle n’avait pas l’air d’être une mauvaise élève, donc elle devait savoir ce qu’elle faisait. Nobody la suivi du regard alors qu’elle se dirigeait vers la sortie, s’arrêtant devant Ikki –elle pensait qu’il s’appelait Ikki, mais elle n’était pas sûre-. Elle remarqua qu’elle avait serré son sac contre elle, et vu l’intonation de sa voix, elle était visiblement très gênée. Souriant bêtement, elle se contenta de se replonger dans ses papiers, histoire de ne pas les déranger.

[HRP : Désolé, c'est médiocre, étant assez occupée j'ai eu du mal à écrire un truc construit, et je ne voulais vraiment pas commencé avec un retard, en espérant que ça vous aille >< ]
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Ikki N. Toshio














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MessageSujet: Re: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptyMar 18 Juin - 17:47

Respire. Surtout ne te crispe pas. Shit. Ça n’allait vraiment pas fort ce matin. Ikki se força à rester détendu, pour ne pas crisper le moindre petit nerf. Dur combat que de lutter de toutes ses forces de manière à n’avoir.. Aucun résultat. M’enfin, les contradictions, ça le connaissaient, et il n’était pas à ça près. A rien du tout d’ailleurs. Ah si, à un œil peut-être. Ah ah.
 
Voilà qu’il se mettait à divaguer. Et c’était pas joli joli à voir. Il se concentra sur la scène qui se déroulait devant ses yeux. Juste à temps pour voir que la mignonne petite Arwen semblait heureuse de le voir, et toujours un peu gênée. Ses sentiments furent contradictoires, et assez violents, surtout pour quelqu’un d’aussi maîtrisé en temps normal. Même si bien entendu, cela ne se voyait toujours pas. Oh, un fin observateur (ou observatrice dans notre cas) pourrait remarquer une légère crispation de sa mâchoire. Mais Arwen baissait timidement les yeux, et la prof semblait trop fascinée par la bouille de la blondinette.
 
Une infime part de lui s’en réjouissait, et il ne voulait pas savoir si c’était causé par le fait qu’elle soit heureuse, ou parce qu’elle courrait littéralement dans la trame qu’il avait dessiné pour elle. Une autre part était un peu surprise, toujours pour les mêmes raisons. Et la dernière.. Il avait envie de la voir ravaler son sourire. Elle croyait que le monde n’était pas tout rose ? Et bien elle n’avait encore rien vu. Les contes de fées, c’était fait exprès pour être brisés. Eparpillés. Piétinés.
 
Pourtant il l’aimait bien. Mais là tout de suite, il mourrait d’envie de la détruire. Extérioriser un peu de cette rage qui le consumait de l’intérieur, en se vengeant sur une innocente encore pure. Quel plaisir il prendrait ! Peut-être qu’il le regretterait plus tard. Mais ça ne durerait pas longtemps. Lorsqu’on n’a plus de nom, rien ne dure longtemps.
 
Elle ne voulait pas de café. Tant mieux. Tu ferais mieux de partir avant qu’il ne soit trop tard, Arwen. Ce n’est pas comme si tu méritais ça, hein ? Deux pas vers la sortie, et la voilà qui se retourne. Suicidaire ? Non, juste inconsciente. Et c’est de ta faute, ça, Ikki. Il lui avait montré ce qu’elle voulait voir, un côté un peu inoffensif, et presque attachant. Ça lui donnait envie de vomir. Mais là aussi, il se retiendrait. Un peu de tenue, Ikki voyons, tu es en présence de jeunes dames. Mais bien sûr..
 
- Demande à un aveugle s’il veut y voir mon cher, bien sûr que je veux un café ! Prends moi c’que tu veux, je bois tout et n’importe quoi !
 
Instantanément, son regard pivota pour venir s’ancrer dans les yeux de Nobody, la jaugeant pendant quelques secondes avant de se faire moins perçant. Il l’avait oubliée, l’espace d’un moment. Les rares fois qu’il l’avait croisée, elle semblait assez dénudée et débraillée, et si le second adjectif pouvait s’appliquer ici aussi, elle portait une sorte de jogging rose. Là tout de suite, elle lui donnait mal à la tête. Tu me fatigues. Les couleurs étaient trop vives, sa voix trop forte. Bruyante. Trop bruyante.
 
Il était persuadé en plus qu’elle avait choisi exprès son expression. Et ce n’était pas le moment de rire des aveugles, et encore moins des borgnes. La rage qui commençait à monter changea de cible, et il se demanda un instant si elle lui dirait la même chose la prochaine fois qu’ils se verraient, après qu’il ait saisi le gentil criterium qui traînait sur la table et lui martèlerait le globe oculaire puis l’orbite avec ? Combien de coups et avec quelle force pour toucher le cerveau ? Il aurait le calme en plus. Après quelques hurlements, certes.
 
Mais l’avantage d’avoir des crises de rage, c’était qu’il avait pris l’habitude de les maîtriser. Aussi il laissa soigneusement ses sentiments décanter au fond de son âme et s’apaiser plus ou moins d’eux-mêmes, tandis que toujours impassible, il répondait à Arwen, puis Nobody, souriant toujours.
 
Comme tu voudras Arwen, si jamais tu changes d’avis n’hésite pas à me le dire.
Au moins vous n’êtes pas difficile madame, Nobody Phantom si je ne m’abuse ? Quoique, pardonnez-moi pour le madame, j’aurais plutôt dû dire mademoiselle, vous n’êtes pas encore mariée, je crois ? Tenez.

 
Après un instant de réflexion de quelques fractions de secondes, Ikki avait opté pour un capuccino pour Nobody. Elle semblait bien trop en forme déjà pour quelque chose de fort, et il voyait bien quelque chose d’un peu sucré. D’autant que les femmes aiment bien, en général. Et que de toute manière, elle lui a laissé le choix, alors si elle n’était pas contente, elle ne pouvait s’en prendre qu’à soi-même.
 
Mais derrière cette petite attention, et son ton toujours affecté, peut-être que Nobody avait saisi l’allusion. Comme pour tout le monde, il avait étudié son dossier. Et savait qu’elle était en couple avec un autre prof, un Orswald ou truc du genre. C’était en effet une menace déguisée. Pas sûr qu’elle la voit. Mais il venait de lui indiquer de manière implicite, que si jamais elle tenait tant à l’emmerder, elle devait bien surveiller ses arrières.. Et celles de ses proches.
 
Lorsqu’il tourna de nouveau la tête, il fut surpris de voir qu’Arwen n’était toujours pas partie, et se trouvait même pratiquement devant lui.
 
« Je... eumh... Je me demandais... Comment vous alliez... ce matin... »
 
Ah ah. Comment il allait ? Mal, super mal. A se sortir les viscères du ventre à coup de griffes. Ou celle de quelqu’un d’autres plutôt. C’était le genre de journée où il valait mieux rester coucher, attendre dans son lit que ça passe. Parce qu’il ne pouvait rien arriver de bon. Et que s’obstiner n’était jamais une bonne chose. Juste un risque de s’exposer à pire encore.
 
Devant l’air ultra embarrassé d’Arwen, l’autre blonde à forte poitrine se détourna un petit sourire aux lèvres. Mais qu’est-ce qu’elle allait imaginer celle-là encore ? Non pas que ça le dérange. Ce que les gens pensaient de lui, il s’en moquait. Arwen, amoureuse ? Ahah la bonne blague. Sûrement pas de lui. Amoureuse de son envie d’aider les gens, peut-être.
Mais bon, puisqu’il jouait la comédie, pourquoi ne pas en jouer une en plus ? C’était ce qu’on appelait une mise en abîme vivante. Alors il s’efforça d’adopter un regard un peu plus doux, passa une main faussement nerveuse dans ses cheveux, accentua légèrement son sourire, et lui répondit doucement.
 
Très bien, je te remercie. Même si je t’ai déjà dit que tu ne devrais pas t’en soucier. Et toi, comment vas-tu ?
 
Bien entendu, sa comédie était uniquement à l’intention de Nobody. De toute manière, Arwen avait baissé la tête, aussi elle n’avait pu remarquer que le changement dans le ton de sa voix. Le reste était entièrement laissé à l’appréciation de la blonde sulfureuse.

[HRP : C'est parfait Nobody, no stress 8D]
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E. Arwen Aldarión














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MessageSujet: Re: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptySam 29 Juin - 18:02


Un léger sourire fleurit sur mes lèvres quand il s'adressa à Mme Phantom – c'était donc bien elle. Il était attentionné, mine de rien. Et après ça, il prétendait être... Être quoi, en fait ? Il disait qu'il n'était pas une bonne personne. Mais qu'est-ce que ça englobe, exactement ? Et le disait-il dans l'absolu ou par rapport à moi ? Je retins un soupir. Qu'il était compliqué... Mais il était gentil, malgré tout. Je me détendis tout en poursuivant la contemplation de mes chaussures, toujours embarrassée.

« Très bien, je te remercie. Même si je t’ai déjà dit que tu ne devrais pas t’en soucier. Et toi, comment vas-tu ? »

Je redressai un peu la nuque, croisant son regard. Ikki était quelqu'un de réellement antipathique. Il était grand, imposant, surtout quand on songeait à ses origines nippones, et son bandeau rendait son œil unique vaguement inquiétant, brillant d'un éclat froid. Je souris en songeant qu'il était bien plus sympathique que son apparence ne le laissait présager. Glissant mes mains dans mon dos, je lui répondis, radieuse :

« Bien sûr que je me soucie de vous, Toshio-sensei. Je vais bien... Même si j'ignore un peu comment je suis arrivée ici. Je ne devrais pas y être d'ailleurs... Je suis désolée, je vais m'en aller, j'ai allemand... »

Une bouffée de honte m'envahit. Pour qui est-ce que je me prenais, à m'établir comme si de rien n'était dans la salle des profs ? Je rougis brusquement, ne sachant pas où me mettre, hésitante et intimidée.

( HRP : Et là, a pas de prof d'allemand 8D *sort*
Désolée du gros retard et de la longueur un peu catastrophique >< )


Dernière édition par E. Arwen Aldarión le Dim 4 Aoû - 14:13, édité 1 fois
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Nobody L. Phantom














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MessageSujet: Re: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptyDim 30 Juin - 20:16



Elle releva le regard vers l’homme aux cheveux écarlates lorsqu’il déposa un cappuccino à côté d’elle tout en lui souriant toujours, faisant lâcher le stylo que la blonde mâchouillait pour attraper le contenu du gobelet que lui avait tendu le jeune homme.

« Au moins vous n’êtes pas difficile madame, Nobody Phantom si je ne m’abuse ? Quoique, pardonnez-moi pour le madame, j’aurais plutôt dû dire mademoiselle, vous n’êtes pas encore mariée, je crois ? Tenez. »

Ils allaient tous lui faire la remarque ? Non, elle n’était pas encore mariée, malheureusement pour elle, quesqu’elle pouvait détester ce nom ... Phantom ... Trop de mauvais souvenirs, un nom de riche qui lui colle à la peau malgré ses vaines tentatives pour l’oublier, changeant son Hurricane en Nobody, pseudo qu’elle avait choisit sur les différents forums qu’elle squattait pour passer le temps, à l’époque elle disait « n’être plus personne », dépendant forcément des autres, un simple légume incapable de se débrouiller seul, un déchet. C’était peut être pour ça qu’elle l’avait choisit lui et pas un autre, mais elle-même ne le savait pas vraiment enfaîte, surtout que côté administratif, elle était toujours obligé de garder cette horreur : Hurricane. Surtout parce qu’elle se voyait mal se pointer dans les lieux administratifs et dit « Ouais bonjour, je voudrais m’appeler Nobody ! » surtout qu’elle ne voulait pas crouler sous les papiers administratifs, elle voulait d’abord avoir la nationalité japonaise ... et s’était pas gagné.

« Tu as raison, je ne suis malheureusement pas encore marier, un jour peut –être j’espère. Répondit-elle en riant bêtement, buvant gorgée par gorgée le liquide encore brûlant. »

Sans demander son reste, elle replongea dans ses documents d’un air presque sérieux, griffonnant quelques mots par-ci par-là sans pour autant se désintéressés des deux autres bien au contraire. Elle n’avait pu s’empêcher de sourire bêtement devant la réaction de la mini Alenae, suivant leur conversation d’un œil, relevant légèrement le regard lorsque Ikki passa une main dans ses cheveux, faisant lâcher un léger rire à la blonde.

« Bien sûr que je me soucie de vous, Toshio-sensei. Je vais bien... Même si j'ignore un peu comment je suis arrivée ici. Je ne devrais pas y être d'ailleurs... Je suis désolée, je vais m'en aller, j'ai allemand... »

Allemand. Rien que l’évocation de ce mot força la professeur de français à relever totalement la tête, posant ses billes violettes sur la petite blondinette.

« OH t’as allemand ? Tu passeras le bonjour à mon Arthur chéri de ma part, d’accord ? Non parce que ce matin il est parti sans me dire bonjour ! Elle afficha une petite mine boudeuse en rebouchant son stylo. Mais sinon j’ai une question ... Tu ne serais pas la petite sœur d’Alenae ? Tu lui ressembles vaguement, tu t’appelles bien Arwen, non ? »

La blonde retrouva rapidement son sourire, elle n’avait pas trop envie que cette blondinette parte, elle était mignonne et elle aurait bien voulu discuter un peu avec elle, surtout que ces maudites feuilles d’allemand commençaient à lui taper sur le système ... et ce cher Ikki ne lui inspirait pas vraiment confiance ...


[HRP : pas de soucis ~
Bon par contre je dois vous répondre en catastrophe pour pas vous bloquer une semaine, désolé ><

Et j’ai pas trop le temps de corriger mes fautes, j’essaye de faire ça demain ><
]
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Ikki N. Toshio














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MessageSujet: Re: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptyLun 8 Juil - 13:29

Il s’était sans doute trompé. Nobody –décidemment il ne s’habituait pas à ce prénom- ne semblait pas avoir relevé la pique de sa remarque qu’il avait faite en lui glissant la tasse entre les mains. Dommage. A vrai dire, un peu d’action, que ce soit verbale ou physique ne lui aurait pas fait de mal. Ça lui aurait même changé les idées tiens. C’était un bon remède pour oublier. M’enfin, soit il était très malchanceux, soit chanceux de tomber sur ce qui devait être sans doute deux des rares personnes à ne pas avoir d’arrière-pensée, ni à manier la langue comme autant de venin.

Impossible de tester de manière subtile alors. Sauf qu’il y avait Arwen. Il avait donc à jouer très finement s’il voulait réussir à jouer un peu avec Nobody sans qu’Arwen ne s’en aperçoive. Shit, elles avaient le même niveau de compréhension niveau manipulation. C’était donc mission impossible. Mais tant pis, au moins réfléchir un peu ne pouvait pas lui faire de mal. Et c’était un défi d’un genre nouveau à relever. Seul problème : il ne savait pratiquement rien sur Nobody, ajouté au fait qu’il était au point de rupture. Un faux-pas et il risquait de péter les plombs. Il sentait encore son cœur qui tambourinait contre sa poitrine comme s’il voulait en sortir, et des fantômes reminiscents venaient obscurcir l’iris de son œil unique au gré de leur va-et-vient.

Rester concentré, encore et toujours. Surtout ne pas s’oublier, et sombrer dans la folie. Tout le monde voyait son passé resurgir à un moment ou à un autre. Et la douleur qui irradiait dans son orbite vide ? Juste une douleur fantôme d’un membre disparu. Enfin si on pouvait appeler un œil un membre bien sûr. Que du scientifique là-dedans. Mais pourquoi le fait de le savoir ne l’aidait-il pas à reprendre le contrôle ? Tant pis, il ferait avec pour aujourd’hui. Pas question de prendre un de ses antalgiques qu’il donnait aux élèves à l’infirmerie. Souffrir, c’est être en vie. Tant qu’il ne se trahissait pas..

« Tu as raison, je ne suis malheureusement pas encore marier, un jour peut –être j’espère. »

La réponse de la prof de français ne tarda pas, le tirant d’une rêverie qui avait semblé durer des heures, au lieu de quelques secondes. Son rire niais lui donna envie d’exploser. Non décidemment, elle n’était pas assez complexe pour avoir relevé la mesquinerie de ses propos. L’allusion à son œil devait n’être qu’une coïncidence. Il fallait toutefois rester sur ses gardes, rien n’indiquait qu’elle ne jouait pas un triple jeu.

Côtoyer et parler avec quelqu’un de simple, sans manipulation ni autre aurait pu paraître rafraîchissant et agréable à Ikki, s’il n’était pas dans cet état. Là, voir toute cette niaiserie et ce semblant de bonheur lui donnait envie de la noyer avec son capuccino. Tout pour la faire taire. Comment pouvait-elle rire comme ça ? Elle n’ouvrait donc jamais les yeux ? Surtout à Infinite World, la pourriture humaine était partout. A moins que ce soit l’amour qui la mette dans cet état ? La bonne blague. Comme si quelques toxines et phéromones pouvaient changer quoique ce soit au monde dans lequel on vivait. Changer la vision, oui, c’était prouvé. Peut-être était-elle encore plus aveugle que lui.. Ah ah.

« Bien sûr que je me soucie de vous, Toshio-sensei. Je vais bien... Même si j'ignore un peu comment je suis arrivée ici. Je ne devrais pas y être d'ailleurs... Je suis désolée, je vais m'en aller, j'ai allemand... »

Zut, ne surtout pas oublier qu’il tenait deux conversations en même temps. Qui ne devait surtout pas se croiser, ni échanger leurs tons. Même s’il avait connu des jours meilleurs. Il ne se laissa que quelques secondes pour répondre, se disant qu’il inventerait au fur et à mesure, mais Nobody le coupa, et il fut soulagé pour une fois de cette intervention qui aurait dû le mettre en rogne encore plus.

« OH t’as allemand ? Tu passeras le bonjour à mon Arthur chéri de ma part, d’accord ? Non parce que ce matin il est parti sans me dire bonjour ! Tu ne serais pas la petite sœur d’Alenae ? Tu lui ressembles vaguement, tu t’appelles bien Arwen, non ? »

Tellement futile. Non franchement, comment pouvait-on afficher une moue de bouderie pareille seulement parce que son cher Arthur ne lui avait pas dit bonjour ? Ikki faillit éclater de rire d’incrédulité, mais ne réussit qu’à transformer son fou-rire mi-nerveux, mi-ironique en quelques éclats discrets, qui résonnèrent dans la salle. Une autre preuve de son manque de contrôle, d’habitude rien n’aurait franchi ses lèvres, pas même un sourire. Autant de mièvrerie, ça lui foutait la nausée. Sérieusement, quel âge avait cette prof ? Ce n’était pas plutôt elle l’élève et Arwen l’adulte ? Vu leur comportement respectif, on aurait pu le croire.

Ravalant la réplique acerbe qui lui brûlait la bouche, Ikki se concentra plutôt sur la fin de la phrase. Elles parlaient D’Alenae. Il y vit là l’occasion d’en apprendre d’avantage sur la sœur de la blondinette, sans trop se trahir. Et ça lui permettrait de changer de sujet, parce que la mièvrerie avait un gros impact négatif sur lui en ce moment, qui voyait tout en gris et sang.

Il s’adressa tout d’abord à Arwen.

Tu peux rester avec nous si tu le souhaites, je suis sûre que Madame Phantom est de mon avis. D’autant plus que vu l’heure, tu risquerais de déranger le cours. Je parie que tu es bonne élève, non ? Rattraper te sera facile. Et Arthur ne t’en tiendra sans doute pas rigueur s’il sait que tu étais avec sa chère et tendre..

Pas d’ironie, du moins trop visible. A vrai dire, si Arwen partait, il allait devoir partir aussi. Parce qu’il risquait de sauter au cou de la prof d’un moment à l’autre. Là tout de suite, elle lui insupportait. Sans doute parce qu’elle faisait preuve de la même innocence et insouciance qu’une enfant. Seulement, ce n’en était pas une. Elle n’avait donc pas le droit. Il s’adressa ensuite à cette dernière.

Vous connaissez Alenae ? Je n’ai jamais eu le plaisir de la rencontrer. J’imagine qu’elle doit être comme sa sœur..

Ikki n’attendait qu’une chose, qu’on le contredise. Il se trouvait avec les deux personnes les plus susceptibles de lui fournir des informations, et même à demi-fou il ne perdait pas de vue ses objectifs. Etude du comportement humain. Pratique pour passer le temps.


[HRP : Désolée du retard D8 je savais vraiment pas quelle tournure donner à notre rp.. >w<’]
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MessageSujet: Re: I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody]   I'm screaming out, f*ck that [ft Arwen & Nobody] EmptyDim 4 Aoû - 14:43


« OH t’as allemand ? Tu passeras le bonjour à mon Arthur chéri de ma part, d’accord ? Non parce que ce matin il est parti sans me dire bonjour ! Tu ne serais pas la petite sœur d’Alenae ? Tu lui ressembles vaguement, tu t’appelles bien Arwen, non ? »

Je me sentis envahie sous l'avalanche de questions et ne pus répondre tout de suite, embarrassée. Euh, euh... Est-ce qu'elle cherche à m'impliquer dans ses histoires personnelles ? Ce n'est pas que ça ne m'intéresse pas, mais... Euh... C'est gênant... Et puis je ne sais pas quoi dire... Aaaah, je sais pas quoi faire... ! Bon, on va faire comme si elle n'avait rien dit au début...

« Tu peux rester avec nous si tu le souhaites, je suis sûre que Madame Phantom est de mon avis. D’autant plus que vu l’heure, tu risquerais de déranger le cours. Je parie que tu es bonne élève, non ? Rattraper te sera facile. Et Arthur ne t’en tiendra sans doute pas rigueur s’il sait que tu étais avec sa chère et tendre... »

J'adressai un sourire de remerciement à Ikki. Il était vraiment gentil, je n'avais pas envie de m'en aller... Du moins pas tout de suite. Et s'il disait que je ne dérangeais pas, tout allait bien.

« Vous connaissez Alenae ? Je n’ai jamais eu le plaisir de la rencontrer. J’imagine qu’elle doit être comme sa sœur... »

Je passai une main gênée dans mes cheveux. C'est que... ça dépend ce qu'il veut dire par « comme sa sœur »... Et puis je ne savais pas trop comment réagir. Mieux valait ne pas laisser paraître tout le mal que m'a raconté Alenaë à propos de sa prof de français... ça faisait bizarre de voir que celle-ci avait l'air de l'apprécier... Même si elle avait l'air plutôt gentille et agréable. C'était mignon de la voir parler d'Oswald-sensei... Quoi qu'il en soit, je n'allais pas donner une mauvaise image de ma sœur.

« Alenaë est quelqu'un d'assez discret », affirmai-je après avoir repris contenance en replaçant quelques mèches derrière mon oreille. « Elle a du mal en société... Et elle est un peu radicale dans sa façon d'agir... Je suis désolée si elle vous a déjà blessée ou offensée, Phantom-sensei », m'excusai-je auprès d'elle. « Elle a bon fond mais... Je crains qu'il ne faille creuser profondément... », terminai-je avec un petit sourire contrit.

C'est le moins que l'on puisse dire... Je crois que j'ai réussi à retranscrire la vérité sans pour autant la rabaisser.

( HRP : C'est moi qui m'excuse D8 mais je rentre chez moi dans quelques jours donc ça ira plus vite o7)
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