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 Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari

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Ryuku E. Hitori














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Ryuku E. Hitori



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MessageSujet: Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari   Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari EmptyMer 5 Juin - 18:15


C'était décidé. Pour toujours. Il détestait la SVT pour TOUJOURS. Non pas qu'il avait de mauvaises notes dans cette matière, elles étaient honorables. Seulement ... Qui. QUI. QUI ETAIT LE SADIQUE QUI S’ÉTAIT SENTI OBLIGÉ D'INVENTER DES TERMES AUSSI ... AUSSI ... AUSSI BARBARES ET COMPLIQUÉS POUR DÉSIGNER DES CHOSES PLUTÔT SIMPLES ? Ceci dit, la physique-chimie utilisait des noms encore plus étranges que ceux-ci pour les molécules mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Simplement, le fait qu'on utilise des appellations aussi tarabiscotées juste pour qualifier ce qui lui pourrissait la vie le rendait encore plus amer vis à vis de sa condition. Mais Ryuku soupira et s'étira paresseusement, froissant légèrement les feuilles sur lesquelles étaient consignés les résultats de ses dernières analyses. Oui, vraiment, c'était pas son truc, la SVT. Aaaah, si seulement la vie pouvait être aussi bien réglée et fixée que les maths. Mais non.

Il réajusta machinalement son casque sur ses oreilles, geste qui était presque devenu un tic chez lui. Cette visite médicale mensuelle le faisait descendre en ville pour quasiment toute une matinée et de ce fait, il était déjà 12h30 lorsqu'il descendit du bus qui le ramenait au pensionnat. Qu'est-ce qu'il avait loupé déjà ... Sciences sociales, japonais et anglais. Bah. Ce n'était pas si grave. Il ne s'intéressait pas aux sciences sociales et n'avait pas de difficultés particulières en japonais ou anglais. Bref, autant dire qu'il n'en avait pas grand-chose à faire, d'autant plus que pour une fois, il avait une excuse véritablement valable. Il plia distraitement ses analyses et les fourra dans son sac tandis qu'il se dirigeait vers l'établissement. A l'heure qu'il était, tout le monde devait être dans le réfectoire, en train de manger. Rien qu'en pensant à la perspective de devoir s'asseoir au milieu de ce troupeau dense et surtout braillard, il avait envie de vomir. Aussi fit-il un détour par le dortoirs pour piocher dans ses snacks. Pas très nourrissant, pas non plus très recommandable au vu de sa santé, mais que pouvait-il y faire ?

Grignotant donc un de ses onigiri, il prit en suite la direction du bâtiment principal. Le brun avait en tête de se poser dans une salle pour pouvoir manger sans risquer d'être dérangé par une personne inconnue. Qui aurait pu se mettre en tête de squatter le banc à côté de lui. L'HORREUR. Parler. A. Un. Inconnu. Qui. Vient. Te. Pomper. L'air. Pendant. Ton. Repas. Le dégoût qu'il éprouvait concernant l'interaction sociale n'était plus à prouver.

Et c'est ainsi qu'il se retrouva par le pouvoir du Deus ex Machina dans le local d'Arikari. Il savait pas vraiment s'il avait le droit de manger ici mais bon. C'était jamais qu'un onigiri. Ça fait pas de miettes. Il laissa donc tomber son sac sur le sol et tira une chaise pour s'asseoir avant de s'apercevoir qu'il y avait quelque chose dessus. Un ... light novel. Ryuku cligna des yeux. Qu'est-ce que ça faisait là ? Il avala sa dernière bouchée de riz et saisit le livre avec son autre main pour le feuilleter ... Ou la pire erreur qu'il pouvait commettre. Il savait pourtant parfaitement qu'il était la preuve vivante que la loi de Murphy existait. Mais sa curiosité l'avait emporté. Lui faisant quasiment regretter d'être entré dans cette salle. En même temps, s'il avait vu la couverture et pas la quatrième de couverture ... Peut-être qu'il aurait su à quel genre appartenait le récit. Et aussi son rating. Il fallait aussi qu'il tombe sur LA page. Si bien qu'il laissa purement et simplement retomber l'ouvrage sur la chaise, qui la heurta avant de s'écraser au sol en se fermant sur un claquement sec pendant qu'il reculait précipitamment comme s'il s'était brûlé.

– WHAT THE FUCKING HELL IS THIS SHIT ?!!!

Car oui, Ryuku se remet à parler en anglais - sa langue maternelle n°1, la 2e étant le japonais - quand il perd ses moyens. En l'occurrence, son innocente et sa pureté viennent d'en prendre un coup, donc excusez sa vulgarité. Et également son karma de merde, puisqu'il trouva le moyen de trébucher en arrière sur la lanière de son sac et se croûter au sol très élégamment. Notons au passage que son crâne fit l'expérience d'une violente collision avec le coin de la porte qui venait de s'ouvrir.

– BLOODY HELL-

Le reste de sa phrase se perdit dans une flopée de jurons qui la rendirent incompréhensible.


Dernière édition par Ryuku E. Hitori le Mer 5 Juin - 20:13, édité 1 fois
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Hakai N. Ongakû














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MessageSujet: Re: Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari   Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari EmptyMer 5 Juin - 19:58

Je me réveillai, sobre pour la première fois depuis... une éternité. Mon bras se tendit machinalement pour attraper une hypothétique bouteille posée à côté du lit, mais il n'y avait rien. Je soupirai et me retournai, vérifiant si elle était toujours là. Non. Elle était partie... Ce qui était normal, après tout. Elle donnait déjà énormément d'elle-même pour moi. Elle avait droit à une vie... Parfois, je me demande pourquoi on sort ensemble. J'ai l'impression que... que ça lui fait plus mal qu'autre chose. Enfin bref. Pour une fois que je suis pas bourré, faudrait que je fasse quelque chose de ma vie, et arrêter de me poser des questions. Je posai mon cerveau dans un coin (au sens figuré, bande de cons) et sortis de la chambre pour me diriger vers la mienne. Oh bordel. C'est devenu le parcours du combattant, ici. Entre les fringues, les livres, les jeux, les bouteilles vides, ... Y a que le coin de Manon qui semble préservé. Elle a dû piquer une colère et instaurer un droit de douane pour pouvoir accéder à son coin. En même temps... Je sais pas qui est le plus bordélique entre Ryu', Blake et moi. Je ramassai avec énergie les deux-trois bouteilles les plus proches et les déplaçai de l'entrée au pied de mon lit, avant de chercher des fringues potables dans mon armoire. Merde, faudrait peut-être que je pense à foutre tout ça au pressing... Une fois un T-shirt enfilé, je parvins à dénicher une veste en jean noir et un pantalon identique qui me tombait sur les hanches. J'ai maigri. Comme c'est étonnant... La spéléologie est sans aucun doute ma passion favorite. Je repartis à la recherche de fringues, trouvai une ceinture correcte et des chaussettes dépareillées et enfilai finalement mes bottes qui auraient bien besoin d'un coup de cirage. Génial. Je me suis habillé. Et ensuite ? Il devait être dix heures ou dix heures et demie, un truc comme ça. J'envisageai d'aller en cours mais j'étais incapable de me rappeler ce que j'avais ce jour-là. Dans le doute, je choisis l'abstention. Bah, c'est pas comme si j'allais leur manquer, au moins deux semaines que je venais plus... Le fouillis indescriptible qui régnait dans la chambre me décida. Ce sera ma BA pour les dix prochaines années. Sans vraiment réfléchir, je rassemblai les cadavres de bouteilles – j'ai vraiment bu tout ça en deux semaines... ? – dans un coin, avant de les foutre dans un sac poubelle trouvé dans le coin de Blake (faudra qu'il m'explique ça, tiens). Dans un deuxième sac poubelle. Dans un troisième... Merde, va vraiment falloir que je me calme. Tu parles... Je prédis la rechute pour ce soir, 22h, dernier délai. Le tri sélectif, c'est l'avenir, qu'ils disaient ; trier les affaires de trois mecs plus bordéliques les uns que les autres, c'est drôle. Très drôle. Les jeux sont à Ryu', okay, là-dessus j'ai pas de problème – AH LE CON, IL A PROJECT DIVA, VIREZ-MOI CE TRUC DE MON CHAMP DE VISION – et les caleçons à Blake. Enfin, je suppose. ... Ouais non, ce genre de trucs, ça m'étonnerait que Ryu' en porte. D'ailleurs, j'éviterai de fouiner chez l'autre roux, à l'avenir. Oh, un paquet de clopes abandonné, c'est pour moi, ça. Le jean... Ryu', hein, c'est un peu... évident. Sérieux, j'ai l'impression que ses jambes font la taille de mes bras. Le T-shirt, Ryu' aussi, et... J'ai failli dire que ce truc était à lui. Il l'aurait mal pris. Vraiment mal pris. Je pris le soutien-gorge aventurier par le bout des doigts et le déposai chez Manon. À moins que ce soit un de Kaoru. Je m'en fous. JE VEUX PAS SAVOIR. MERDE.

C'est un retour à la vie très bizarre, mine de rien. Bon, c'est loin d'être parfait, mais... Genre, je viens de passer au moins une heure à ranger. Je passai machinalement la main dans ma poche pour en sortir mon portable, mais j'avais oublié que je l'avais mis... Quelque part. Ailleurs. Et d'ailleurs, ce n'était pas plus mal. Je jetai donc un œil au radio-réveil de Ryu' et- SÉRIEUSEMENT ?! MIDI ?!! Je viens de passer deux heures de ma vie à faire du nettoyage. Amen.

Sortant du dortoir, je croisai des gens vaguement familiers qui me scrutèrent pendant que j'étais plongé dans mes pensées. Et sinon, je fais quoi ? Je pourrais aller voir Kaoru, mais elle serait probablement entourée de ses potes, et j'avais pas envie de la déranger – d'autant que j'avais pas envie de voir leurs gueules. Je crois que je veux plus voir personne. M'arrêtant un instant, j'allumai une clope avant de poursuivre ma route. Mes pas me guidèrent d'instinct vers notre local. Ça faisait une éternité que j'y avais pas mis les pieds... J'allais poser la main sur la poignée lorsqu'une voix hurla à l'intérieur. PUTAIN. Y SE PASSE QUOOOI. Sans réfléchir, j'ouvris brutalement la porte, le regrettant alors qu'un bruit sourd résonnait dans la pièce et que la même voix s'élevait. Je la connais, cette voix. Je suis incapable de l'identifier mais je la connais. Qu'est-ce que c'est que cette... OH. Je pensais pas le trouver ici. Ce qui était très con, puisqu'il est l'un des rares à posséder la clé.

« Ryu' ? Qu'est-ce que tu fous là ? »

Le fait qu'il soit actuellement écroulé sur le sol à insulter la terre entière en anglais tout en se tenant la tête me renseigna sur la situation. H-H-HEADSHOT. Et merde. Je lui pris le bras et le relevai en évitant qu'il se fracasse le crâne une seconde fois.

« Merde, désolé. Ça va aller ? »

Hahaha, qu'est-ce que je suis drôle quand je deviens prévenant. VDM. Mais putain, ça fait vraiment bizarre de le voir après tout ce temps. Ça fait mal, aussi. Parce que je sais que... Que même s'il est là... Arikari, c'est fini... Je doute que les autres aient envie de continuer... Je sais même pas si moi, je veux continuer...

( HRP : Oui, Hakai n'a pas encore remarqué le yaoi, je tiens à ce que Yuyu voit sa réaction 8D )
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Yukari A. Shûzen














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Yukari A. Shûzen



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MessageSujet: Re: Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari   Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari EmptyMer 5 Juin - 21:15

Ca faisait … Longtemps que je n'étais pas aller à la bibliothèque aussi tôt, le matin. D'habitude, j'y élisais domicile dans l'après-midi, pour me vider l'esprit de tous ces cours, et de toute cette pression, et essayer d'oublier … Ça. Il n'était plus là, et je l'avais en travers de la gorge. Bon d'accord, je n'étais pas la personne la plus proche de lui, et je ne le connaissait pas vraiment, mais nous traînions ensemble, jouions dans le même groupe, alors forcément … J'avais du mal à l'accepter. Du mal à me dire que je … Que nous ne le verrions plus jamais. Je respirais lentement, et détachais mon regard du conte que j'étais en train de lire. Tiens, la pause-déjeuner a commencé ? C'est passé vite, trop vite. Pourquoi le temps se presse-t-il lorsque qu'on veut à tout prix qu'il ralentisse ? C'est tellement … Triste. Je refermais le bouquin, et le rangeais à l'étagère correspondante, pour quitter les lieux. Je poussais la grande porte, et fut abruti par la lumière de l'extérieur. Contrairement à la lumière qui traversait les fenêtres de la bibliothèque, qui était douce, et agréable, celle-ci pulvérisait les yeux, brûlait la rétine. Si bien que j'eus un temps d'adaptation assez long avant de voir nettement. Sûrement parce que j'étais trop focalisé sur mon livre, aussi. Je voyais encore les mots dans mon champ de vision, c'était assez gênant. Je me frottais littéralement les yeux, et avançait d'un pas non-assuré dans le couloir.

J'étais au 2ème étage ? Y'a quoi au deuxième ? J'ai même pas la tête à réfléchir. Baissez juste la luminosité please, je n'arrive même pas à regarder l'extérieur. Ah, je dois avoir des cernes assez marquées, j'ai mal dormi. Bonjour la Drew attitude. Je baillais à m'en décrocher la mâchoire, et sortis mon portable. Pas de messages. Comment va Ryuku ? Et Hakai ? Et Piper ? J'ai également entendu dire que Arwen était proche de lui aussi, j'espère qu'elle va bien … Oui, j'espérais vraiment qu'aucun d'eux n'avait fait une chose irréparable par désespoir, je l'espérais … J'avais peur. Peur de perdre quelqu'un d'autre. Peur de perdre une troisième personne … Oï. Arrête de penser à ça. Je secouais ma tête de droite à gauche, et fit un détour pour aller dans ma chambre. Je piquais un deuxième sweat ( Je suis l'adepte des pull + sweat, allez savoir pourquoi. ), et piochais un taiyaki dans un paquet caché sous mon oreiller. Maintenant, il fallait que je me change les idées. Retourner à la bibliothèque ? Je croiserais peut-être des gens, là-bas. Je fis rapidement le tour de la chambre, et tombai sur la housse de ma guitare. … Le local. Je crois que je vais aller faire un tour là-bas. Même si … S'il était souvent là-bas, lui aussi. Tch, Yukari, arrête, sérieusement. Je zippais ma housse, vérifiant la présence de ma guitare à l'intérieur, et la calai sur mon épaule pour me diriger vers le local.

Sur le chemin, j'avais l'impression que toutes les personnes que je croisais me semblaient étrangères. Même celles que je connaissais. Je marchais tout droit, la tête baissée, ne faisant attention à rien. Une bousculade par-ci, puis par-là. Faute d'inattention de ma part, et je m'en excusais silencieusement. Arrivé devant le local, la porte était déjà ouverte, ce qui me surpris quelque peu. Je m'avançais doucement, et restais droite devant ce que je voyais. On aurait dit qu'il y avait eu une mini-explosion. Pourquoi Hakai tient Ryuku pour le relever ? Il l'a frappé, ou quoi ? Bon, inspire, expire … Et souris.

« Hm, salut les gars. », dis-je en faisant un petit sourire.

Enfin, j'essayais. Ca se trouve, ce n'était pas crédible du tout. Ca se trouve, ils ont très bien vu que ça sonnait … Faux ? Ou pas vraiment vrai, dans tous les cas. Enfin, si, tout de même. Je me détendis, et respirais profondément.

« Est-ce que ça va ? Vous … … … Oh. … IIIIIIIIIIIIIIH. »

Je virais ma housse de mon épaule ( R.I.P guitare adorée ), et me précipitais sur le livre qui était à terre. MON LIGHT NOVEL. Tu étais donc là ! Et dire que j'ai failli aller demander à Kaoru si elle ne l'avait pas embarqué, ou si elle avait vu quelqu'un le prendre par mégarde. Je lui fis un gros câlin, et fixais la couverture, mes yeux remplis de petites étoiles scintillantes.

« Nyaaaah, je t'ai cherché partout, mon ya- … Light novel adorééééééé ! », m'exclamais-je en le frottant contre ma joue.

… Ah oui, c'est vrai, je ne suis pas vraiment seule. Ahem. MAIS D'ABORD, RETROUVER MA PAGE. Je le feuilletais, inintéressé par les pages que je n'avais pas encore lu. Hmmmmm … La, voilà, cette page-là. C'est le moment où il commence à l'énerver alors qu'il écrit son article, uh uh ! Maintenant, Hakai et Ryuku.

« Ahem. Donc euh … Bonjour ? Euh … … Vous n'avez rieeeen vuuuuuuuuuu ... », dis-je en faisant des vagues avec les mains.

Okay, technique d'hypnotisme inutile. Puis, la technique de « Regardez moi dans les yeux » allait pas marcher non plus. Je suis tellement fatiguée que mes cernes ont doublées de volume. … Nan, en fait, je dois vraiment avoir la même tête que Drew onii-chan …

( HRP : DOHOHOHOHO, c'trop aimable de ta part. 8D )
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Ryuku E. Hitori














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Ryuku E. Hitori



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MessageSujet: Re: Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari   Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari EmptyVen 7 Juin - 14:27


Ça faisait mal, bordel. Les mains crispées sur la tête comme si elles pouvaient le protéger de la douleur, il resta un instant à terre en ignorant complètement la personne qui venait de lui envoyer la porte dans le crâne, en continuant à insulter toutes les choses possibles et imaginables. Jusqu'à ce qu'on le remette sur pied sans lui demander son avis - BORDEL, il venait de se fracasser le crâne, le relever était peut-être encore un peu prématuré, imaginons un instant qu'il ait écopé d'une commotion cérébrale, ce qui est parfaitement plausible au regard de sa faible constitution -. Et puis, on ne savait jamais ... Il espérait juste que Ça n'allait pas faire des siennes. Pas maintenant. Pas ... Pas en présence de quelqu'un d'autre.

– Merde, désolé. Ça va aller ?

Il grimaça, les yeux encore fermés sous l'effet de la douleur qui lui vrillait le cerveau, toujours en marmonnant des jurons plus ou moins vulgaires, mais il finit par se souvenir de la présence de l'autre. Pour l'instant, aucun signe de Ça ...

– Je- Ouais. Ouais ...

Mieux que toi en tout cas, pensa le plus jeune en dévisageant son interlocuteur. Hakai. Quelque part, il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il ne l'avait pas vu alors qu'ils partageaient la même chambre. Mais le Hakai qu'il avait vu ces derniers temps ... se rapprochait plus de l'ivrogne qui n'avait pas d'autre but dans sa vie que de boire comme un trou qu'autre chose. D'ailleurs, il empestait l'alcool - une odeur que Ryuku détestait mais il ne fit aucune remarque -. Il inspira et expira longuement - merde, l'odeur, ça faisait chier -. Il chercha une réplique spirituelle à lui servir, histoire de maintenir les apparences mais rien ne vint et il se contenta de rester à le regarder bêtement.

Ça faisait mal. Mais il était soulagé de voir son meilleur ami sortir un peu de sa léthargie. Même si ce n'était que temporaire, c'était peut-être un premier pas. Pour tourner la page. Tourner la page. Et L'oublier.

Un léger sourire vint relever les commissures de lèvres de Ryuku. Il ne fallait pas qu'il y pense. Pour l'instant, il avait l'impression d'être le seul à ne pas encore donner signe d'à quel point cet événement l'avait affecté. Et il fallait qu'il le reste. Il avait peur. Peur des conséquences s'ils savaient. Alors il devait rester fort, pour le moment. Tenir droit. Ce n'était pas si difficile à faire, n'est-ce pas ? Ce sourire forcé et faux ... Il est revenu si souvent, il s'est affiché si souvent sur son visage qu'il en est devenu vérité pour quiconque le voit. C'est si simple de mentir quand l'essence même de son être est un mensonge. Il était mort. Mais vivant. Sachant cela, c'était simple. Si simple. Si simple qu'il en avait envie de pleurer.

Mais le silence continuait à peser de tout son poids, assourdissant. Même avec son casque qui continuait à décharger les décibels des chansons enregistrées sur son iPod, il l'entendait, cette absence de bruits, de paroles. Ce vide qui semblait s'être installé. Mais avant qu'il ne puisse réellement dire quelque chose, une nouvelle personne arriva sur les lieux et il se dégagea de la prise de Hakai, machinalement.

– Hm, salut les gars.

Yukari. Ses doigts se crispèrent légèrement, pendant une fraction de seconde. Qu'est-ce qu'il était sensé répondre ? Deux semaines étaient passées depuis qu'ils avaient arrêté de se voir. Depuis que c'était arrivé. Et pourtant, pourtant, pourtant, il avait l'impression qu'ils étaient redevenus des étrangers pendant ce laps de temps. Son visage lui était familier et pourtant ... différent. Il y avait quelque chose de différent. Ou peut-être se faisait-il des idées. A moins que ce ne soit lui qui voie différemment les choses maintenant.

– Est-ce que ça va ? Vous … … … Oh. … IIIIIIIIIIIIIIH.

Toute pensée cohérente déserta le cerveau de Ryuku lorsqu'il vit Yukari se précipiter contre le livre démoniaque tombé à terre. Avant de serrer contre elle cette ... ce ... cette chose diabolique comme si sa vie en dépendait. Il se planta discrètement les ongles dans la paume de la main. Non. Il ne rêvait pas. Yukari. Était. Bien. En. Train. De. Fixer. Le. Mal. En. Personne. Avec. Des. Étoiles. Dans. Les. Yeux.

– Nyaaaah, je t'ai cherché partout, mon ya- … Light novel adorééééééé !

Et voilà qu'elle le frottait contre sa joue maintenant ... Le point positif, c'était que l'absurdité de la situation - aux yeux de Ryuku du moins - l'empêchait de penser à Lui. Le point négatif, c'était que ... son cerveau avait crashé sous le coup.

– Ahem. Donc euh … Bonjour ? Euh … … Vous n'avez rieeeen vuuuuuuuuuu ...

Le plus petit des deux garçons cligna des yeux, encore abasourdi par ce qui venait de se passer, avant de se ressaisir et de sourire à Yukari. Elle avait l'air d'aller relativement bien ... A moins qu'elle ne fasse comme lui et qu'elle ne refuse de s'abandonner à la douleur comme le faisait Hakai.

– ... Ouais ... Salut.

Son regard doré glissa du visage de sa camarade vers le light novel qu'elle tenait et il manqua de s'étrangler en voyant la couverture, ce qui fit que ses yeux revinrent fixer un coin de la salle - vous noterez donc au passage que rien qu'une pose un tantinet suggestive, ça passe pas bien chez lui -.

Bon. Il. Fallait. Qu'il. Dise. Un. Truc. N'importe quoi. Au moins pour se donner une contenance. Il alla vers la fenêtre et l'ouvrit en grand, sans demander l'avis des autres. De toute façon, il avait une excuse. Il en profita pour refaire ses inspirations-expirations plusieurs fois. Là. Maintenant qu'ils étaient deux, il n'avait réellement pas envie que Ça pointe le bout de son nez.

– ... La prochaine fois, évite de laisser traîner tes pornos un peu partout, tu veux ... ? marmonna-t-il à l'adresse de Yukari, en se retournant.

Il s'appuya contre le rebord de la fenêtre avant de se hisser dessus pour s'asseoir. Vu la largeur du rebord et qu'il était assis quasiment au bord - sans tomber, like a boss -, il ne risquait pas de tomber en arrière. Un léger sentiment de malaise lui étreignait les entrailles. Cette conversation avait quelque chose de surréaliste pour lui. Il réajusta une nouvelle fois son casque et toujours pour se donner une contenance, il resserra son écharpe, qui voletait légèrement maintenant que la brise extérieure s'infiltrait dans la salle, et attendit que quelqu'un dise quelque chose.
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Hakai N. Ongakû














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MessageSujet: Re: Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari   Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari EmptyDim 4 Aoû - 13:46

« Je- Ouais. Ouais ...

Mmouaaais. Permets-moi d'en douter. Enfin... Je suppose que je suis très mal placé pour le dire. Vaut mieux que j'évite d'y penser. Ryuku... ça fait combien de temps qu'on s'est pas vu ? J'en sais rien. J'ai perdu la notion du temps. Mais ma teinture qui commençait à pâlir me donnait une certaine idée du nombre de semaines écoulées. Je me redressai en notant le sourire qui étirait doucement ses lèvres. Je clignai des yeux. Non, je ne rêvais pas, il souriait bien. Peut-être qu'il était content de me voir. Je sais pas. Mais il me semblait assez incongru, dans cette situation... Je me forçai à déglutir. Lui, Yukari, Piper, personne ne connaissait la véritable nature des liens qui m'unissaient à Shin. On était pas juste des amis. On était pas juste des potes qui jouaient de la musique. Me mordant la lèvre inférieure, j'essayai de penser à autre chose. Ce fut l'arrivée inopinée de Yukari qui me sauva.


« Hm, salut les gars. »

Un autre sourire. Mais celui-là, il... Pourquoi est-ce qu'ils se forcent à sourire, tous les deux ? Machinalement, j'essayai de faire pareil. Peine perdue. Il allait me falloir du temps, pour réapprendre toutes ces petites choses... Ne serait-ce que de marcher droit et non pas courbé comme je le faisais à présent. Il y eut un temps de flottement pendant lequel on se regarda, tous les trois. Ryu avait encore son casque sur les oreilles, et je ressentis une envie soudaine de le lui arracher et de l'envoyer s'écraser contre le mur. Avant de me dire que je m'isolais bien plus que lui.

« Est-ce que ça va ? Vous … … … Oh. … IIIIIIIIIIIIIIH. »

... Hein ? S'passe quoi, là ? C'est quoi ce changement radical et quasi instantané ? Elle a pris quoi, ce matin ? Je rattrapai sa guitare in extremis avant qu'elle ne s'écrase au sol - FAIS ATTENTION À TES AFFAIRES, MERDE - et se jeta en hurlant sur... un livre ? Ah, oui, elle est chez les Libra. Pas étonnant. Waw, elle a l'air de l'adorer. J'ai jamais été un grand lecteur alors je dois pas vraiment saisir l'ampleur de la vénération qu'elle semble lui porter... Sérieux, c'est dingue. Enfin je suppose que je suis pareil avec mes CD.

« Nyaaaah, je t'ai cherché partout, mon ya- … Light novel adorééééééé ! »

Eh ben, elle y tient à son truc. Un light novel ? Même moi qui suis toujours traité de débile mental par Ryuku - heh, on peut pas être bon partout, pas ma faute si je pige rien à tes équations à la con -, j'ai le niveau pour lire des romans adultes. Sérieusement ? Yukari qui est une mordue de lecture lit des light novel ? Eh ben, on en apprend tous les jours.

Mais ça, c'était avant qu'elle ne l'ouvre avec des yeux plein d'étoiles, me permettant de voir la couverture. Je blêmis et sentis mon âme quitter mon corps pour s'envoler vers d'autres cieux. C'est pas juste un light novel. YUKARI. D'OÙ TU LIS DU SHÔNEN AI ?!!! Non mais pire. Si ça se trouve c'est du yaoi pur, dur et hardcore à l'intérieur. Je crois que j'ai jamais été aussi pâle. En sachant qu'après des semaines passées sans sortir de ma chambre, j'avais déjà considérablement blêmi... J'étais blafard, j'en étais sûr.


« Ahem. Donc euh … Bonjour ? Euh … … Vous n'avez rieeeen vuuuuuuuuuu ... »

Je ne l'écoutai pas, me détournant d'elle rapidement pendant que mes dents entaillaient mes lèvres jusqu'au sang. Ne pas y penser. Ne pas y penser. NE PAS Y PENSER. Je me forçai à détendre mes muscles, à desserrer mes poings, à me passer la langue sur ma lèvre inférieure pour éponger un peu le liquide chaud qui s'en écoulait. Je jetai un bref regard à Yukari, reportai mon attention sur le mur. Se pourrait-il qu'elle... sache pour... Shin et moi ? Je ne sais pas si je préférerais qu'elle soit au courant ou pas. Bref, ne pas y penser. Je marmonnai une formule de politesse pour la saluer, avant de m'appuyer sur la porte refermée, les mains dans les poches, la guitare de Yukari posée à côté de moi, sans regarder en face aucun de mes deux partenaires. Pourquoi étais-je venu ? Je ne le savais pas moi-même. Je jetai un regard à ma guitare, dans un coin. Je ne voulais pas (ou plus ?) en jouer. Pas sans lui. C'était stupide, inutile, laid, s'il n'était pas là, à côté, à jouer de sa basse, à me soutenir. La basse. C'est l'instrument ingrat, dont tu te rends compte de l'absence mais pas de la présence. Est-ce que... j'ai toujours été aussi... aveugle ? Seconde entaille sur mes lèvres. Bordel, t'as choisi de sortir de ta léthargie, alors agis, maintenant... Je pris une courte inspiration et lui tendis son instrument.

« Tiens, Yukari... Fais-y un peu plus attention... »

Le silence s'apesantissait. C'était gênant. J'avais peur de leurs questions. Je ne veux pas qu'ils le sachent. Mais ils doivent bien s'en douter, non ? Mes absences à répétition, le samedi soir. Ma guitare, ce à quoi je tiens le plus, l'un de ses cadeaux. Le plus beau de tous ses cadeaux. Et puis mon état. Aucun d'eux n'est touché à ce point... Pourtant, je ne pouvais pas être considéré comme l'être le plus proche de lui. Toutes les filles avec qui il est sorti, elles ne se sont pas écroulées comme si on leur avait coupé les jambes. Je suis un con. Juste ça. Un sale con, qui n'a pas été foutu de profiter du temps qui lui a été donné. MAIS ARRÊTE D'Y PENSER, MERDE !

« ... C'est ta guitare, après tout... », achevai-je dans un murmure, les yeux à nouveau baissés.
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Yukari A. Shûzen














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MessageSujet: Re: Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari   Never judge a book by its cover. – ft. Hakai & Yukari EmptyDim 4 Aoû - 23:29


J'avais l'impression … De ne pas être la seule à cacher sa douleur derrière un sourire, mais je ne fis aucune remarque là-dessus et me contentais de me relever en époussetant légèrement ma jupe. Je ne voulais pas vraiment en parler. Ou plutôt, ce n'est pas que je voulais pas, mais plutôt que je ne … Pouvais pas vraiment. Depuis ma conversation avec Blair, j'avais du mal à raviver le sujet. Je n'arrivais plus vraiment à en parler, parce que je me sentais étrangement … Trop lointaine de lui par rapport aux autres.

« ... Ouais ... Salut. »

J’acquiesçais légèrement en serrant mon light novel contre ma poitrine. A ce moment précis, il servait surtout d'échappatoire à la douleur, la tristesse, et l'impuissance que je ressentais. Je ne savais pas quoi leur dire, ni quoi faire. Et l'ambiance se faisait de plus en plus pesante, ce qui éteignit le sourire que j'avais. Ce sourire que j'avais depuis que j'étais entré, et que je n'arrivais pas à quitter jusque là. Sûrement parce qu'il me rassurait, au fond. Même s'il était faux. Teinté de mensonges.

« ... La prochaine fois, évite de laisser traîner tes pornos un peu partout, tu veux ... ? »

Sa tirade me tira de mes pensées, et je sentis le rouge me monter aux joues. C-comment ça un … N'IMPORTE QUOI. Mais il me tourna le dos pour s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, ce qui me fit légèrement frissonner. Ce n'était pas un peu … Dangereux ? Pendant un moment, j'eus failli répliquer, mais me contentais de baisser la tête. De toute manière, il faisait ce qu'il voulait … Je me faisais sûrement trop d'idées. Agitant légèrement ma tête de droite à gauche comme pour me sortir une idée de la tête, je me tournais vers Hakai. Qui semblait … Bouleversé ? Triste, démoralisé, anéanti, effondré … Il y avait tellement d'adjectifs pour qualifier l'état dans lequel il était à ce moment-là. Ne sachant pas quoi faire, mon regard valsai entre les deux garçons. Le poids d'une mort est tellement … Lourd … ? On a l'impression d'avoir loupé tellement de choses, de n'avoir profité qu'à moitié des moments passés avec cette personne, et on aimerait tellement revenir en arrière. Tellement … Pouvoir changer les choses …

« Tiens, Yukari... Fais-y un peu plus attention... ... C'est ta guitare, après tout... »

Ne réagissant qu'à moitié, je levais des yeux vitreux vers Hakai, en saisissait faiblement la housse qu'il me tendait, trouvant son poids soudainement plus élevé, avant de lever un bras vers ses lèvres, faisant disparaître du doigt la légère goutte de sang qui était apparue. Mes forces venaient sûrement de me quitter … Mais une chose m'intriguait. Bien que la fenêtre était grande ouverte, je sentais une étrange odeur … Alcoolisée. C'était sûrement mon imagination, mais … Mais je ne voulais pas croire que ça venait de lui. Rangeant le livre dans la housse, et la calant d'un geste lent ma guitare sur mon épaule, je serrais fortement la sangle. Je ne veux pas y croire. Pas … Y croire … … Alors j'ai été aussi aveugle pendant si longtemps … ? Je m'en voulais. Je m'en voulais tellement. Tandis que mes jambes ne semblaient plus vouloir me suivre, je m'adossais un peu brusquement au mur, fixant le sol. Mes doigts serraient tellement la sangle qu'ils en devenaient pâles. Trop pâles. Et le silence était insupportable …

« N-nee … Hakai … », murmurais-je plus pour moi-même que pour lui.

Mais la suite de ma phrase ne vint pas. Je posais simplement ma housse contre le mur, et m'avançais vers lui avant de saisir ses mains. Qui semblaient encore plus grandes qu'auparavant.

« Tu … Je t'en supplie … Ne commets pas l'irréparable en noyant ton chagrin de cette manière … »

… Mais je ne sais quoi dire. C'est tellement égoïste dis comme ça … Ca paraît tellement faux, tellement cliché, tellement … Inutile. Cachant mes yeux derrière ma frange, je libérais doucement ses mains, mais en gardait une qui le tenait encore fermement, me maudissant intérieurement. Et Ryuku ? Il ne laisse pas grand chose paraître, mais je ressens une sorte de … Malaise quand il sourit. Mais comment pouvais-je l'aider ? Je n'en avais strictement aucune idée, et c'est ce qui me tuais. J'avais presque envie de rire de mon impuissance, à ce moment-là. Mes pas me guidèrent finalement d'eux-mêmes près de Ryuku, emmenant Hakai avec moi. Aucun mot, aucune parole. Je ne savais pas quoi dire. Quoi faire. … Pourquoi est-ce si compliqué ? Après quelques minutes, je saisissais doucement sa manche, et restais accrochée à lui, en fixant le sol. Je veux tellement vous aider, quitte à mettre mon chagrin de côté, tant que vous souriez vraiment, mais … Comment vous le dire ? Je n'en ai strictement aucune idée. Serrant un peu plus la main d'Hakai, et le sweat de Ryuku, je restais muette. M'accrocher à eux comme ça me permettait sûrement de me rassurer, de savoir qu'ils étaient bel et bien là. C'est tellement … Compliqué …
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