Je courais, le chemin blanc s'étalait face à moi. Les cailloux crissaient sous mes pas, apparue, cachée derrière la végétation de la cours extérieure.

°On arrive on arrive on arrive°

J'ouvris la porte à la volée, elle s'éclata contre le mur avec un grand BLAM! puis courus à la première porte ouverte. Je m'enfermais dans ce petit espace étonnement propre pour un lieu de ce genre.

La pression devenait de plus en plus forte, je déboutonné ma chemise, la laissait glisser jusqu'à mes hanches puis dégraffé mon soutif et retirais... une fucking baleine qui se cassait du bonnet. Ce genre de truc c'est vicieux, ça glisse doucement du soutif et vous rentre dans les côtes. Je soupirais, enfin libérée de l'horreur. J'enlevais en même temps la baleine du deuxième case-nibard. Bah ouais parce qu'avoir un seul sein de tenu ça fait bizarre sachant qu'on en a deux.

Je me rahabillais du haut et me dézappé du bas, posé mon cul sur la cuvette de chiotte afin d'envoyer un sms ou deux tout en satisfaisant un besoin naturel - bah oui tant qu'a faire -.

J'étais bien partie pour sécher les cours, la journée s'annonçait calme  donc. Je m'étirais, les bras bien au-dessus de la tête et balancé mon pied sur le bouton de la chasse d'eau.

Enfin je sortis de la cabine, me lavais les mains. Mes cheveux étaient tout dressés arf, ce matin je ne les avais pas menacé du lisseur. Pour une fois. A force de l'utiliser tout les matins ça me les crament. Je soupirais en passant mes doigts dedans.

- Un jour je vous aurais. Un jouuuuur vous me le payerai bande de crevard.

Oui oui, c'est bien à mes cheveux que je parle, c'est affectueux, ils le savent. Je crois.

Des bruits de pas. Lents, mesurés. Ceux d'un chasseur à l'affût. Une limousine vert fluo. Des boules de Noël, une brosse à dents et une écrevisse bleue. C'est tout ce dont je me souviens de cette nuit. HAUT, AIDE-MOI À INTERPRETER MON RÊVE, JE VEUX SAVOIR SI MA THEORIE SELON LAQUELLE LES INSECTES DANSENT LE TANGO EN ROBE D'ARCHIMAGE RONGEE AUX MITES EST VRAAAAIE.

Ces pensées m'envahissaient alors que j'étais étalée sur un banc dans la cour. Aaaaah, je sais pas quoi faire, je sais pas quoi faire, je sais pas quoi faire ! La rencontre de mon front et du sol mit fin à mes lamentations intérieures. Aïe. Oui parce que ça me fait pas franchement mal, je suis un zombie après tout. Huhu. N'empêche que je sais pas quoi faire... BON BAH MERDE, VAIS TROUVER UN NOUVEAU STUFF POUR MON REROLL SUR WORLDFANTASYWAR 6.18, D'ABORD, NA. Je me levai, déterminée à reprendre mon destin en main, à ne pas laisser ces abjects inconnus me dicter mes actions, à vivre pleinement chaque jour, comme si le futur allait durer éternellement... (ce qui est le cas, je suis immortelle sauf si on m'écrase le cerveau, même le feu ne peut pas me tuer, si c'est pas la puissannnnnce) et- oh, un ballon. IIIIIIIH, UN BALLOOOOOOOON ! UN BALLON UN BALLON UN BALLON UN BALLON ! Je me précipitai à sa rencontre – Ballon-chaaaan ♥ – mais il semblait animé du désir de découvrir le vaste monde. NOOOON, T'EN VAS PAS ! ... Qu'à cela ne tienne ! Je te poursuivrai, jusqu'à ce que la mort nous sépare ! ATTENDS-MOI, MON AMOUR !

Il était avide de nouveaux horizons. Sa courbe gracieuse, sa vitesse, la sensualité de son roulement de hanches... (HRP : WUT AM I WRITING) CE BALLON EST TROP SEXY, JE DOIS LE SUIVRE POUR LE BIEN DE L'HUMAN- DE LA ZOMBINITE ! Il roula, roula, roula, traversant les plaines, grimpant au sommet des montagnes, chevauchant les vagues des océans déchaînés. C'était un spectacle incroyable de splendeur, de le voir ainsi lutter contre les éléments, pour rouler, rouler, rouler, et parvenir enfin à son objectif tant désiré...

[color=sandybrown]« Un jour je vous aurais. Un jouuuuur vous me le payerai bande de crevard. »

... la miraculeuse porte des toilettes. LA PORTE. LA POOOOOOORTE. LA PORTE ULTIME QUI MÈNE À LA POOOOOOOORTE.

Mon oreille tiqua. Quoi ? Qu'entends-je ? Qu'ouïe-je ? Une demoiselle en détresse ? NE CRAIGNEZ RIEN, GENTE DAME, JE VIENS À VOTRE RESCOUSSE ! Ouvrant la POOOOORTE à la volée, je fis irruption au milieu de la pièce, découvrant une princesse aux cheveux d'or devant un miroir. OH MON DIEU. PAS LA PEINE DE DEMANDER, C'EST TOI QUI A BEAUTE PARFAITE ET PURE. EPOUSE-MOI. ... Oh mais wait. Ce. C'est. C'eeeest.

« PIKA-CHAAAAAN~ ! ♥ », m'écriai-je en lui sautant au cou, radieuse. « ça faisait longtemps ! Tu m'as manquééééée ! J'avais peur qu'ils ne t'attrapent », ajoutai-je en chuchotant, d'un air inquiet. « Mais non, puisque tu es là ! Aaaaah, ça fait du bien, je suis contennnnte. », terminai-je en la câlinant d'un air bienheureux, avant de me rendre compte que ma tête était pile au niveau de ses seins. Oups. Enfin, ça me gêne pas, mais je sais pas comment elle va le prendre... Je m'écartai un peu et la regardai dans les yeux. « Nee, tu vas bien ? Ils ne t'ont rien fait ? Tu n'as pas l'impression d'être... traquée ? »

J'étais inquiète pour elle. Après tout, elle m'avait avouée sa nature de Pokemon... Je ne pouvais pas la laisser seule. On doit se serrer les coudes. Et puis Pikachuuuuu~ ♥

( HRP : Wala, désolée pour le retard "8D et je jure n'avoir consommé aucun produit illicite durant ce RP *meurt*)