Mon casier judiciaire est bien loin d'être vierge... Je pourrais raconter mes exploits pendant des heures, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant. Non, le mieux ce serait que je parle de moi, que je raconte un peu ma vie, du moins, ce qu'il y a à en dire... pas grand chose. Je suis né en août, en Arkansas, à la frontière de la Louisiane, ouais, un beau pays... Je vous épargne les détails et autres anecdotes pourries concernant ma naissance ou mon enfance, je m'en souviens à peine, pour tout vous dire... Mes parents se préoccupaient très peu de moi, on bouffait jamais ensemble, chacun faisait sa vie de son côté. J'étais nul à l'école, tout ce que je voulais c'était quitter cet enfer, partir loin. Mais c'est au cours d'un voyage scolaire que j'ai franchi la frontière et découvert la Louisiane pour la première fois. Soudain, c'était devenu une évidence: il fallait que je m'en aille vivre là-bas. J'y avais découvert une chaleur que jamais je n'aurais retrouvé dans mon propre pays. 

Après avoir toisé mes parents un bon nombre d'années, on a finalement déménagé puis je suis entré au collège, Et c'est là que j'ai commencé à me battre, je ne m'entendais avec aucun élève, à part les membres de l'équipe de basket qui m'avaient choisie comme chef d'équipe, les professeurs me regarder avec mépris,"bon à rien" j'allais leur montrer que je n'étais pas bon à rien. Un drame, enfin si l'on peut appeler cela un drame, plutôt une "libération" me sépara de mes parents et je fus obligé de vivre par mes propres moyens, les début furent difficiles et vivre dans la rue ne fut pas facile, endetter jusqu'au cou je me mis à vendre de la drogue pour rembourser mes dettes, pris dans des bagarres de gang et des échos fourré. J'étais pris dans un engrenage de problème. Puis un vieil homme me sortit de la rue et m'accueillit chez lui, il me nourrit et me donna un travail, j'avais enfin une vraie famille avec un petit frère et une petite soeur je redécouvrais enfin les joies de la vie, le vieil homme gérant d'un nightclub m'offrit le poste de barman où je pu enfin m'épanouir aux joies du travail, puis un matin où je rentrais du taf, la porte était grande ouverte, puis je découvris enfin le massacre, un vrai bain de sang, avec une lettre posée sur la table qui disait "Merci pour le remboursement", Après ce drame je fus placé en orphelinat, puis peu de temps après avec l'argent que j'avais mis de côté, je partis en direction du Japon pour intégrer une école peu ordinaire dont j'avais entendu des rumeurs dans la rue.