Nom : Afraya.
Prénom : Gravity Cotton. Ces deux noms n'auraient jamais existé si les parents ne buvaient pas tant e_e
Âge : Née un 25 décembre. (Normal que ses parents boivent à noël n'est-ce pas? Non?) 17 ans.
Sexe : Female, avec une grosse paire de boobz ♥
Nationalité : pa pa 'mericano Amiracaine.
Orientation : Bi. Faut gouter à tout pour se faire un opinion!
Groupe : Gemini Qui se ressemble, s'assemble!
Battle : Oui ! Avec plaisir...
Métier -si Zodiac- :
Arme : Lors des battles, bâton, pointe.... Sinon, trois longs couteaux sont toujours pendus à sa ceinture, en plus de ses poings.

Pseudo : Nicowtine, Genette.
Âge : Tututututut ♥
Double compte ? : Nop, nouvelle à part entière!
Visuel : Farfaduvet | Pokémon
Comment es-tu arrivé(e) ici ? Parceque Celeste Maylee m'a forcé ♥♥♥
Un p'tit mot ? Et le thème ? *meurt*: Waw, ce fow est magnifique *o* Vraiment! Et pis le contexte, de la baston et des psycopathes, ça m'attire ♥
Et le code ? Validé par Satsuki

Une jeune fille vient se placer devant l’immense miroir de sa chambre. Elle dévisage son reflet, cherche tous les détails qu’elle pourrait trouver, sur elle. C’est cette jeune fille : Gravity. 252% américaine, arrivée tout droit de New York avec un bagage à main qui ne passerait sans doute plus jamais la douane. Un petit peu trop d’objets tranchants dirait-on. Un petit peu trop…

Gravity touche le miroir du bout du doigt, un doigt long et fin, café. Elle a la peau noire, et elle le tient de sa mère. Son père peu être aussi mais elle sait même pas à quoi il ressemble.

Elle détache son regard du miroir pour le poser sur ses jambes. Elles sont courtes. Et elles doivent soutenir ses 60 kg et ses 1m70. Mais son poids est difficile à cerner, elle a surtout de belles formes : une poitrine assez généreuse et de larges hanches, voila ce qui fait son charme même si elle ne sait pas si elle doit en être fière ou non. Une partie de son charme en tout cas. C’est vrai qu’elle n’est pas vraiment mince, ni vraiment en surpoids, un peu des deux dit-elle. Comme sans doute sa couleur de peau. Un peu des deux… Puis elle reporte son attention sur son reflet. Elle se hisse sur la pointe des pieds dans l’espoir de se grandir un peu. Le reflet lui, n’est pas dupe : il suit le mouvement mais il a prévu de retomber à un moment. La pointe des pieds n’est pas naturelle comme position. Cotton s’en rend compte ; elle foudroie le reflet du regard, elle le défie de son regard ambré, doré, qui va si bien avec elle, qui complète son physique si naturellement… La couleur dorée n’est pas habituelle, elle est même extraordinaire. Chez Gravity, c’est on ne peut plus naturel. Le miroir accepte sa proposition, il grimace, il fronce les sourcils. Le visage de Cotton n’a plus rien d’humain lorsqu’il reflète la colère : ses yeux se teintent d’un brun étranger, son nez, invisible, se retrousse et un rictus malsain vient remplacer l’expression étonnée aussi amicale qu’innocente que la jeune fille arbore habituellement. On dirait un monstre, rien que ça.

Finalement ses poings se desserrent et elle quitte ses pointes de pieds pour reprendre ses cent soixante-dix centimètres. Elle pousse un léger soupir et remet ses cheveux en place. Elle prend les deux attaches qu’elle a fabriqué et coince les deux mèches qui la gène. Elle passe un coup de brosse sur sa frange et sa crinière bouclée. Elle a de beaux cheveux Cotton… Même le miroir en est fier. Une véritable goofa blonde claire et bouclée, comme la laine d’un mouton. Le contraste avec sa peau brune est incroyable. Comme si cette toison avait été décolorée par le soleil qui a permis à sa peau de foncer. Une toison qui fait le triple de la petite tête, hauteur et largeur, et qui descend jusqu’au milieu du dos. Et ça lui va bien.

« Bon tu te grouille ?! »

Gravity sursaute à l’appel de sa mère. Elle réajuste la lourde ceinture de cuir autour de sa taille. Des anneaux de fer y sont accrochés et accrochés à ces anneaux, trois longs couteaux tintent avec le mouvement de ses jambes et de sa robe, de la même couleur que ses cheveux.

« Ça vient oui ou merde ?! »

Gravy enfile ses ballerines et adresse un dernier signe à son reflet. Il faut qu’elle se dépêche, elle a un avion pour le Japon à prendre…

« Gravit tu es si imprévisible, si colérique, si étrange et pourtant si innocente ! Toi quoi. C’est si difficile de te cerner. Un coup heureuse et enjouée, un coup sombre et complètement dépitée. Tu vis dans ton monde à toi, celui que toi seule comprend. Vide et rempli à la fois. Tu es souvent ailleurs et dans la lune, tu oublie que tu as un couteau dans la main. Oui, oui c’est con mais ça t’arrive ! Tu n’es même pas foutue de t’en souvenir en plus. Fais un minimum d’effort, je te promets que ça embellira ta vie. Bien sûr, madame et bien trop flemmarde pour ça ! Oui j’ai bien dis flemmarde oui. Quoi je t’insulte ? Je n’ai pas le droit ? Je te rappelle qu’on est pareilles toi et moi. Arête de me prendre de haut et de te croire supérieure. Atteintes et incapables de rester seules. Quand tu pars dans ta bulle, qui c’est qui l’éclate ? C’est moi. Quand tu te sens seule qui c’est qui… Quoi ? Bien sur que je te laisse seule ! Je ne peux pas bouger je te rappelle ! Si tu ne viens pas à moi, n’espère même pas que je vienne à toi. Je ne vis pas dans ton monde Gravity… Quand on te touche, je ne peux pas venir t’aider. Je suis faible. Toi tu es forte. Et tu sais parfaitement te défendre seule. Tu sais te battre, et tu te force à accepter le contact physique. Tu hais ça. Tu entre dans une rage folle, à cause d’un simple contact. Tu es trop conne pour parler, tu es assez cruelle pour te battre, à mort s’il le faut. Tu es trop méfiante Cotton, trop vite sur le qui-vif ! Si quelqu'un à assez de couille pour t’aimer, CAR OUI IL EN FAUT CROIS MOI, ça ne veut pas forcement dire qu’il se rapproche subtilement de toi, juste dans le but de te faire du mal tu sais. Tu en deviens hargneuse et violente. Surtout avec ce qu’avait dit le médecin. Quand je t’ai vu rentrer j’ai vu que tu avais eu des envies de meurtres… Ah je te connais si bien, comme ma sœur, mon double. Je suis ton double tu sais. Oui tu le sais. Tu ne me voudrais pas comme sœur, ni comme double ? Tu es méchante tu sais… Le médecin, quel con. Il a de la bouillie dans les yeux ou quoi ? Toi, des troubles de la personnalité, des problèmes psychologiques ? C’est la meilleure de l’année. Tu as toute ta raison… Je le sais comme toi. Tu peux vivre une vie parfaite Gravy ! Essaies de t’imaginer plus tard, mariée avec des enfants ! Je plains ta famille mais imagine ! Ok, pas d’enfants. T’es dure chérie, c’est sympa les enfants. Tu es une charmeuse, tu peux facilement te trouver un mec. Il suffit juste d’oublier ton sale caractère. TU ES BELLE BORDEL. Trouve-toi quelqu'un et casse-toi ! Non, je ne veux pas que tu partes. Ou je vais moi après ? Je te suis ? Bah nan. Nan j’tai pas insulté. Arête de me faire dire ce que je n’ai pas dit. Arête de t’inventer des excuses quand il n’y en a pas ! Tu serais une bonne amie tu sais, fidèle et attentionnée, comme n’importe quelle fille en a besoin. Mais personne ne t’aime ma Gravy. Nous somme seules. A cause de cette fameuse histoire peut-être… Tu sais parfaitement de quoi je parle. Bien sûr que si. Et regarde-moi quand je te parle ! Cotton tu me fatigue… Autant parler à un mur. Tu es sans doute aussi têtue, tu sais parfaitement jouer la sourde oreille. Je te déteste Gravity, tu as détruis ma vie tu sais ? Quoi ? C’est réciproque ? Eh ben ainsi soit-il. »

A ce moment là, le coup fusa. Droit dans sa cible, la brisant en une bonne centaine de petits morceaux. Gravity regarda son poing, les yeux brillants de colère. Elle jeta un regard glacé au sol, là où gisaient de nombreuses pièces étincelantes. Puis elle observa impassiblement son poing ensanglanté aux jointures, là où de nombreux bouts de miroir étaient plantés. Son reflet vient s’afficher sur la face de l’un d’eux, renvoyant la grimace de la jeune fille. Elle l’a foudroya du regard.
« Ainsi soit-il. »