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 | | Sujet: Janika Chakhachiro ☆ Honey Badgers don't care Jeu 7 Juin - 8:01 | |
| ❝Janika&Chakhachiro❞ ❝ Honey Badger doesn't give a shit. ❞ ❝ Identité❞
NOM : Chakhachiro
PRÉNOM(S) : Janika
ÂGE : 15 ans
SEXE : Masculin
CLAN : Libra
NATIONALITÉ : Hongrois
ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel
BATTLE : Oui
ARME : Raysun X-1 (Multi-functional Stun Gun)
❝ Hors RP ❞
SURNOM : Janika c'est bien.
ÂGE : 21 ans – ou l'âge d'être envoyé en prison aux USA pour vol de boîte de pizza.
DOUBLE COMPTE ? : Nope
AVATAR : Stan Marsh / South Park
COMMENT TU ES ARRIVÉ ICI : Via une demande de partenariat sur un fo' où j'suis. J'ai vu le nouveau message, j'ai cliqué, copié/collé le lien du fow' et puis voilà.
UN MOT POUR LE FORUM : Sympas. Un petit coup de foudre.
CODE : Ok -Crimson-
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❝ Physique ❞
Janika, il a pas l'air de grand chose, comme ça, quand on le regarde. Un gamin pas très grand, pas très fort, qui ressemble plus à une brindille qu'autre chose. Tout dans la tête, et rien dans les muscles, un poids plume à l'aspect frêle d'à peine 1m57 qui pourrait presque s'envoler pour peu qu'une bourrasque suffisamment forte lui éclate à la gueule. Non, vraiment, c'est le genre d'ennemi dont on se moque malgré nous – juste avant de se prendre une décharge de taser gun dans la tronche.
Janika, c'est un visage aux allures de gosse, avec ses sourcils fins et son menton pointu. Son teint, ni vraiment pâle, ni vraiment bronzé - un peu comme un vague mélange des deux, vraiment – a l'habitude de brûler s'il reste trop longtemps au soleil. C'est d'ailleurs là quelque chose qu'il cherche à éviter – parce qu'avoir l'air d'un homard géant qui se serait échoué sur la plage comme le font parfois les baleines en perdition, ça ne lui dit pas grand chose. Et, comme pour ajouter un peu de couleur, ses yeux, d'un bleu qui tend à changer, parfois clairs et tantôt tellement foncés qu'ils, si l'on y regardait pas suffisamment attentivement, donneraient presque l'impression d'être noirs. Étrange, ce qu'un simple changement de luminosité ambiante peut faire.
Janika, il a des cheveux sombres, noirs, qui encadrent son visage en une foule de mèches relativement courtes, voilant parfois son regard pour son plus grand agacement. Une chevelure souvent un peu ébouriffée mais jamais réellement indisciplinée; il est de ceux qui n'ont pas besoin de passer une demi heure devant un miroir pour arriver à lui donner une allure présentable. Heureusement, d'ailleurs – ça lui permet de dormir plus longtemps, le matin.
Lui, il s'habille n'importe comment, tout le temps – parce que, vraiment, pourquoi s'arrêter aux limitations imposées par un style vestimentaire unique? Changeant régulièrement de genre d'habillement selon les moments, il les a probablement tous essayé au moins une fois dans sa vie, pouvant se vêtir de orange durant une semaine entière pour finalement se mettre à se promener dans l'école habillé de noir de la tête aux pieds quelques jours plus tard. Après tout, pourquoi, pas, mh? La seule chose qu'il garde presque toujours est un espèce de bonnet, souvent vissé sur sa tête, qu'il possède en plusieurs exemplaires de couleurs. Parce que c'est classe – ou du moins, c'est ce qu'il dit. D'autres racontent plutôt qu'il s'en sert pour dormir subtilement en classe sans avoir trop de lumière dans les yeux. ❝ Caractère ❞
Janika, c'est ce mec que vous croisez avachit dans un coin, un chewing gum dans la bouche, un livre ouvert sur les genoux et un cube rubik dans les mains, assit dans une position impossible sur une branche d'arbre ou sous une table. C'est celui qui vous fait signe de vous taire sans même prendre la peine de vous regarder, ou encore vous ignore complètement si vous lui adressez la parole lorsqu'il est en train de lire quoi que ce soit, qu'il s'agisse d'un manuel de physique quantique ou le menu du diner de la cafétéria. Parce que vous risquez sans nul doute d'être moins intéressant que les pages qu'il a devant les yeux, et parce que, quelque part, il sait que ça risque de vous faire chier.
Lui, il aime énerver les autres. Vraiment. Parce qu'il trouve ça marrant, parce qu'il ne peut pas s'en empêcher. Souvent ironique, voir cynique dans ses propos, il a presque sans cesse un sourire – souvent agaçant – sur le visage. Et toujours, il a cette habitude de tomber sur le système des gens, que ce soit en vous piquant le dernier truc qui se trouvait dans votre assiette sans votre permission, ou encore en vous demandant si vous avez trouvé vos chaussettes et votre t-shirt dans une brocante de sans abris. Ça, et de vous balancer un sourire narquois avant de s'enfuir en courant lorsque vous voulez lui foutre une bonne claque en arrière du crâne pour vous venger. Et c'est qu'en plus, il court vite, celui-là; allez savoir pourquoi.
Janika, il passe la majorité de son temps à lire, sur tout et n'importe quoi, car on ne sait jamais quand ce genre de chose pourrait nous être utile. Pour peu, il pourrait presque ressembler à une encyclopédie sur pattes; c'est probablement pour ça qu'il s'amuse régulièrement à balancer ici et là statistiques et autres faits divers, tantôt vrais, et tantôt complètement faux, tout juste suffisamment traficotés pour presque avoir l'air réalistes. Simplement pour le plaisir de vous voir douter - et si on lui demande, il répondra qu'il ne fait que tester la Théorie du Chaos.
Lui, il n'y a pas grand chose qui le dérange, et quand ça arrive, il a l'habitude de le masquer avec un sourire ou une pique acide. Parce qu'il ne faut jamais laisser les autres percevoir ses faiblesses. L'une des seules chose qui arrive à le fâcher est lorsque quelqu'un se moque de son accent – parce qu'on aura beau dire, mais le japonais est loin d'être sa langue première, et que ça se remarque assez facilement -, là étant l'une des rares fois où l'on peut le voir faire la tête. Ça, ou lorsque l'on rit de sa peur des insectes – surtout des abeilles, à vrai dire, allergie oblige.
Janika, même s'il a souvent l'air d'un gamin insouciant, il est loin de l'être. Lui, il a repéré toutes les sorties potentielles dans les cinq premières seconds lorsqu'il vient d'entrer dans une pièce, et les meilleures endroits pour se planquer ou attaquer quelqu'un par derrière au bout de dix. Lui, il ne quitte jamais son arme le jour, et dort avec un crayon à la mine parfaitement aiguisée sous son oreiller la nuit – parce que bien planté, ça fait presque le même travail qu'un couteau sans risquer de trouer vos draps ou de vous couper la paume de la main si mal attrapé, en plus d'être pratique pour jouer au Sudoku. Lui, même s'il est capable de faire confiance à certaines personnes, il ne leur laissera pas la chance de l'approcher en cas de vulnérabilité. Parce qu'on est jamais trop prudent, et que la prudence est le meilleur moyen de rester en vie.
Lui, il ne tue pas, jamais. Il vous électrocute assez longtemps pour vous assommer quelques heures, vous balance un dictionnaire gros comme la tête à l'arrière du crâne, ou encore vous donne un bon coup de pied dans les parties sensibles avant de vous balancer du poivre de Cayenne dans les yeux, mais il ne tue pas. Parce qu'il a mieux à faire que de jouer au Dieu tout puissant qui a le droit de choisir qui doit vivre et qui doit mourir, décider qui vaut mieux qu'un autre. De toute façon, on aura beau dire, mais il n'est pas de ceux qui tendent à prendre la grosse tête, à se croire supérieur aux autres. Et puis, avec ce genre de pouvoir vient souvent des responsabilités, chose qu'il cherche le plus possible à éviter.
Because Honey Badgers don't care.
❝ Histoire ... ❞
Once upon a time, in a far, far away land...
Janika, si jamais on venait à lui demander de parler de sa vie d'avant, répondrait probablement par un 'Je savais pas que tu me trouvais aussi intéressant', retournant à ses occupations sans rien dire de plus, vous laissant en plan comme le dernier des idiots. Parce que, vraiment, quelque part, il n'y a pas grand chose à dire, pas grand chose à raconter qui vaille réellement la peine d'être partagé.
Lui, il est né quelque part en Hongrie, dans la ville de Orosháza. Quatrième gamin – et malheureusement pas le dernier – d'une flopée d'enfants, il n'a pas de souvenirs particulièrement marquants de sa jeunesse – parce qu'on ne peut pas tous être des martyrs, pas vrai? Un appartement, pas particulièrement grand, quelque part dans l'un des coins reculés de la ville. La chambre aux murs à la peinture un rien lézardée qu'il partageait avec ses deux frères aînées, parce qu'il n'y avait pas assez de place pour les mettre ailleurs. Le vieux chat de gouttière qui trainait dans la ruelle à côté de chez lui, et dont-il s'amusait parfois à tirer la queue lorsqu'il s'ennuyait. Ses parents qui restaient souvent – trop souvent – debout tard le soir, à contempler comptes et factures qu'ils avaient peine à payer, se criant parfois à la tête lorsque les choses empiraient trop. Pas qu'il y aurait comprit quoi que ce soit, de toute manière, à son âge.
Et plus tard, il ne faisait que se demander pourquoi ils avaient décider d'avoir autant d'enfants s'ils peinaient autant à joindre les deux bouts.
Lived an ordinary boy, living an ordinary life.
Une vie somme toute un peu grise, un peu froide, un peu monotone, mais dont on s'accoutume car, vraiment, on sait qu'il y a bien pire ailleurs. Et les années passèrent, une à une, tellement semblables, tellement identiques qu'il n'arrivait plus vraiment à les différencier les unes des autres. Il allait à l'école du coin, passant la plupart de son temps à lire dans son placard, une lampe de poche à la main – parce qu'au moins, comme ça, on lui foutait la paix -, ou à cacher des souris mortes dans les draps de sa petite sœur.
Parce que sa sœur aînée frappait trop fort – il pouvait en témoigner -, et ses deux frères, n'en parlons même pas. Il fallait croire que, même plus jeune, il aimait déjà tomber sur le système des gens autour de lui. Pas vraiment de surprise là, assurément.
Until they heard about that place, at the other end of the world.
Et les choses auraient sans nul doute pu continuer ainsi longtemps si, lorsqu'il avait treize ans, sans qu'il ne sache comment, ni pourquoi, ses parents n'avaient pas entendu parler de cet endroit, là bas, quelque part au Japon. Un lycée, une bonne école, disait-on, à l'autre bout du monde – ou du moins, pour Janika, c'est l'impression que ça lui donnait.
Et ses parents se mirent en tête de l'y envoyer, pour une raison qui, même maintenant, lui est toujours terriblement obscure. 'C'est pour te donner une chance', disaient-il. 'Pour te permettre d'aller dans une bonne école, de faire quelque chose de bien de ta vie'. Et pourquoi lui? Peut-être parce qu'il réussissait mieux en cours que le reste de sa fratrie. Ou alors, parce qu'ils en avaient marre de sa personnalité un rien énervante, et espérait que ça allait le changer pour le mieux.
Mais, quelque part, il ne pouvait s'empêcher de se dire que ce n'était qu'une manière de se débarrasser de lui, comme si, quelque part, le fait de devoir s'occuper d'un enfant en moins allait leur permettre d'alléger les dettes qui leur pendaient au dessus de la tête comme une épée de Damoclès.
So he packed up for a journey like no other.
Puis ce fût décidé, sans qu'il n'ait vraiment son mot à dire dans la chose. Quelques semaines de cours intensifs de japonais et il était partit, envoyé comme ça dans un autre pays qu'il ne connaissait pas, sans rien d'autre pour l'accompagner que ses livres et son sarcasme.
Puis l'école. Infinite World. Et une question. Une question toute simple et pourtant tellement compliquée et lourde de conséquences, qui tient en à peine sept mots. Puis une réponse. Un mot. Quatre lettres.
-Veux-tu faire parti de la Battle?
-Okay.
And then, the nightmare begins.
Oh, il est certain qu'il ne s'attendait pas à ça. Ce jeu étrange où seul le plus fort gagne, ces éliminatoires où l'on se bat jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un survivant, ces guerres de clans qui prennent plaisir à se décimer. Un monde de fou, où il faut savoir s'adapter ou crever comme une bête, la bouche ouverte au fond d'un caniveau. Et ça, ça ne lui plaisait pas. Pas du tout. Et aussitôt, il ne pu que regretter son choix, regretter la réponse qu'il avait donné, regretter d'avoir ne serait-ce qu'accepter de venir ici. Car il n'était pas un tueur, et il n'était pas suicidaire.
Mais qu'à cela ne tiennent. Ils allaient voir, ces hommes bon à interner qui avaient mit en place un jeu pareil. Car, étrangement, peut-être, il avait bien l'intention de sortir d'ici. Foutre le camp de cet endroit, qu'ils le veuillent ou non.
Et il n'avait pas l'intention de partir sans les frapper là où ça fait mal. Parce qu'il avait toujours trouvé que la révolution avait un côté assez attirant.
And he played. Played until The End.
Dernière édition par Janika Chakhachiro le Sam 9 Juin - 5:01, édité 9 fois |
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