Mon Dieu, j'avais bien cru que ce cour de sport n'en finirait jamais ! Franchement, la professeur voulait vraiment me tuer ? Déjà que ce matin, je me suis levée du pied gauche, ça s'est confirmé le reste de la journée. Laissez-moi vous expliquez mon point de vue d'une journée pire que pire ...

Ce matin, j'ai attrapé mon réveil avec la plus grande délicatesse et d'une main plus que motivée, je l'ai balancé à l'autre bout de la chambre. Comme d'habitude, il s'est écrasé contre le mur et se pulvérisa littéralement en mille morceaux - au moins - non sans faire un énorme fracas. Autant dire que j'avais légèrement zappé que j'avais des colocataires sur le coup. Je me suis redressée, habillée d'une tenue sobre - chemise grise surmontée d'une robe noire avec des chaussettes couleur cendre à mi-genou - et je suis sortie en quatrième vitesse avant de me faire remonter les bretelles par l'un de mes colocataires.

Comme d'habitude, j'ai longé le couloir et j'ai foncé à la cafétéria. Un petit pain au chocolat et zou ! Direction la salle de cour. Bref, mis à part mon réveil plus ou moins survolté, mon saut rapide et le fait que je sois arrivé À L'HEURE en cour, cela a été comme d'habitude une journée plus qu'ennuyante et pour être honnête, je crois que j'ai plus passé mon temps à manger qu'à écouter ce que les professeurs pouvaient bien baragouiner dans leur langage. J'ai même du foutre quelque vent involontaire - mais ça on s'en fout - à certains. Jusqu'au cour de sport.

Bon, autant mettre carte sur table. J'aime faire du sport, c'est pratique, ça te permets de t'entrainer à certaine technique comme la fuite ou la défense ... Mais qu'on t'oblige à courir sous un soleil de plomb, j'appelle pas ça faire du sport ! C'est te cuire à petit feu, histoire que tu meurs cramer au troisième degrés ! Et dès que ce putain de soleil décide de se barrer derrière les nuages, histoire de t'offrir un peu de répit, cette ... affreuse - restons polis - prof te fait accélérer jusqu'à ce que l'étoile solaire revienne. Juste pour tester ton endurance. J'ai juré de me venger.

Mais enfin bref ! Pour l'heure, le cour vient de finir, je profite. Je me dirigeai vers la cafétéria, je repris un pain au chocolat, histoire de pas trop manquer de sucre et, constatant que ma journée était enfin terminée, je pris la direction des dortoirs. Autant me reposer un peu avant le dîner, hein ... Je mordis dans mon pain au chocolat au même moment où je me rendis compte que j'avais peut-être un peu trop de sucre dans le sang. Je me passerais bien d'un éclair d'énergie, c'est juste pas pratique surtout si tu as envie de te reposer quoi ... Je soupirai et finis presque à contre-cœur mon pain au chocolat. J'allais pas gâché de la nourriture non plus, hein ... Et je suis gourmande, donc. Me regardez pas avec vos grands yeux, hein ! Ça va me tuer d'avoir un effet retour à une hyperglycémie que je n'ai pas d'habitude ! Enfin ... J'espère ...

Je longeai donc le couloir des dortoirs dans le sens inverse à celui que j'avais emprunté le matin même et me dirigeai vers ma chambre. Plus j'avançai, plus il me semblait entendre une musique qui s'échappait de derrière la porte. Un de mes colocataires devaient certainement être déjà rentré. Je soupirai à nouveau et tournai la poignée - parce que techniquement si tu as quelqu'un à l'intérieur, la porte est ouverte - avant de passer la tête à l'intérieur de a chambre ... pour me casser les tympan. La musique était à fond j'crois. J'entrai précipitamment dans la chambre et refermai aussitôt la porte. Une musique qui respirait le Walt Disney ... Punaise, je crains le pire. Eh mais je la connais ... Attends, c'est quoi déjà le titre ... ? Je voudrais ... Je voudrais déjà ... Je voudrais déjà commander ou un truc dans le genre ... Je voudrais déjà être roi ! Ah oui ! Un sourire béat apparut sur mon visage. Et maintenant, je vous dis que les effets d'être en hyperglycémie, c'est pas bon si vous voulez garder une bonne réputation.

( HRP : J'écris en Medium Purple. ♪ Désolée, c'est court. TT_TT )

Bon aujourd’hui j’ai......pas cour. Ouai, la prof de math est absente, du coup j’ai tout ma journée de libre, et actuellement, y’a personne à part moi dans la chambre.
C’étais plutôt le début d’une bonne journée pour moi, malgrès le reveil que nous avons eu, oui nous, mes colocataires et moi, je vous rapelle que je ne suis pas seule.
Bon aller, un p’tit flashback, pour vous expliquer en détail le reveil :

Nous dorminons paissiblement lor- okay okay, j’arrete mon roman, ne m’étriper pas.
Bref, alors que nous roupillons, l’un des reveils à sonner, Neoko, qui étais la plus proche –et a qui appartien le reveil- la éteind d’une manière.....hors du commun. Ouai, elle l’as éclaté contre le mur, et c’est pas passer inaperçu.

Nous n’avons pas pus placé un mot sans qu’elle ne s’habille à vitesse grand V et qu’elle quitte la chambre limite en courant.
Donc voilà.

Habillée d’une robe blanche avec de la dentelle –ouai de la dentelle, et alors ?- avec une bordure à motif de roses rouges,un corset rose clair et a lasets rouges, avec une rose rose positionnée dessus, des fines bretelles, un ruban rouge à la main gauche et un autre à la cheville droite, avec un serre-tête rouge d’où s’échappe des rubans blancs et a nouveau une rose rose positiennée sur le tout.

Je suis dessendue à la cafétéria après que mes utre colocataire soivent partis, fermant la porte derière moi.
Après avoir pris un bref petit-déjeuner, je suis remonter dans la chambre...
Il est neuf heures et....y’a toujours personne.

Bon bah...sans en connaitre vraiment la raison, j’ai mis toute les musique des dessins animés de Disney en boucle. Avec les viédeos en plus, la la première musique c’est......attender, j’la mets en route c’est la Petite Sirène ! « Partir là-bas » plus présicément....je me suis allongée sur le ventre tête au pied de mon lit, tête posé dans mes mains sur les coudes, balancant mes pieds.
Chanson finiiiiiiie, bon maitenant c’est....

« - LE ROI LIOOOOOOOOOOOOOON !!! »

...j’viens de me rendre compte que je viens de hurler dans la chambre... quelque minutes après la porte c’est ouverte avant d’etre refermer en vitesse.
Hey c’est Neoko ! Mais il est quelle heure ? Way, dix heures. DEJA ?
Hum....je dois faire quoi là ?
...

[Désolée, c'est court aussi T_T]

« LE ROI LIOOOOOOOOOOOOOON !!! »

Je fixai la jeune fille aux cheveux couleur ivoire qui était affalée sur son lit avec un air de gamine surexcitée à l'idée d'écouter une musique d'antan. Si j'avais été dans mon état normal - c'est-à-dire, si je ne m'étais pas bourrée au sucre - j'aurais certainement fait une belle poker face prévue pour sa réaction. Il n'en fut rien et ça, on peut pas dire que c'est cool quand tu es dans un état semi-shootée, semi-consciente. Merde, elle vient de tourner la tête vers moi. Merde bis, déjà ce matin, j'avais fait un réveil plus explosif et je m'étais faite remarquée. Merde tertio, j'ai rien d'intelligent à formuler sous la main. Allez, quoi, Neoko, dis un truc, t'as bien un tour dans ton sac pour t'en sortir sans causer trop de dégâts mentaux à quiconque en face de toi et qui te fixe. Encore moins à ta colocataire j'pense. Un regard à droite, un regard à gauche. Inspire, expire. Tu te calmes et tu dis quelque chose histoire de pas passer pour une autiste qui fixe les gens avec la bouche à demi-ouverte où il manque juste le filet de bave pour qu'on puisse prendre pitié de toi.

« Grmf ... Salut ... »

J'ai déjà dit pire comme salutation. Mais alors là, sortir un "Grmf" - soit le bruit que tu fais en te raclant la gorge - avant de dire "Salut" ça fait tout sauf la fille qui avait juste pas envie qu'on la surprenne à rentrer dans sa chambre comme une voleuse qui a quelque chose à se reprocher. Je baissai la tête et traversai la chambre pour me diriger vers le lit de Janika. Je pris mon sac à bandoulière, le tournai de façon à avoir son contenu sous les yeux et j'en sortis un livre qui appartenait à mon colocataire brun. Je posai le bouquin sur les couvertures et refermai mon sac. Je fis mine de chercher un autre livre sur la pile près du lit de Jani' mais en fait, j'avais juste pas envie d'affronter le regard de ma colocataire. Comment elle s'appelle déjà ? Shini ... Shimi ... Shimizu ! Shimizu O ... Oomura, je crois, si ma mémoire est bonne. J'ai pas souvent du lui adresser la parole pour me souvenir aussi mal de son identité. J'inclinai légèrement la tête, attentive à la musique qui était en train de passer. Et là, je maudis Dieu d'avoir créer le sucre. Un influx de sucre dut à l'hyperglycémie ou comment vous ruinez une réputation de fille silencieuse en quelque minute.

« Sinon ça va, toi ? Tu es Shimi' c'est bien ça ? Je sais plus dans quel clan t'es ... Bah aucune importance ! T'aime bien la musique ? J'adoore ça ! Et j'adore lire aussi. Normal pour une Libra tu me dirais. Oh, j'aime bien la musique. ~ »

Mon Dieu, qu'on me rend le contrôle de mon esprit et de mon corps, on dirait un schizophrène qui essaye de se faire une amie ! Et des paroles à ne plus en vouloir. Ow, on se calme Neo' inspire, expire ... Et ... Silence, silence. Écoute cette douce musique. Je me mis sans le vouloir à taper du pied. Et la réaction qui suivit n'était pas la meilleure. Shootée au sucre, je sautai sur mon lit telle une star du rock'n'roll qui voulait faire genre.

« C'est moi Simba, c'est moi le roi du royaume animal !! »

Qu'on me rend mon corps, je suis en plein délire là !!

( HRP : Mais non, c'est pas grave ! Allez zou, je pète un câble. 8D )

Nan mais mercredi là, elle me fixe comme si je descendé de Vénus...Hum...je fais quoi moi ?

« Grmf ... Salut ... »

Wayaïh ! Elle a parler !!! Elle a baisser la tête, je la suivée du regard, sans mots elle se dirigé vers le lit de...Janika.

Hey, j’viens de tilté un truc, Janika est le seul garçon de la chambre, sa lui fait pas peur ? Nan ouai parce que moi je flipperai si je me retrouvais uniquement avec des mecs dans ma chambre...
Fouillant dans les affaires, elle fini par posé un bouquin sur le lit et renferma son sac.

Tiens, elle cherche un autre livre... Inclinan légèrement la tête, elle écouter la musique qui passer en boucle depuis cinq minutes dejà.

« Sinon ça va, toi ? Tu es Shimi' c'est bien ça ? Je sais plus dans quel clan t'es ... Bah aucune importance ! T'aime bien la musique ? J'adoore ça ! Et j'adore lire aussi. Normal pour une Libra tu me dirais. Oh, j'aime bien la musique. ~ »

Wayaïh² ! Elle à reparler...

« Oui moi ca va et toi ? tu vas bien aussi ? Oui je suis bien Shimizu mais comme tu l'as fait plutôt tu peux m’appeler Shimi', je suis chez le Pisces, mais oui, on s’en fiche, oui j’adore aussi la musique, lire c’est un peu moins mon truc, mais j’aime aussi, moi aussi j’aime la musique ♥ »

Elle se mis a taper le rythme du pied, elle sauta sur son lit :

« C'est moi Simba, c'est moi le roi du royaume animal !! »
J’ai sauté a mon sur mes pieds, avant de....

« C'est la première fois qu'on voit un Roi, Avec si peu de poils ! »

Merde, le coup de la poutre je me suis prise en sortant de la chambre est toujours pas passer !

« Je vais faire dans la cour des grands, Une entrée triomphale, En poussant très royalement, Un rugissement bestial ! »

Yeaaaaaaah, aller on continu de chanter !!!

« Majesté, tu ne te mouches pas du coude !»

Et on continuuuu ! On étais en train de sauté comme des malades sur les lits, en plus ils font éffets trampoline, yeaah ~

[HRP : Waiiiii ♥]

« Oui moi ça va et toi ? Tu vas bien aussi ? Oui je suis bien Shimizu mais comme tu l'as fait plutôt tu peux m’appeler Shimi', je suis chez les Pisces, mais oui, on s’en fiche, oui j’adore aussi la musique, lire c’est un peu moins mon truc, mais j’aime aussi, moi aussi j’aime la musique ♥ »

Oh putain mais pourquoi elle me déballe sa vie là ? Ah oui, c'est vrai, avec mon reflux de sucre à cause de mon hyperglycémie, je suis passée en mode "je parle aussi vite que je respire, c'est-à-dire aussi vite que la lumière, ouais !" ... Bon sang, c'est pas possible d'avoir une journée où je suis NORMALE ?! Sans crise d'hypoglycémie, sans vomissement parce que j'ai pas mangé, sans surplus de sucre qui mène à une hyperglycémie ... Non, c'est pas POSSIBLE ! Parce que je ne suis pas NORMALE ! Pourquoi quand je pense très fort, dans ma tête,les mots s'affichent en MAJUSCULE ?! Et pourquoi je me sens obligée de HURLER ?! Bref. Inspire. Expire. Inspire. Expire. Zen, calme Neoko ... Voilà. Je me calmai et je fis craquer mes doigts, histoire de pouvoir me détendre ...

« C'est la première fois qu'on voit un Roi avec si peu de poils ! »

Han, merde ... Voilà que l'autre s'y met. Cela ne m'aide pas du tout j'crois. J'affichai un sourire béat digne de la plus grande conne du monde et je me mis à sauter sur mon lit. Shimizu m’imita en riant. Non, non, rigole pas Neoko, rigole p ... Et merde. On s'est mise à rire comme deux filles qui venaient tout juste de se piquer avec des seringues qui contenaient du LSD. Fuck. J'aime bien en plus, ça détend. Et puis la musique est sympa au final. Autant se prêter au jeu, hein ...

« Je vais faire dans la cour des grands, une entrée triomphale en poussant très royalement, un rugissement bestial ! »

J'imitai un rugissement avant de mourir de rire. Quitte à mourir étouffer autant que ce soit en se marrant. Je sautai de plus en plus sur le lit ce qui produit un effet trampoline tout aussi sympa jusqu'à ce que j'en vienne à me prendre le plafond en pleine poire. Aïe fuck, sa grand-mère ! Je vais me retrouver avec une énorme bosse j'crois là. J'essayai de stopper plus ou moins ma position sur mon lit, histoire de me stabiliser pour vérifier que j'avais une bosse trop voyante. Manque de bol : je me pris les pieds dans les couvertures et je me mangeai violemment le bord du lit. Aïe, double fuck, sa race de sa grand-mère, ça fait MAL !

« Majesté, tu ne te mouches pas du coude ! »

Et l'autre qui est toujours dans son trip là ... Et paf, un reflux de sucre, gé-ni-al ! Je me mis à sauter de nouveau sur mon lit en riant avant de me stopper, fixant Shimi' avec des yeux de biches ce qui eut pour effet de capter son regard avant que je ne fasse une pose triomphale et que je lance sur un air sur enjoué :

« Je voudrais déjà être roi !!! »

Tiens, elle c’est pris le plafond, et juste après son lit, ca doit faire mal....
Toujours dans mon trip, je sauté encore plus haut, limite à me prendre moi aussi le plafond.

Elle c’est relevé à la vitesse de la lumière avant de continuer à sauter, me fixant avec des yeux de biches,je les fixé à mon tour, lui souriant avant qu’elle ne fasse une pose triomphale et qu’elle lance un.....

« Je voudrais déjà être roi !!! »

Continuant en suivant le rythme j'ai enchainer :


« Tu as encore un long chemin à faire, Votre altesse, Tu peux me croire ! »

Plus on sauté, plus on éclatées de rire comme des shootée à l’aspirine.

« Au Roi on ne dit pas »

« D'ailleurs quand je dis ça, je ... »

« Tiens ta langue et tais-toi »

« Ce que j'essaie de dire c'est ... »

« Surtout ne fais pas ça »

« Il faut que tu comprennes ... »

« Restes ici, assieds-toi »

« Restez ici ! »

Yeaaah ! on continu ! on va pas s’arreter maintenant hein !
Pas pendant un gros délire ! Première fois que j’en est un comme ça depuis que je suis arrivée ici ! Pourvus que personne n’entre dans la chambre.

Neoko nous a fait une superbe galipette arrière a dans le vide en plus. Nous avons commencer à faire des roulades, galipettes, saut...les folles quoi, tout a continuant de chanter..

« Tu as encore un long chemin à faire, votre Altesse, tu peux me croire ! »

Shimizu a continué de chanter en rythme avec moi et la musique qui semblait à présent presque inaudible tellement on hurlait, telles deux folles en camisoles qui étaient plus délire à limite de la schizophrénie. Et je crois que le fait que nous soyons mortes de rire n'arrange guère les choses. Attends, attends, deux secondes ! Imagine si quelqu'un entre maintenant, prenons Janika. D'abord, il va nous prendre pour deux malades mentales qui se sentent plus d'exister et ensuite, il va pas arrêter de nous chambrer avec ça. Au pire ... Tu t'en fous, non ? Oui, je m'en fous ! ... Attends, je viens de me dire à moi-même que je m'en foutais ? Non, justement, je m'en fous pas ! Je tiens à mon image de la tranquillité même quoi ! Tandis que je faisais un remue-ménage de fou dans ma tête, je sautai de plus en plus sur mon lit, de même pour la jeune fille aux cheveux d'ivoire et aux yeux marrons. Peut-être était-ce dut à l'ambiance et au reflux de sucre mais une chose était sûre : j'étais morte de rire au sens propre du terme. Et cette musique qui résonnait dans la chambre ... Je finis par me prêter au jeu. Je me stabilisai sur mon lit dans une pose digne de World is Mine, affalée sur mon lit, le menton posé sur le dos de ma main droite - parce que j'avais posé mon coude replié sur le matelas - tandis qu'avec mon bras gauche, je pointai du doigt Shimizu d'un air de gouvernante gonflée d'orgueil et d'arrogance, prête à donner des ordres.

« Au Roi on ne dit pas ... »
« D'ailleurs quand je dis ça, je ... »
« Tiens ta langue et tais-toi ! »
« Ce que j'essaie de dire c'est ... »
« Surtout ne fais pas ça ! »
« Il faut que tu comprennes ... »
« Reste ici, assieds-toi ! »
« Restez ici !! »

Sérieux, si quelqu'un nous surprenait, on était bonne pour l'asile. Surtout d'après ce passage où je tienne à préciser que nous étions toutes les deux mortes de rire au point de tousser et de nous étouffer, j'ai transformé notre numéro presque théâtrale - voir comique - en représentation de cirque. Je me suis relevai pour me remettre à sauter, toujours sur mon lit en riant et d'un coup, j'ai fait une galipette arrière dans le vide. Oui, oui, une galipette arrière dans le vide. Et le plus marrant doit être le fait que Shimizu s'attende à ce que je me gamelle après cela alors que je me suis parfaitement bien réceptionner sur mon lit. Une petite courbette et zou ! Je me suis remise à sauter sur mon matelas - ou désormais mon trampoline auquel il manquera soit des lattes, soit des ressors - tandis que la jeune fille aux yeux marrons nous a fait une roulade avant mémorable : elle a bien faillit se manger le mur. Autant dire que je me suis esclaffée - si toutefois c'est encore possible si on est morte de rire en même temps - si bien que j'ai dut m'arrêter de sauter pour ne pas tomber à côté du lit. Et la musique m'a carrément transformé là. Je suis descendue de mon lit en hurlant un :

« Sans jamais dire où je vais ! »
« Ce lion a une tête de mule ... »

J'ai lancé un regard vers Shimizu qui se redressait sur son propre matelas auquel il manquait à la fois les coussins et les couvertures qui étaient tombés de parts et d'autres du lit. J'ai traversé la chambre pour me diriger vers le lit de Janika. J'ai voulu m'arrêter, hein, faut pas croire ... Mais le reflux de sucre, ah, le reflux de sucre n'a pas voulu. Prise d'une envie soudaine de foutre vraiment le souk dans la chambre, j'ai pris mon élan et je me suis retrouvée à sauter sur le lit bien fait et propre de Janika. Le pauvre, je le plains sincèrement même si c'est marrant pour mon état semi-shootée, semi-consciente. Tout en riant j'ai continué de sauter sur mon lit et j'ai continué de chanter - si tu peux appeler cela chanter - ou plutôt beugler.

« Je veux faire ce qu'il me plait !! »

Shimizu m'a d'abord regardé d'un air éberlué puis finalement, morte de rire, elle a continué de sauter sur le matelas. C'était amusant de voir ses longs cheveux partir partout dans les sens ou alors de constater que ses yeux marrons pétillait de joie comme elle n'en avait pas du avoir depuis longtemps. Autant dire que mon état de folle bonne pour l'asile avait parfois des bons côtés quoi. Et toujours dans notre délire, on a simplement continué, reprenant sur le comique.

« Il est grand temps votre grandeur qu'on parle de cœur à cœur ! »

Comme pour coller avec le "clip" de cette musique si je me souviens bien, l'oiseau se prend un rhinocéros en pleine poire et bien Shimi' s'est mangé son matelas en pleine face. Et moi, toujours, morte de rire, j'ai continué de sauter. Cela doit faire mal quand même. Aussi mal que se prendre le plafond ou le bord du lit. Je me suis stabilisée sur le lit de Janika, non pas pour m'inquiéter de l'état de la jeune fille aux cheveux couleur ivoire mais pour prendre une pose magistrale. Je poussai le coussin vers moi d'un coup de pied, installée pour pied droit dessus histoire d'avoir l'air qu'il soit surélevé, posé ma main gauche sur ma hanche et du bras droit, j'ai de nouveau pointé Shimizu avec cette expression orgueilleuse :

« Le roi n'a que faire des conseils d'une vieille corneille !! »

Autant dire que je prenais mon rôle au sérieux.

( NDH : Ouah, enfin un truc long. *q* )

« Si tu confonds la monarchie avec la tyrannie, vive la République, adieu l'Afrique, je ferme la boutique ! Prends garde le lion, ne te trompe pas de voie !!! »

Je confirme, on prenait vraiment nos rôles au sérieux si bien que ça pourrait faire peur. Attends mais t'imagine, tu rentres dans une chambre, tu vois deux folles, l'une qui est en mode World is Mine sur le lit de son seul colocataire de sexe masculin alors que d'habitude elle est plutôt réservée, tranquille et calme alors que là on dirait juste une folle psychopathe qui nourrit le rêve de dominer le monde tandis que l'autre est juste morte de rire à sauter sur le matelas de l'une de ses colocataires comme si c'était un trampoline dans lequel elle voulait faire un trou. Je pris une grande inspiration avec un sourire digne du plus malsain des grands dictateur voulait faire du monde son terrain de jeu ou un monde qui sombre dans le chaos le plus complet où lui seul serait riche alors que les autres seraient pauvres, con et leur seule façon de se nourrir sans rien dépenser serait le mode le plus simple : le cannibalisme ! ... Oulà, on s'éloigne pas un peu du monde féérique et de la magie de Walt Disney .. ? Oh, on s'en fout ! C'est vrai, hein, on s'en fout au final ? Vu que personne ne lit dans mes pensées et qu'il n'y a que moi que ça fait chier de pas être en accord avec moi-même telle une putain de schizophrène qui ne sait plus qui elle est ! SHIT !! ... Ah, ça fait du bien de pété un câble mental ... Bref ! Je reprends. J'étais toujours dans ma pose magistrale à pointer Shimizu qui sautait toujours sur le lit de Dalia.

« Je voudrais déjà être roi !!! Regardez bien à l'ouest ! »

Désignant l'ouest de la chambre du doigt toujours avec un air orgueilleux, j'eus un sourire de psychopathe. Soudain, ma colocataire aux cheveux d'ivoire sauta sur le matelas avant de se stabiliser sur le lit de Dalia en tombant à genoux et en tournant sa tête du côté opposé à celui que je désignai avant de lancer un :

« Oh ! Pitié ! Au secours ! »
« Regardez bien à l'est ! »
« Non ! Non ! Oh ! »
« Mon pouvoir sans conteste et sans frontières !! »
« Pas encore ! »

Alors que je désignai un endroit, Shimizu se tournai du côté opposé. Et mortes de rire, nous avons continuer. J'ai fini par un pose magistrale tandis que la blondinette était écroulée sur le lit de Dalia. Et puis, d'un coup, on s'est stoppée, on s'est regardée et on a sauté l'une vers l'autre telle deux amies qui ne s'étaient pas vues depuis des années. Bien entendu, on s'est cognée l'une contre l'autre, ça a fait mal. On a passé nos bras sur l'épaule de l'autre comme deux filles qui venaient de se bourrer littéralement la gueule et qui essayaient de décuver gentiment mais malheureusement, on aurait plutôt dit qu'on avait l'alcool triste, génial, hein. Enfin l'alcool triste heureux vu qu'après on a éclaté de rire comme deux grosses shootées de la life qu'on est. Et puis, on a fini par chantonner ensemble :

« C'est une rumeur qui monte jusqu'au ciell ! Les animaux répandent la nouvelle ! Simba sera le nouveau Roi Soleil !! »

Et finalement, on a finit morte de rire au sol à écouter la musique dans une chambre digne d'un remake de la fin du monde quand tu vois que tout était sans dessus-dessous, génial, hein ! Et puis, surtout que j'ai complètement zappé de chanter mes dernières phrases mais on s'en fout, hein. Hein on s'en fout ? On s'en fout j'vous dit !

( NDH : Putain, c'est court. QwQ )

Neoko fini la chanson par une pose magistrale, tandis que je m’écroulée sur le lit de Dalia, morte de rire. J’ai l’impression d’assiter a un genre de World is Mine refaite version Roi Lion.

Le silence régnit un petit moment, on c’est regarder, et sauté l’une vers l’autre comme d’ancienne amies qui ne s'étaient pas vues depuis des années.

Nous nous sommes cognée, nous avons passer nos bras au dessus des épaules de l’autre, avant d’éclatée de rire.
Nous avons chantonner la dernière phrase, pour s'écroulée au milieu de la chambre, ou plutôt du champ de bataille.

La chanson suivante fût dévastatrice dans notre cerveau.
Elle commencer à peine que j’ai recommencer à hurler.

« Hakuna Matata ! Mais quelle phrase magnifique ! »

Neoko m’as suivis dans la musique, on chantez tellement fort, qu’on entender même plus les paroles de la musique.

« Hakuna Matata, Quel chant fantastique ! »

« Ces mots signifient, Que tu vivras ta vie, Sans aucun souci, Philosophie , Hakuna Matata ! »

Vus que les lits étais sans dessus dessous, ont a commencer à monter sur les meubles, continuant de chanter, comme deux droguées à l’aspirine shootée de la vie.

On avancer et reculer sur les meubles, avant dans sauter et courir dans tout les sens, de monter sur les lits et dans sauté...

[HRP: Désolée, c'est nul et super court Q.Q]

Alors qu'on se remettait à peine de la chanson précédente, c'est alors qu'est venue la pire des musiques dévastatrices mais genre celle qui t'aspire toute humanité et tout ton cerveau das un trou noir quand tu l'écoutes. Celle qui te massacre la vie à jamais, qui te hantera jusque dans tes pires cauchemars, celle qui se nomme ... Hakuna ... Matata ! Eh ! C'était sensé vous faire peur, pas vous faire écrouler de rire comme une chute à laquelle personne s'attendait ! Vous faites chier, hein ! ... Okay, j'ai rien dit. Autant dire que je suis tellement shootée qu'en fait, là, plus rien ne peut être pire que de chanter Hakuna Matata je crois. Je crois, hein, c'est juste que là, je suis tellement dans le gaz qu'aucune situation pire que celle-là ne me vient à l'esprit, ne venez pas me dire que je manque d'imagination ! Je suis juste shootée à cause de mes reflux de sucre qui me font une hyperglycémie. Shimizu m'a littéralement arraché de mes pensées - et mes tympans aussi par la même occasion - en débutant la chanson.

« Hakuna Matata ... Mais quelle phrase magnifique ! »

Il faut être honnête : si mon cerveau avait pu avoir un soupçon de possibilité à prendre la parole au moins une fois dans sa vie, il l'aurait fait à ce moment et aurait hurlé : "NON ! PAS ENCORE ! LAISSEZ-MOI UN PEU D'INTELLIGENCE !!". Sauf que là, actuellement mon cerveau aurait pu être le frère jumeau d'une vieille éponge rose unijambiste et autiste tellement il était déconnecté au reste du corps pour préserver mon peu de dignité de ma connerie. C'est donc sans cerveau - si c'est possible, quelqu'un m'a dit récemment que les étoiles de mer n'avaient pas de cerveau et que pourtant elles pouvaient vivre ! Comme les méduses ! - que j'ai écouté la musique d'un air béat. Et je me suis redressée moi aussi pour chanter la suite.

« « Hakuna Matata ... Quel chant fantastique ! »

Comme tout à l'heure, nous avons passé nos bras sur les épaules de l'autre et avons commencé à nous pencher à droite puis à gauche puis à droite et de nouveau à gauche comme deux filles complètement bourrées aux shooters bière-vodka-whisky qui essayaient tant bien que mal à suivre le rythme d'une musique qui passait dans le bar miteux où elles se trouvaient et essayant d'occulter leur état d’ébriété et leur manque de lucidité. La gueule de bois du lendemain en moins. Et toujours comme le ferait des gens complètement saouls, nous avons entonner la suite de la chanson.

« Ces mots signifient que tu vivras ta vie ... »
« ... Sans aucun souci ... Philosophie .. ! »
« Hakuna Matata ! »

Sérieux, comme vous voulez paraître normales en chantant Hakuna Matata, quoi ?! Y a pas plus shootée comme musique ! Genre vous fumez un pétard juste avant de chanter ça, ça fait limite normal, quoi ! Bref. On s'est regardée, on s'est sourie et on s'est lâchée ... pour aller monter sur les meubles de la chambre. Bah oui, hein, les lits étaient tous sauf dans un état de pouvoir nous supporter une chanson de plus sans casser durant notre trip. Donc nos victimes suivantes furent les meubles que nous avons reculé puis avancé, changé complètement de place, de sens ... Je poussai violemment une commode qui s'écroula sur le côté, laissant ses tiroirs s'ouvrir et son contenu se répandre sur le sol. Je suis montée sur le bureau le plus proche en faisant tomber ce qui se trouver dessus en avançant à grandes enjambées dans le style militaire - c'est-à-dire en levant les jambes bien haut devant moi - avant de me positionner dans une pose bien idiote. D'un accord tacite, Shimizu et moi avons sauté de nos promontoires en même temps avant de courir l'une vers l'autre, de se cogner à nouveau en se prenant dans les bras. Et nous avons continuer notre comédie.

« Hakuna Matata ? »
« Bah oui ! C'est le vieux credo. »
« C'est quoi un credo ? »
« Beh c'est Pumba le vieux crado ! Ha ha ha ha ha ! »
« C'est fastoche ! Ces deux mots régleront touuut tes problèmes ! »
« Hey c'est vrai ! Tiens, Pumba par exemple hé bien ... »

Shimizu s'est interrompue dans notre délire pour s'éclaircir sa gorge d'un raclement avant de me regarder avec un grande sourire. J'ai hésité entre avoir peur et me barrer en courant face à son sourire ou rester bien sage et attendre la suite ... Je me suis mise à rire, merci le sucre. Elle m'a lâché, s'est reculée, a posé un genou à terre et m'a désigné de ses deux bras comme une grande star qu'on adule avant de continuer.

« ... Ce très jeune phacochère ... »

Je ne sais pas si je devais bien le prendre de jouer le rôle du phacochère mais bon, je m'en fous. J'ai eu un grand sourire, j'ai posé une main sur ma gorge, j'ai levé mon autre bras - comme les divas qui veulent noter haut dans les notes - et j'ai littéralement hurlé :

« J'étais jeune et phacochèèèèèèèèèèèèèère ! »

J'ai raclé ma gorge et jetai un coup d’œil vers Shimizu. Elle me regardait, ébahie. Impossible de savoir sur le coup si la jeune blondinette jouait la comédie ou non mais une chose est sûre. Elle a glissé son petit doigt dans son oreille et la tourné rapidement avant de lancer à moitié morte de rire :

« Bel organe ! »

Je l'ai fixé avant de m'écrouler de rire tellement je m'attendais à cette réaction. Oui, je sais, ça fait pas logique ce que je dis mais je t'emmerde mon cher car ici, c'est encore mon esprit à ce que je sache, n'est-ce pas ? J'ai donc croisé mes bras, je me suis relevée et j'ai pris une pose magistrale, relevant mon menton d'un air fier pour lâcher un simple :

« Merci ! »

[HRP : Désolée du retard Q.Q"]

( HRP : Fini. To be continued ? ♪ )